Russie - Tunisie (détail)
Objectif : prendre la tête du groupe
La Russie, qui n'avait pu se qualifier pour le Mondial-1998 et l'Euro-2000, se veut à nouveau conquérante et mise sur le doute qui ronge la Tunisie, après sa Coupe d'Afrique des nations ratée, pour réussir son entrée dans le Mondial-2002 de football, mercredi à Kobe (groupe H).
L'entraîneur russe Oleg Romantsev arrive en Asie à la tête d'une formation qui semble enfin pouvoir renouer avec le glorieux passé de l'équipe d'URSS (4e de la Coupe du monde 1966). Avec son cocktail de joueurs expérimentés -Viktor Onopko, Yuri Nikiforov, Valery Karpin, Alexandr Mostovoï- et de jeunes talents -Ruslan Nigmatullin, Alexei Smertin, Vladimir Beschastnykh (7 buts durant les matches de qualification pour le Mondial)- la Russie se voit déjà en huitièmes de finale. Romantsev assure d'ailleurs qu'il démisionnera s'il en va autrement.
La Tunisie, qui en est à sa troisième participation à une Coupe du monde (après 1978 et 1998), a connu une préparation des plus chaotiques avec intrigues en coulisses, valse des entraîneurs et une élimination au premier tour de la Coupe d'Afrique des nations au Mali sans avoir marqué le moindre but.
Ce traumatisme national a été fatal à l'entraîneur français Henri Michel, remplacé à la tête de la sélection par le duo Ammar Souyah et Khémaies Laâbidi. Ces techniciens inexpérimentés parient en Asie sur Ziad Jaziri (Etoile du Sahel) et Ali Zitouni (Espérance Tunis), qui n'étaient pas présents au Mali, et sur le prometteur Zoubeir Baya (Besiktas Istanbul). Ce dernier considère «qu'un nul serait un bon résultat».
Le forfait de Emir Mkademi, blessé, ne devrait pas être préjudiciable à la défense maghrébine.
Mostovoï et Smertin sont remis de blessures, mais l'entraîneur russe fait durer le suspense sur leur titularisation éventuelle.
Nikiforov, ménagé pour un genou douloureux, est également opérationnel.
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