Croatie - Mexique (détail)
Croatie-Mexique: la confiance est mexicaine
La Croatie a fini troisième de la Coupe du monde de football 1998, mais c’est le Mexique qui affiche une belle confiance avant le premier match du groupe G de ce Mondial-2002, lundi à 15h30 (06h30 GMT) à Niigata (centre-ouest). «La Croatie n’est pas si difficile qu’elle en a l’air», a déclaré le sélectionneur Javier Aguirre. «Ils jouent en contre-attaque, il faut faire attention. C’est nous qui devons imposer notre rythme et avoir le ballon». «El Vasco» (Le Basque) Aguirre souhaite également que ses joueurs prennent des risques et «les bonnes décisions». Le Mexique avait été en huitièmes de finale (éliminé par l’Allemagne) au Mondial-98 en France.
Le coach mexicain d’origine basque pratique le secret. Les entraînements au camp de Mikuni ont lieu à huis clos et il joue à cache-cache avec la presse. Aucun de ses joueurs n’est sûr de figurer dans le onze de départ, à part peut-être le gardien Oscar Perez, les défenseurs Rafael Marquez et Manuel Vidrio et l’attaquant Cuauhtemoc Blanco. L’ex-joueur de l’Espanyol Barcelone (D1 espagnole) Francisco Palencia, tout comme le vétéran Luis Hernandez peuvent faire équipe avec Blanco.
En face, l’attaquant Davor Suker est toujours la figure emblématique d’une équipe croate conduite par quelques gloires vieillissantes, comme Robert Jarni, Robert Prosinecki, Alen Boksic ou Goran Vlaovic. Quatre ans ont passé depuis 1998. Suker a maintenant 34 ans. Il ne joue plus au Real Madrid, mais à Munich 1860. Alen Boksic a quitté la Lazio Rome pour une formation anglaise très «middle class», Middlesbrough. Ex-joueur du Real et de Barcelone, Prosinecki (33 ans) est même sans club.
En un mot, les Croates n’ont peut-être plus l’envergure de l’équipe-surprise de 1998. Quelques jeunes ont réussi à se tailler une place au soleil aux côtés des anciens, comme Bosko Balaban (Aston Villa/Eng). Cela ne sera peut-être pas suffisant contre la confiance et les secrets de M. Aguirre.
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