Argentine - Angleterre (détail)
Angleterre-Argentine: le bloc anglais épuise l’Argentine (COMPT
Argentine-Angleterre 0-1 L’Angleterre, arc-boutée en défense en seconde période après un penalty transformé par Beckham avant la pause, a battu le favori argentin lors du match vedette du groupe F du Mondial-2002 de football, vendredi à Sapporo. En début de partie, les Argentins laissaient entrevoir une nette domination en prenant le dessus sur le milieu de terrain adverse au prix d’un combat sans relâche. L’arbitre italien M. Collina sifflait à de nombreuses reprises et avertissait même la vedette argentine, Gabriel Batistuta, dès la 12e minute pour tenter de calmer l’ensemble des protagonistes.
L’apathie anglaise constatée en attaque était la conséquence de la blessure de Owen Hargreaves, touché au mollet et contraint de céder sa place dès la 18e minute à Trevor Sinclair. Le dernier appelé en équipe d’Angleterre occupait le flanc gauche permettant ainsi à Scholes de descendre d’un cran pour se replacer en milieu de terrain. Dès lors les Anglais proposaient un jeu en mouvement étouffant qui permettait des solutions de un contre un dans une défense argentine à trois élements.
Mais c’est un long lancement de Nicky Butt vers Mickaël Owen qui provoquait la première vértable occasion. Le petit prodige de Liverpool temporisait bien pour se jouer de Walter Samuel, le ballon passant entre les jambes du défenseur argentin avant de s’écraser sur la base du poteau (23e).
Les Argentins secoués reprenaient alors leur domination profitant d’une baisse de régime anglaise, mais ni la tête de Batistuta (25e), ni la reprise de volée de Kily Gonzalez (31e) ne trompaient David Seaman. C’est au contraire l’Angleterre, toujours par l’intermédiaire du remuant Owen qui ouvrait la marque sur pénalty. Le Parisien Pochettino coupable de la faute sur l’attaquant des Reds a permi au capitaine, David Beckham, d’ouvrir la marque d’un tir puissant au centre du but (44e).
A la reprise, les Anglais ont manqué de faire le break sur une nouvelle frappe d’Owen suite à un long renvoi (48e), et surtout grâce à deux reprises de volée de Scholes (49e) et Teddy Sheringham (53e) obligeant Cavallero à deux envolées. L’entraîneur argentin Marcelo Bielsa, qui avait déjà remplacé à la pause le capitaine Juan Sebastian Veron par Pablo Aimar, utilisait la richesse du potentiel offensif de son banc pour lancer en jeu les attaquants de la Lazio Rome, Hernan Crespo et Claudio Lopez, à la place de Batistuta et Kily Gonzalez.
Mais l’Argentine tardait à prendre le dessus tandis que l’Angleterre se recroquevillait lentement sur son but. Face à un véritable bloc, les Albiceleste ne trouvaient pas la solution, seul Pochettino sur corner a poussé David Seaman à un arrêt réflexe (77e). Malgré les incessants coups de boutoir, variations entre jeu court et remises dans le paquet, l’Angleterre pliait sans rompre et se vengeait des éliminations par l’Argentine lors des Coupes du monde 1986 et 1998.
|