Brésil - Belgique (détail)
Brésil-Belgique 2-0
Les Diables Rouges ont livré une magnifique rencontre au cours de laquelle ils ont démontré qu'ils étaient les plus forts ce soir. Oui les Belges méritaient 1000 fois de gagner. Mais un but injustement annulé de Wilmots aura sans doute changé l'histoire. Victoire 2-0 d'une équipe du Brésil qui défiera l'Angleterre en quart de finale. Injustice ? D'autant plus que l'arbitre a reconnu qu'il s'était trompé en accostant Marc Wilmots à la mi-temps.
Le match
Les Belges surprenaient le Brésil par leur vivacité d’entrée de jeu, notamment grâce à un flanc droit survolté sous la houlette de Mpenza, Verheyen et Vanderhaeghe. Dès la première minute, Mpenza obligeait Marcos à une claquette. Puis, c’était au tour de Vanderhaeghe de frapper juste à côté des buts brésiliens (5). Les «Diables rouges» obligeaient même Ronaldo et Ronaldinho à venir défendre.
Puis le Brésil refaisait surface avec Juninho Paulista, qui tirait hors-cadre (6). Le rythme déchaîné de la partie fléchissait enfin un petit peu après dix minutes, même si les deux équipes rendaient coup pour coup.
Sur un centre de Mpenza, Verheyen plaçait encore une tête au dessus des buts de la Seleçao (15). Peteers, qui avait bien bloqué jusque-là Roberto Carlos, oubliait Ronaldo, qui manquait de peu la lucarne, sur une passe de Ronaldinho (19).
Rivaldo tentait de relancer le jeu du rond central, avant de tenter sa chance et de manquer son retourné acrobatique, à la réception d’un centre de Ronaldo (23). Wilmots ratait ensuite un geste identique (26). Roberto Carlos dévissait sa reprise à ras-terre après une remontée du ballon de tout le terrain de Juninho Paulista (29).
Puis De Vlieger sortait bien dans les pieds Ronaldo (30 et 37). Entre temps l’arbitre avait refusé un but de la tête de Wilmots pour une faute, vraisemblablement une charge, qui restait mystérieuse (36). Les ralentis prouvaient qu'il n'y avait pas de faute.
Ronaldo se jetait en déséquilibre sur un centre de Rivaldo, mais sa balle passait au dessus (41). Les «Auriverde» rentraient au vestiaire stupéfaits par le 0-0.
2e période
Un coup franc de Ronaldinho était bien dévié de la tête par Wilmots (51). Puis le capitaine des Diables Rouges obligeait Marcos à se détendre pour détourner en corner une frappe à ras-terre (53).
Wilmots semblait être partout sur le terrain. Ainsi, Marcos devait sortir courageusement dans les pieds de Mpenza, alerté par l’inoxydable (33 ans) capitaine belge (55).
Les Brésiliens semblaient impuissants, comme Rivaldo qui tirait de loin, mollement et largement à côté (61). Wilmots continuait quant à lui à faire le spectacle, avec ce tir du gauche, qui obligeait Marcos à détourner la balle du bout du gant, en extension (63).
La délivrance venait de Rivaldo. Sur un centre de Ronaldinho, le milieu de terrain offensif de Barcelone contrôlait de la poitrine, puis du tibia gauche, avant de se retourner pour ne laisser aucune chance au portier belge (67) d’une frappe du pied gauche légèrement déviée par Simons.
Les Belges, assommés, subissaient alors la pression des hommes de Luiz Felipe Scolari, avant de se ressaisir. Mpenza, idéalement démarqué, envoyait da balle au dessus des buts de la Seleçao (72). Et Goor manquait d’égaliser de la tête en profitant d’une mésentente de la défense brésilienne (74). Sonck frappait aussi à côté (77), avant d’obliger Marcos à se coucher (80).
Wilmots et Vanderhaeghe se gênaient suite pour gâcher une occasion en or (85). Ronaldo parachevait le succès brésilien. Sur un centre du véloce Kleberson, il ajustait dans sa course un ballon que le portier belge ne pouvait stopper (87). Goor ne trouvait que le petit filet (90) pour la dernière occasion du match.
Robert Waseige "Prestation très positive de mes joueurs. Oui je suis satisfait. Nous avons encore joué de plus belle manière que contre la France à Paris. Je le savais parce que la motivation était là. Oui la Belgique a brillé tactiquement et collectivement. Le but annulé de Wilmots ? C'est dommage pour Marc. Il le méritait."
Marc Wilmots:"Je n'aime pas pedre donc oui je suis déçu. On méritait de gagner. En tout cas, on a gagné le respect du monde entier. Sur le but, l'arbitre a reconnu qu'il s'était trompé. Cela me fait une belle jambe.
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