|
|
|
|
0-2 puis les Diables s'endorment...
Grèce 3-2 Belgique (27/03/2002)
La Belgique battue par 3 buts à 2 en Grèce
PATRAS Deuxième match de préparation pour le Mondial et première défaite pour des Diables Rouges, mercredi soir, dans le petit stade de Patras. Pourtant, à l'heure de jeu, les hommes de Robert Waseige menaient 0-2 et pouvaient même assurer définitivement leur succès avant de s'écrouler d'une pièce. Inquiétant à soixante-neuf jours de leur premier match de la Coupe du Monde face au Japon? Pas vraiment. Mais l'entraîneur fédéral qui avait demandé `du contenu et un résultat´ pour son vingt-sixième match à la tête de l'équipe nationale devra reserrer les boulons, notamment dans l'axe de la défense qui a pris l'eau à trois reprises. Le début de la rencontre, déjà, fut clairement à l'avantage des Grecs. Plus présents dans les duels, maîtres du ballon, les hommes d'Otto Rehhagel ont hérité des premières occasions, profitant surtout des hésitations d'une défense à plat qui jouait le hors jeu de manière très approximative.
A la 20e minute, il fallait d'ailleurs une sortie audacieuse de Geert De Vlieger pour empêcher Konstantinidis de conclure un beau mouvement d'ensemble des Helléniques. De l'autre côté, Nikopolidis passait un début de soirée tranquille, jusqu'à ce que Bart Goor ne le réveille de manière aussi spectaculaire que douloureuse.
Vryzas dans les trois buts
La première action construite des Diables Rouges allait en effet se terminer dans les filets: Walem glissait à Sonck dont la déviation astucieuse mettait Goor sur orbite. L'ancien Anderlechtois en profitait pour inscrire son huitième but international en propulsant le cuir dans les parages de la lucarne grecque. Un but qui libérait les Belges, même si sur la remise en jeu, Machlas se retrouvait seul devant De Vlieger, mais il croisait trop sa reprise. Après le repos, comme prévu, Robert Waseige introduisait quatre joueurs, changeant tout l'axe de son entrejeu, laissant Wilmots au repos et permettant à Herpoel, de jouer pour la première fois depuis le 5-5 aux Pays-Bas, il y a deux ans et demi.
Les Diables Rouges combinaient bien et après que le gardien grec eut dévié in extremis une tête bien placée de Van Buyten, c'est Sonck qui doublait l'avance en concluant un contre lancé par Goor et relayé par Verheyen. Le Soulier d'Or pouvait même soigner ses statistiques et clore définitivement tout suspense dans la foulée, mais seul devant le gardien, il tirait au-dessus. On croyait alors que le vin était tiré et d'ailleurs, le public grec semblait résigné. Il allait pourtant se réveiller grâce à un penalty provoqué par Van Buyten sur Vryzas et converti par Tsartas. Les compagnons de Machlas tentaient alors de sortir de leur coquille et se lançaient dans un pressing final qui allait être payant, puisqu'à sept minutes du terme, le même Vryzas, qui fait les beaux jours de Perugia, rétablissait de la tête une égalité somme toute logique en émergeant dans une grappe de joueurs.
Et Vryzas, toujours lui, mystifiait le pauvre Herpoel à quelques instants du coup de sifflet final, d'un maître-tir, obligeant les Diables Rouges à se remettre en question au terme d'une rencontre qu'ils ont oublié de plier à l'heure de jeu. |
|
|
|
Grèce GRÈCE: Nikopolidis, Patsatzoglou, Fissas, Goumas, Kyrgiakos, Zagorakis (46e Kafes), Giannakopoulos (46e Georgiadis), Tsartas, Konstantinidis (46e Vryzas), Machlas (64 Karagounis) et Lymperopoulos (64e Basinas).
Belgique BELGIQUE: De Vlieger (46e Herpoel), Deflandre (76e Peeters), Clément (46e Van Meir), Van Buyten, Van Kerckhoven, M. Mpenza, Simons (46e Baseggio), Walem (46e Tanghe), Goor, Verheyen (59e Boffin) et Sonck.
Goal
28' Bart Goor
57' Wesley Sonck
|
|
|
|
|
|