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La Belgique bat la Norvège grâce à un but à dix minutes du terme
Belgique 1-0 Norvège (13/02/2002)
BRUXELLES Dans l'expression match de préparation, il y a match, mais il y a surtout préparation... Et mercredi soir, au Stade Roi Baudouin, on s'est rendu compte qu'en pleine saison, juste avant Bruges - Anderlecht ou Dortmund - Schalke, et à 107 jours du début de la Coupe du Monde, il ne fallait pas s'attendre à des miracles. Et d'ailleurs, il n'y en a pas eus. Sur une pelouse en très mauvais état - heureusement qu'un club professionnel ne l'utilise pas toutes les semaines -, on n'a pas vu grand-chose durant une première mi-temps très terne. Avec finalement Gert Verheyen sur le flanc droit et Marc Wilmots comme deuxième attaquant (mais on connaît désormais sa propension à reculer beaucoup dans le jeu), les Diables Rouges ont buté sur un mur norvégien, disposé sans fioritures devant Thomas Myhre. Pendant les quarante-cinq premières minutes, ce sont même nos invités scandinaves qui ont hérité des deux meilleures occasions. D'abord par l'intermédiaire du grand Carew, qui déjouait le piège du hors-jeu pour se retrouver seul devant De Vlieger. Il mystifiait de belle façon le gardien belge, mais trop déporté, il concluait dans le filet latéral. Ensuite, c'est le petit médian de Tottenham, Leonhardsen, qui envoyait une superbe volée des vingt mètres, mais De Vlieger, meilleur Diable des qualifications, s'envolait pour maintenir ses filets inviolés. Notez encore qu'à la demi-heure, Van Meir déviait le ballon de la main dans son rectangle, mais l'arbitre fermait les yeux.
Et en face? Pas grand-chose à noter, malgré une bonne volonté évidente. En balançant de longs ballons vers le petit Sonck qui faisait pitié face aux bucherons norvégiens, on ne pouvait pas espérer des miracles. Tout juste a-t-on noté une tête de Baseggio qui a devancé la sortie de Myhre, mais sans trouver le cadre, et deux envois lointains et non cadrés de Simons. C'est peu, vous en conviendrez. A la pause, Robert Waseige laissait les vieux au repos (Wilmots, Van Meir et Boffin, 101 ans à trois) pour introduire Clément, Goor et surtout Tanghe, qui recevait sa chance sur le flanc droit, avec Verheyen qui passait en pointe. Mais c'est des pieds d'Iversen, sur coup franc, que venait à nouveau le danger. Malheureusement, cette première escarmouche n'a pas servi d'étincelle, bien au contraire. A tel point qu'en regardant la deuxième mi-temps, on se disait que finalement, la première n'était pas aussi nulle qu'on l'avait cru... D'ailleurs, pour la première fois depuis longtemps, le public bruxellois a commencé, à vingt minutes du terme, à siffler ses joueurs tant le spectacle qu'ils proposaient était lamentable. Il fallait d'ailleurs que De Vlieger sorte le grand jeu sur un nouvel essai de Leonhardsen. Et on se dirigeait lentement vers un nul blanc et pathétique quand Stefaan Tanghe sortait de sa boîte pour réchauffer un peu la soirée. On l'avait peu vu jusque-là, mais l'ancien Mouscronnois était bien placé, à sept minutes du terme, pour mystifier sur une remise de la tête de Goor (lui même à la réception d'une transversale de Verheyen) le malheureux Myhre qui n'avait pas encore eu un tir cadré à se mettre sous les gants. Avec ce petit but, le médian d'Utrecht marquait incontestablement des points à trois mois du Mondial et permettait à ses équipiers d'éviter les critiques acerbes au terme d'une prestation sans éclat ponctuée par une victoire flattée. On attendra plus des Diables Rouges, dans un mois, en Grèce. |
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Belgique De Vlieger, Deflandre, Van Meir (46e Clément), Van Buyten, Van Kerckhoven (84e Peeters), Verheyen, Simons (71e Vanderhaeghe), Baseggio, Boffin (46e Goor), Wilmots (46e Tanghe) et Sonck (78e Vermant).
Norvège Myhre, Bergdolmo, Borgersen, Berg (61e Riseth), Basma, Iversen (58e Strand), Carew (65e Flo), Leonhardsen, Andersen, Solskjaer (75e Sorensen) et Rijse.
Arbitre F. Parathy Silva (POR)
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