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Un premier point, c'est tout
1954
Absente en 1950, la Belgique effectue son retour au sein de l'élite mondiale quatre ans plus tard. Vainqueurs de la Finlande et de la Suède en éliminatoires, les Diables Rouges sont versés dans un groupe qui comprend l'Italie, l'Angleterre et la Suisse. L'équipe belge ne doit cependant affronter que deux de ces adversaires, tirés au sort au moment de la composition des poules. Elle évite ainsi l'écueil du pays organisateur mais reçoit le redoutable honneur d'affronter les Anglais pour le match d'ouverture du groupe. Ouvrant la marque par Anoul, dès la 5e minute, nos compatriotes subissent ensuite la pression des Britanniques, le gardien Gernay devant s'incliner trois fois, sur des buts de Broadis (26e et 63e) et de Lofthouse (36e). Justifiant leur surnom de la plus belle des manières, les Diables reviennent cependant au score, par Anoul (71e) et Coppens (77e). Durant la prolongation, ils sont menés une fois de plus, après un but de Lofthouse (91e), mais parviennent de nouveau à égaliser, Dickinson déviant un coup franc de Mees dans son propre but (4-4, 93e). Après trois tentatives infructueuses, la Belgique remporte ainsi le premier point de son histoire en phase finale de Coupe du Monde... Les efforts consentis contre l'équipe anglaise se payent cependant cash neuf jours plus tard. A Lugano, dans un stade envahi par les supporters italiens, qui n'avaient eu qu'à traverser les Alpes, les Belges s'inclinent en effet sèchement devant la Squadra Azzurra. Pandolfini, Galli, Frignani et Lorenzi obligent tour à tour Gernay à se retourner, Anoul ne pouvant que sauver l'honneur, à neuf minutes du terme (4-1). L'Angleterre et la Suisse se qualifient pour les quarts de finale, tandis que la Belgique s'éclipse à nouveau dès le premier tour.
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