|
|
|
|
Wilmots, le taureau de Dongelberg
1998
Marc Wilmots n’a pas oublié le parc Lescure. C’est là, dans la touffeur insoutenable du stade bordelais, que Marc Wilmots a réellement conquis ses lettres de noblesse internationale. C’est là, en inscrivant deux buts dans son style caractéristique, que le taureau de Dongelberg a exprimé ses formidables potentialités de gagneur invétéré, de combattant de l’extrême. Marc Wilmots raconte ce match-là: "J’y ai signé mon troisième doublé en équipe nationale, le premier en Coupe du Monde. Le premier but avait résulté d’un coup de coin délivré par Oliveira. J’ai simplement accompagné un contrôle orienté de la poitrine. Mais le second, il fallait aller le chercher !”. Tête baissée, naseaux fumants, Wilmots a usé de toute sa force athlétique pour arracher, à deux reprises, le ballon à ses adversaires et ajuster un envoi à ras de terre qui devait faire mouche. “ Ce soir-là, j’ai perdu cinq kilos. J’ai aussi essuyé un coup de pompe après un quart d’heure. J’ai souffert comme jamais. Je ne commandais plus à mon corps. Je voulais avancer mais je ne pouvais pas. Mes jambes se dérobaient. J’étais devenu incapable de poser un pied devant l’autre. Mais j’ai tout donné. J’ai appris à connaitre l’expression se vider les tripes...
|
|
|
|
|
|