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Voir Florence et puis revenir...
1934
Moins lointaine que son aînée, la deuxième édition de la Coupe du Monde en recueille automatiquement plus de succès. Trente-deux nations manifestent ainsi leur désir de prendre part au grand rendez-vous italien. Seules seize d’entre elles y seront admises. Pour exciper de cet honneur, la Belgique doit terminer parmi les deux premiers des... trois membres de son groupe éliminatoire. En arrachant, de haute lutte, le match nul en terre irlandaise (4-4), les hommes d’Hector Goetinck font déjà un grand pas vers la qualification. En ne s’inclinant que 2-4 devant les Pays-Bas, il s’ouvrent les portes de leur deuxième phase finale consécutive: contre les mêmes adversaires, les Britanniques ont pris un but de plus... Le 27 mai 1934, l’équipe belge se présente donc à Florence, où l’attend une Allemagne donnée logiquement favorite. Les illusions des nôtres sont d’ailleurs si réduites qu’ils n’ont emmené en Italie que trois réservistes, persuadés de ne pas pouvoir franchir l’obstacle teuton. Et pourtant, au but de Kobierski, inscrit à la 27e, répondent des réalisations de Voorhoof (32e) et Claessens (44e) qui permettent aux nôtres d’encore rêver à la pause. Mais, après le repos, Siffling (47e) et Conen (66e, 69e, 85e) ont vite fait de les ramener les pieds sur terre (5-2).
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