Le problème s'est déplacé au Parc Astrid où l'on cherche les arguments pour débaucher Broos

LAEKEN Le calendrier va être respecté. Samedi, le Comité exécutif de l'Union belge va, sauf surprise à ne pas imaginer, entériner le choix de la Commission technique et du comité de direction et nommer Aimé Anthuenis entraîneur-sélectionneur de l'équipe nationale, pour succéder à Robert Waseige. Ce n'est plus une surprise aujourd'hui puisque la solution arrange tout le monde... ou presque.

1. Pour l'Union Belge, Aimé Anthuenis était, avec Hugo Broos, le seul choix vraiment pris en considération. Après ce qui s'est encore passé au Japon, les dirigeants fédéraux voulaient, prioritairement, un coach sans histoire, un entraîneur à carapace. Anthuenis, bien accepté des deux côtés de la frontière linguistique, a prouvé à de nombreuses reprises qu'il était totalement imperméable aux critiques, même quand elles émanaient, et vertement, de ses propres joueurs.

2. Anderlecht n'avait aucune raison majeure de se débarrasser de son entraîneur avant le terme de son contrat. Globalement, il a donné satisfaction, Deux fois champion et auteur d'un grand parcours européen, il a, pour beaucoup, atteint son plafond mais la dernière saison, ratée, laisse à penser qu'une quatrième année était peut-être la saison de trop au parc Astrid.

3. Après l'affaire Leekens, l'Union belge ne veut surtout pas attaquer l'Excelsior Mouscron de front. Elle a donc laissé tomber la piste Broos, mais Anderlecht n'a ni les mêmes raisons ni les mêmes scrupules. Certes, Alain Courtois tient à ménager Jean-Pierre Detremmerie, mais, sans doute, les Anderlechtois estiment-ils avoir assez d'arguments pour convaincre, ou tout au moins calmer le patron de l'Excel, ce qui disons-le tout de suite, ne sera pas facile.

4. Le seul point d'interrogation qui subsiste à l'heure actuelle, c'est la position de Hugo Broos. Il est très courtisé, mais, tout en tenant un langage souvent sibyllin, il n'a jamais dit qu'il voulait quitter les Hurlus, et a même affirmé le contraire avec son président.

Quoi qu'il en soit, puisqu'on peut considérer Anthuenis à la Fédé comme un fait acquis, on peut imaginer que les dirigeants anderlechtois ont pris leurs précautions et assuré leurs arrières car on ne les voit plus, aujourd'hui, faire volte-face avec Anthuenis, sous prétexte que Broos décide de rester à Mouscron...

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