L’arbitre du match Espagne-Corée du Sud (remporté aux tirs aux but par les Asiatiques, 5-3), l’Egyptien Gamal Ghandour, a déclaré «qu’il n’a pas commis d’erreur», en réaction aux polémiques nées de sa performance et de celle de ses assistants au cours de cette rencontre de quarts de finale du Mondial-2002 de football.

Interrogé par le quotidien espagnol AS, M. Ghandour a également tenu à s’exprimer sur les raisons de l’annulation du but espagnol dans la prolongation, et à justifier certaines autres de ses décisions. «Sur la première action qui a donné lieu à contestation (1er but refusé aux Espagnols) je suis très clair. J’ai décidé de siffler faute parce que j’ai clairement vu qu’un Espagnol (Helguera) agrippait avec une main un défenseur adverse», a dit M. Ghandour.

Selon le directeur de jeu égyptien, suite à cette faute, «le ballon est arrivé sur la tête d’un défenseur coréen et a fini au fond des filets». L’arbitre affirme qu’à ce moment là il n’a reçu aucune remontrance de joueur espagnol.

Quant à l’action au cours de laquelle l’Espagnol Joaquin a adressé un centre repris victorieusement de la tête par Morientes (ce qui eut été but en or) avant que l’arbitre assistant ne juge que le ballon avait au moment du centre franchi la ligne de but, M. Ghandour a estimé qu’une telle décision incombait à l’un de ses assistants.

«Je ne suis pas là pour juger ce type d’actions car je ne suis pas mieux placé qu’eux», a-t-il dit.
«Quand j’ai vu le drapeau se lever, j’ai immédiatement sifflé. Ce qui est arrivé est que après le coup de sifflet, le gardien de but coréen s’est arrêté et n’a pas fini son action. Il ne peut donc s’agir d’un but annulé. Car l’adversaire a marqué une fois le jeu interrompu», a ajouté M. Ghandour.

«Je comprends les protestations contre l’arbitre de ligne, mais pas celles à l’encontre de l’arbitre principal. L’arbitre principal n’a commis aucune erreur», a-t-il conclu.