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 Mondial 2002 / Le Tournoi / Historique
Le Tournoi
1986
Maradona: haut, très haut sur le toit du monde
Le meilleur, tout simplement. En 1986, Diego Armando Maradona trône haut, très haut sur le toit de la planète football. Jamais, sans doute, un joueur n’a ainsi pesé sur le jeu de son équipe. En sept matches, Maradona inscrit cinq buts et distille autant de passes décisives. Surtout, il émerge aux moments les plus importants. Contre l’Angleterre, en quarts de finale, il inscrit un but de la main et un second venu d’un autre monde (2-1). Contre la Belgique, en demi, il est l’auteur d’un nouveau et magnifique doublé (2-0). Contre l’Allemagne, enfin, il échappe une seule fois au marquage de Lothar Matthaüs, dont le génie créatif a été sacrifié à cette occasion, pour donner l’assist de la victoire à Jorge Burruchaga (3-2).
L’Argentine remporte ainsi son deuxième titre en trois Coupe du Monde, alors que l’Allemagne s’incline en finale pour la deuxième fois d’affilée. Mais, outre le sacre du Pibe de Oro, le Mundial mexicain laissera dans les mémoires une foule d’images, belles, drôles, poignantes, symboliques...
L’image de Jean-Marie Pfaff, meilleur gardien de la compétition. Talentueux et spectaculaire, il symbolise une équipe belge qui écrit au Mexique la plus belle page de son histoire, en se hissant jusqu’en demi-finale.
L’image de ce Danemark frais, joyeux et efficace... pendant trois matches. Trop confiants ou fatigués, les Scandinaves craquent en effet d’une pièce en huitièmes de finale, s’inclinant 5-1 contre l’Espagne de Butragueno (auteur de... 4 buts!).
L’image d’un Maroc qui, vainqueur du Portugal, termine premier d’un groupe qui comprend aussi l’Angleterre et la Pologne. Mais un Maroc qui devient surtout le premier pays africain à se qualifier pour le deuxième tour d’une phase finale.
L’image de Gary Lineker, véritable incarnation du fair-play, meilleur marqueur de la compétition (6 buts) alors que son équipe ne franchit pas le cap des quarts de finale.
L’image d’un quart de finale, le plus beau match du tournoi et, peut-être, de l’Histoire de la Coupe du Monde. 120 minutes de rêve entre la France et le Brésil puis une cruelle séance de tirs aux buts, parce qu’il faut bien désigner un vainqueur.
L’image d’une maison, enfin, la Casa Hogar. Fondation d’aide aux enfants mexicains défavorisés, créée à l’initiative de l’Union belge qui continue de s’en occuper tant financièrement que moralement. C’est peut-être ça, la plus belle image du Mundial...

Diego Maradona, la divine diva
Pour justifier son but, inscrit de la main contre l’Angleterre, il déclare: “Ce but, il a été marqué en partie par la main de Dieu, en partie par la tête de Maradona. ” Facile, bien sûr, mais tellement représentatif du personnage. Divin, Diego Maradona l’est par moment, surtout lors de ce Mundial 86. Insaisissable, El Pibe de Oro prouve d’ailleurs, lors du même match, qu’il n’a pas besoin de tricher pour inscrire des buts superbes et décisifs: partant du centre du terrain, il passe en revue toute la défense britannique avant de s’en aller battre Peter Shilton. Oui, mais voilà: trop souvent, la tête de Maradona n’est pas à la mesure de son talent. Emporté par le tourbillon d’une gloire cent fois méritée, Diego Maradona manquera ainsi ses multiples sorties. Drogue, dopage, accès de violence... De ce joueur surdoué, l’Histoire retiendra aussi l’image d’un enfant finalement beaucoup trop gâté. Cette image de diva l’empêchera sans doute d’acquérir la même aura qu’un certain Pelé. Mais il n’en est pas si loin...

Les rois sans couronne
En 1982, il était sans doute le meilleur joueur du monde, au sein d’une équipe de rêve qui se brisa les dents sur l’Allemagne de Schumacher. Quatre ans plus tard, Michel Platini a tout gagné: trois Ballons d’Or, le Championnat d’Europe des Nations et tous les titres possibles avec la Juventus de Turin. Fatigué, “sans essence dans le moteur”, selon ses propres mots, le capitaine des Bleus ne parvient cependant pas à porter son équipe jusqu’au bout de son rêve. Battu, à nouveau, par l’Allemagne après un match époustoufflant contre le Brésil, Michel Platini ne sera donc jamais Champion du Monde. Avant lui, d’autres rois étaient, déjà restés sans couronne: Sindelar, Kocsis, Kopa, Di Stefano, Eusebio... la consolation est mince, bien sûr, mais la galerie est superbe.

La fiche technique
Finale
Argentine 3-2 Allemagne à Mexico (Mexique)
Argentine: Pumpido, Cucciufo, Ruggieri, Brown, Olarticoechea, Batista, Giusti, Burruchaga (90e Trobbiani), Enrique, Maradona, Valdano.

Allemagne: Schumacher, Brehme, K. H. Förster, Jakobs, Briegel, Eder, Berthold, Matthäus, Magath (62e Hoeness), Rummenigge, Allofs (46e Völler).

Les buts: 22e Brown (1-0), 56e Valdano (2-0), 73e Rummenigge (2-1), 82e Völler (2-2), 84e Burruchaga (3-2)
Avertissements: Maradona, Olarticoechea, Enrique, Pumpido, Matthaäus, Briegel
Arbitre: M. Filho (Bré)
Assistance: 114.000
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