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 Mondial 2002 / Le Tournoi / Historique
Le Tournoi
1982
Chi va piano va sano...
Versée dans un groupe qui comprend la Pologne, le Cameroun et le Pérou, l’Italie commence le Mundial espagnol sur un mode mineur. Trois matches nuls et un plus grand nombre de buts marqués que les Africains permettent à une bien pâle Squadra de se passer le premier tour. Autre favori de l’épreuve, la RFA s’offre, elle aussi, quelques sueurs froides. Battue par l’Algérie de Rabah Madjer, elle s’impose à une Autriche très complaisante lors du dernier match de poule, écartant ainsi les Algériens, éliminés au goal-average.
Au stade suivant de l’épreuve, quatre groupes doivent livrer les demi-finalistes de la compétition. Surprenante, emmenée par un Zbigniew Boniek auteur d’un triplé contre la Belgique, la Pologne domine le groupe A. Solide et remarquablement organisée, la RFA fait de même dans le groupe B, malgré un nul concédé contre l’Angleterre. Les deux autres poules assistent au réveil de la France et de l’Italie. Enfin séduisants, s’appuyant sur la classe des Giresse, Trésor, Genghini, Tigana, Rocheteau et Platini, les Bleus imposent leurs vues à l’Autriche avant d’étriller (4-1) l’Irlande du Nord.
Mais c’est surtout la résurrection italienne qui impressionne. Difficiles vainqueurs de l’Argentine (2-1), les Transalpins livrent ensuite un match parfait contre le Brésil. A l’image d’un Paolo Rossi métamorphosé, auteur des trois buts (ses premiers du tournoi) de la victoire (3-2), la Squadra Azzurra impressionne tous les observateurs, qui n’hésitent plus, désormais, à la désigner comme la grande favorite de la compétition. Impression confirmée en demi-finale: contre la Pologne, Paolo Rossi sort facilement vainqueur du duel de buteurs qui l’oppose à “Zibi” Boniek. Le Turinois inscrit les deux seuls buts du match, propulsant ainsi ses couleurs au stade ultime de l’épreuve.
L’autre demi-finale est nettement plus indécise, certains la qualifieront même d’épique. Son scénario tient du thriller: le score, de 1-1 à la fin du temps réglementaire, passe à 3-1 après dix minutes de prolongation. La Mannschaft égalise cependant par Rummenigge et Fischer avant de l’emporter lors de la séance des tirs aux buts. Mais si cette rencontre entre dans l’Histoire de la Coupe du Monde, c’est surtout - et malheureusement - à cause de sa tristement célèbre 57e minute. Agressant véritablement Patrick Battiston, qui se présente seul à sa rencontre, Harald Schumacher met fin au Mundial du joueur français... en toute impunité. Il y a, heureusement, une justice: ce gardien-là ne mérite pas d’être couronné. Rossi, Tardelli et Altobelli y veillent le 11 juillet, au Stade Santiago Bernabeu. Le but de Breitner, à la 82e, n’y change rien: l’Italie est à nouveau la reine du football mondial.

Paolo Rossi, banni, discuté puis finalement adulé
Suspendu pendant deux longues saisons pour une sombre histoire de paris clandestins, Paolo Rossi revient à la compétition juste avant le Mundial espagnol. Trois matches de championnat et une rencontre de préparation suffisent à convaincre Enzo Bearzot, l’entraîneur de la sélection italienne: Rossi animera l’attaque de la Squadra Azzurra en terre ibérique. Indignation et protestations de la presse transalpine qui réclame la titularisation d’Altobelli. La pression qui repose sur les épaules de Bearzot est énorme et augmente encore lors du premier tour, quand Rossi livre trois premiers matches médiocres. Mais le réveil du Turinois n’en est que plus beau. Trois buts contre le Brésil, deux contre la Pologne et un en finale: Paolo Rossi est champion du monde et termine meilleur buteur du tournoi. Magnifique réponse...

Je payerai les frais de dentiste
France - Allemagne, demi-finale de la Coupe du Monde 82. Le score est de 1-1, il reste un peu plus d’une demi-heure à jouer. Lorsque Michel Platini lance Patrick Battiston en profondeur, tout le stade croit au second but des Bleus. Mais le tir de “Battiste” frôle le montant de Schumacher, sorti à sa rencontre... de manière scandaleuse. Les images sont claires: jamais le gardien allemand ne cherche à jouer la ballon. Il veut frapper le joueur et, si possible, lui faire mal. Qu’il se rassure: il est parvenu à ses fins. Embarqué sur une civière, Battiston passera toute la nuit à l’hôpital. ´Si vraiment ça peut lui faire plaisir, je lui payerai ses frais de dentiste”, déclarera Schumacher à l’issue de la rencontre. Ridicule...

La fiche technique
Finale
Italie 3-1 Allemagne à Madrid (Espagne)
Italie: Zoff, Gentile, Collovati, Scirea, Cabrini, Oriali, Tardelli, Bergomi, Conti, Rossi, Graziani (6e Altobelli, 88e Causio).
Allemagne: Schumacher, Kaltz, Stielike, K. H. Förster, B. Förster, Dremmler (62e Hrubesch), Briegel, Breitner, Littbarski, Fischer, Rummenigge (70e H. Müller).

Les buts: 57e Rossi (1-0), 69e Tardelli (2-0), 81e Altobelli (3-0), 83e Breitner (3-1)
Avertissements: Oriali, Conti, Dremmler, Littbarski, Stielike.
Arbitre: M. Coehlo (Bré)
Assistance: 90.089
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