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 Mondial 2002 / Le Tournoi / Historique
Le Tournoi
1970
Le Brésil ne joue pas: il vole !
Emmené par Jaïrzinho et un Pelé au sommet de son art, le Brésil survole littéralement les trois premiers tours de la compétition. Dans le groupe 3, pourtant le plus difficile de tous, il impose successivement ses vues à la Tchéquoslovaquie, à l’Angleterre et à la Roumanie, en donnant, par moments, l’impression de s’amuser avec ses adversaires.
En quart de finale, la sélection auriverde passe la vitesse supérieure. Trop naïfs, les modestes Péruviens ne peuvent rien faire pour empêcher l’irrésistible marche en avant des Cariocas (4-2). Au tour suivant, l’Uruguay fait à peine mieux (3-1).
Si la présence de la Seleçao en finale ne souffre donc d’aucune discussion, l’Italie, l’Allemagne et l’Angleterre se livrent par contre des duels titanesques pour gagner le droit de défier les Sud-Américains au Stade Aztèque de Mexico.
En quart de finale, on assiste ainsi à une fabuleuse rencontre entre Anglais et Allemands, remake de la finale d’il y a quatre ans. Menant 0-2 à l’heure de jeu, les Britanniques ne peuvent empêcher le retour de la Mannschaft, signé Beckenbauer et Seeler. Comme à Wembley, les deux équipes doivent donc disputer une prolongation. Mais, cette fois, ce sont les Germaniques qui imposent leur loi, grâce à leur buteur Gerd Müller qui terminera d'ailleurs meilleur réalisateur du tournoi, avec dix roses.
Au tour suivant, on assiste à ce que certains considèreront par la suite comme le plus grand match du siècle. Alors que l’Italie, menant 1-0 depuis la 8e minute, croit avoir match gagné, Schnellinger égalise à quelques secondes de la fin du temps réglementaire (1-1). Le score final est de... 4-3: cinq buts sont donc marqués durant la prolongation! C’est Müller qui ouvre le bal à la 96e, avant que Burgnich ne rétablisse l’égalité deux minutes plus tard. Riva fait 3-2 à la 104e, puis Müller égalise de nouveau à la 110e. Enfin, c’est Gianni Rivera qui porte le coup de grâce à la Mannschaft, à la 112e minute, au grand dam de Franz Beckenbauer, capitaine courageux, qui devra encore patienter quatre ans avant de voir son talent récompensé.
La Squadra Azzurra retrouve en finale un Brésil qui a charmé le public mexicain par son efficacité offensive. En cinq rencontres, Pelé et les siens ont inscrit la bagatelle de 15 buts. L’Italie en prendra un de plus que la moyenne, soit quatre. Une heure durant, pourtant, les Transalpins font illusion. A la 37e, Boninsegna a même répondu au but d’ouverture de Pelé, profitant d’un relâchement coupable de la défense auriverde. C’est la seule fois, ou presque, que le gardien Félix est mis à contribution.
Tout le reste du match se résume en effet à une domination brésilienne, qui devient furia lors des 24 dernières minutes. Gerson (66e), Jaïrzinho (71e) et Carlos Alberto (87e) assènent ainsi les coups de grâce à une équipe italienne fatiguée par son trop long parcours. Pelé, lui, est dans tous les bons coups: premier marqueur du match, il se transforme en passeur lors des deux derniers buts.
Le Brésil remporte ainsi sa troisième Coupe Jules Rimet, qu’il s’approprie donc définitivement.

La star ? Pelé, bien sûr...
Comment décrire ce que représente Pelé aux yeux de tous les amateurs de ballon rond? Quels superlatifs employer pour retracer la carrière de ce footballeur de légende? Qu’écrire de plus que tout ce qui a déjà été écrit sur Edson Arantes Do Nascimento? On dit souvent que les chiffres parlent plus que n’importe quel discours. Alors en voici deux, choisis parmi les dizaines qui ont jalonné son parcours: en 1.322 matches, Pelé a inscrit
1. 285 buts. Edifiant...

Franz Beckenbauer, ce héros
L’Histoire ne retient souvent que le nom
des vainqueurs. Il est pourtant une place
privilégiée pour quelques perdants,
ceux qui n’ont rendu les armes
qu’avec un héroïsme exceptionnel.
Franz Beckenbauer est un de ceux-là.
En demi-finale, contre l’Italie,
celui qu’on n’appelle pas encore
le Kaiser se luxe l’épaule mais refuse de quitter
le terrain. Jusqu’au bout des 120 minutes
de ce match fou, fou, fou, le libero allemand
tentera donc de contrer les Riva,
Rivera et autres Burnich et Boninsegna...
En vain.

La fiche technique
Finale
Brésil 4-1 Italie à Mexico (Mexique)
Brésil: Félix, Carlos Alberto, Piazza, Brito, Everaldo, Clodoaldo, Gerson, Rivelino, Jaïrzinho, Tostao, Pelé.

Italie: Albertosi, Burgnich, Cera, Rosato, Facchetti, Bertini (75e Juliano), Domenghini, Mazzola, De Sisti, Boninsegna (94e Rivera), Riva.

Les buts: 17e Pelé (1-0), 37e Boninsegna (1-1), 65e Gerson (2-1), 71e Jaïrzinho (3-1), 87e Carlos Alberto (4-1).
Avertissements: Rivelino, Burgnich.
Arbitre: M. Glückner (RDA).
Assistance: 107. 000.
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