La section des Diables Rouges
L'actualité journalière du mondial
Calendrier et résultats des matches
Les équipes, les arbitres, les stades
Les statistiques
Dossiers et articles de fond
Les programmes, le calendrier
Informations générales et documentation
 Mondial 2002 / Le Tournoi / Historique
Le Tournoi
1974
Et Beckenbauer devient le Kaiser
Haan, Krol, Neeskens, Rensenbrink, Cruyff... Tant de stars, tant de rois qui quittent le sol allemand sans la couronne qui leur semblait promise. Au soir du 7 juillet, à Munich, les Pays-Bas viennent en effet de s’incliner devant l’Allemagne, sur le score de 2-1. A l’image de Johan Cruyff, leur figure de proue, ils viennent de passer à côté du seul match qu’il leur était interdit de manquer. Au départ de ce neuvième Mondial, les Bataves ne sont pourtant pas désignés comme les favoris de l’épreuve. C’est à la RFA, organisatrice de l’événement, que revient en effet ce titre théorique.
Au fil des matches, cependant, la Mannschaft va perdre ce statut. En cause, tout d’abord, son pénible premier tour. Difficiles vainqueurs du Chili, Franz Beckenbauer et ses équipiers subissent surtout, à cette occasion, une défaite - historique - contre l’Allemagne de l’Est. Mais c’est surtout le jeu pratiqué par les Néerlandais qui fait perdre aux Teutons leur étiquette de favoris. Fins techniciens, enthousiastes, efficaces, les Oranje recueillent peu à peu la sympathie du public local.
Au second tour, malgré les difficultés rencontrées pour venir à bout d’une RDA survoltée et d’un Brésil en net déclin, les Pays-Bas terminent largement en tête de leur poule, inscrivant huit buts et n’en encaissant aucun. Contre l’Argentine, surtout, ils offrent aux 20.000 supporters néerlandais venus les encourager un véritable récital de football en mouvement. A l’issue de ce match, qu’ils remportent 4-0, on se demande qui pourrait leur barrer la route de la victoire finale.
Dans l’autre groupe, cependant, l’Allemagne trouve lentement son rythme de croisière. S’appuyant sur l’ossature du Bayern Munich, sacré champion d’Europe quelques semaines plus tôt (six joueurs bavarois disputeront la finale), la Mannschaft tient à confirmer que son titre de Championne d’Europe des Nations, acquis deux ans plus tôt, n’était pas le fruit du hasard. Contre la Yougoslavie, elle se reforge un moral (2-0). Sous des trombres d’eau, elle vient ensuite à bout de la Suède, au bout d’un match épique (4-2). Elle dicte enfin sa loi à une Pologne particulièrement accrocheuse, sur un terrain inondé, à la limite du praticable. Elle décroche donc le second ticket pour la finale, offrant à son capitaine Franz Beckenbauer le droit de contester à Johan Cruyff le titre de meilleur joueur de la planète.
Lors de la finale tant attendue, c’est le Batave qui marque le premier point. Dès la 1e minute, Cruyff transperce la défense germanique et est arrêté fautivement par Berti Vogts dans le rectangle. Neeskens transforme le coup de réparation, ouvrant ainsi aux Oranje une voie royale vers le titre. Du moins le croit-il. A la 25e, en effet, Breitner rétablit l’égalité, avant que l’incontournable Gerd Müller ne mette un terme aux rêves de conquête des Bataves, juste avant la pause (43e). Après son coup d’éclat de la première minute, Johan Cruyff s’est éteint progressivement. Franz Beckenbauer, lui, a rayonné sur le jeu allemand durant toute la rencontre: le Kaiser coiffe sa première couronne.

Les temps changent
Désormais privé de son roi Pelé,
ce Brésil qui enthousiasmait encore les foules
il y a quatre ans, ne montre qu’un bien pâle
visage lors du Mondial allemand.
Incapables de dicter leur loi à l’Écosse
et à la Yougoslavie, les Cariocas affichent
surtout leurs faiblesses au deuxième tour,
lorsqu’ils subissent la loi des Pays-Bas.
Mais, sur le sol allemand, les triples champions
du monde ne perdent pas que leur sceptre:
ils abandonnent aussi leur réputation.
Oublié, le football champagne de la génération Pelé: Jaïrzinho et ses équipiers pratiquent
désormais un jeu dur et physique
qui ne colle pas du tout à leur image.
Les temps changent...

Entre Cruyff ou Beckenbauer, les coeurs balancent
S’il ne fallait en choisir qu’un, lequel serait-ce? Johan Cruyff, organisateur et buteur de la séduisante équipe néerlandaise? Ou Franz Beckenbauer, libero et créateur de la solide formation allemande? Sur base des seuls critères sportifs, le défenseur du Bayern prend un avantage décisif sur le Batave lors de cette neuvième Coupe du Monde. Mais sur leurs qualités intrinsèques, abstraction faite de leur énorme palmarès respectif, dieu qu’il est difficile de départager ces deux joueurs d’exception...

La fiche technique
Finale
Allemagne 2-1 Pays-Bas à Munich (Allemagne)
Allemagne: Maier, Vogts, Schwarzenbeck, Beckenbauer, Breitner, Hoeness, Bonhof, Overath, Grabowski, Müller, Hölzenbein.
Pays-Bas: Jongbloed, Suurbier, Rijsbergen (68e De Jong), Haan, Krol, Jansen, Van Hanegem, Neeskens, Rep, Cruyff, Rensenbrink (46e Van de Kerkhof).

Les buts: 1e Neeskens sur pen. (0-1), 25e Breitner sur pen. (1-1), 43e Müller (2-1).
Avertissements: Vogts, Van Hanegem, Neeskens, Cruyff.
Arbitre: M. Taylor (G-B).
Assistance: 79. 000.
Stades & Villes
Busan
Daegu
Daejeon
Gwangju
Ibaraki
Incheon
Jeonju
Kobe
Miyagi
Niigata
Oita
Osaka
Saitama
Sapporo
Seogwipo
Seoul
Shizuoka
Suwon
Ulsan
Yokohama
Historique
1998
1994
1990
1986
1982
1978
1974
1970
1966
1962
1958
1954
1950
1938
1934
1930
Lire nos dossiers
A B C D E F G H
France Sénégal Espagne Slovénie Brésil Turquie Corée du Sud Pologne Allemagne Arabie saoudite Argentine Nigeria Italie Equateur Japon Belgique
Uruguay Danemark Paraguay Afrique du Sud Chine Costa Rica Etats-Unis Portugal Irlande Cameroun Angleterre Suède Croatie Mexique Russie Tunisie

© 2002 SAIPM – dhnet.be / lalibre.be
Contactez-nous: dh.multimedia@saipm.com / llb.internet@saipm.com
Consulting and part of development by VAlain sa
Qui est Qui dans l'équipe web ?

Site optimisé pour une résolution écran de 800 x 600
Crédits photos : Photo News, EPA, Belga, DH

Ce site est protégé par le droit d'auteursCe site est protégé
par le droit d’auteurs