Eric Van Meir présente la particularité d’avoir participé à deux Coupes du monde... sans avoir eu le bonheur de monter au jeu une seule minute. A 34 ans, le costaud anversois entretient le doux espoir de conclure sa carrière internationale par cet honneur. Pourtant, au retour du Mondial français, il avait renoncé à l’équipe nationale sous l'ère de Georges Leekens. Par la suite, Van Meir s’est laissé fléchir par Robert Waseige, assurément plus fin psychologue que son prédécesseur. Cantonné d'abord dans un rôle de substitut de Lorenzo Staelens, il prit la relève immédiatement après la retraite de ce dernier. Cette valeur sûre de notre football dispose de qualités indéniables, telles qu'un marquage irréprochable, un degré d'anticipation élevé et un coup tête fabuleux sur phase arrêtée. Il peut aussi se révéler être un grand convertisseur de coups-francs. Seule point noire, les années qui passent ralentissent quelque peu les réflexes et la vitesse d'exécution de ce libero buteur. Ce pourrait être un danger face à de petits formats rapides et mobiles tels que les Japonais!