Deux grands pays organisateurs,23 joueurs, des tests sanguins, etc...
BRUXELLES La Coupe du Monde qui se déroulera du 31 mai au 30 juin sera celle de toutes les nouveautés. D'abord, c'est la première fois que le continent asiatique (qui abrite 60% de la population mondiale) accueille cet événement jusqu'ici réservé à l'Europe et à l'Amérique. C'est aussi la première fois que le Mondial est co-organisé par deux pays. La Corée et le Japon, rivaux éternels, n'ont pas été départagés et ont donc dû s'entendre, ce qui ne va pas sans créer quelques problèmes (pour l'anecdote, les systèmes GSM, par exemple, ne sont pas compatibles entre les deux pays...)
Autre première: vingt nouveaux stades ont été construits (ou quasi complètement rénovés) pour accueillir les trente-deux équipes. Avec des merveilles de technologie, comme à Sapporo, dans le nord du Japon, le terrain peut être placé sur coussins d'air pour prendre le soleil... Au niveau sportif, c'est la première compétition où chaque équipe aura 23 joueurs (dont trois gardiens), répondant ainsi à la demande de nombreux sélectionneurs qui pourront disposer de 20 joueurs de champ (deux solutions pour chaque poste). C'est aussi la première fois que le vainqueur ne sera pas qualifié d'office pour l'édition suivante, histoire qu'il ne soit pas obligé de multiplier les matchs amicaux peu intéressants financièrement.
Autre nouveauté importante: l'instauration des tests sanguins dans les contrôles anti-dopage. Grand cheval de bataille de Michel D'Hooghe, président de la Commission médicale de la FIFA, la lutte contre le dopage se vit donc renforcée. Outre le contrôle systématique de deux joueurs de chaque équipe lors de tous les matchs, des contrôles inopinés peuvent aussi être pratiqués de manière improvisée durant les entraînements des équipes. Les Belges, par exemple, ont été contrôlés de la sorte avant le match contre la Slovaquie.
Berti Christophe