La présence d'EPO (érythropoïétine) sera recherchée lors des contrôles antidopage effectués pendant la phase finale, annonce Michel D'Hooghe, président de la commission médicale de la Fédération internationale de football. Cette recherche de l'EPO, une première dans le monde du football, sera effectuée au moyen de la méthode de détection urinaire française. " J'ai lu le rapport technique du directeur de la commission médicale du Comité International Olympique (CIO), qui a opté pour un double contrôle sang-urine. Mais, nous n'utilisons pas les contrôles sanguins à la FIFA", a ajouté le Michel D'Hooghe. Conscient des risques de recours juridiques, la méthode française faisant l'objet de divers contentieux, le président de la commission médicale de la FIFA est néanmoins fermement décidé. " Il ne me semble pas possible aujourd'hui, et alors que l'EPO est sur la liste des produits interdits, de mettre en place des contrôles sérieux sans la rechercher. Je mène ce combat et j'irai jusqu'au bout", a-t-il souligné.