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Irlande (Groupe E)
Tout savoir sur l'Irlande
Mc Carthy prolonge de deux ans (17/06/2002)
Mick McCarthy a décidé de poursuivre encore deux ans sa mission au poste de sélectionneur de l’Eire, éliminée dimanche en huitième de finale du Mondial aux tirs au but par l’Espagne (3-2), a indiqué lundi la Fédération irlandaise de football (FAI). Nous sommes très satisfaits que Mick ait donné son accord pour rester en poste encore deux ans, a déclaré un porte-parole de la FAI. Nous savons qu’il a sérieusement reconsidéré la situation après l’affaire Roy Keane. C’est une bonne chose pour le football irlandais qu’il reste, a-t-il ajouté.
McCarthy, 43 ans, qui avait succédé à Jacky Charlton en 1996, a connu un début de Mondial 2002 difficile avec un conflit avec son capitaine et joueur emblématique, Roy Keane. Le Mancunien, coupable d’insultes envers son sélectionneur, avait finalement été renvoyé au pays et la sélection irlandaise avait disputé la compétition avec 22 joueurs. Après un bon parcours en Asie, McCarthy pense que sa jeune équipe a une chance à jouer lors du Championnat d’Europe des nations en 2004, au Portugal, a ajouté le porte-parole de la FAI. McCarthy est le troisième sélectionneur de l’Eire en 22 ans. Charlton avait succédé à Eoin Hand en 1986.
L'Espagne se qualifie et remercie Casilas (16 juin)
L’Espagne s’est qualifiée pour les quarts de finale en battant l’Eire 3 tirs au but à 2 (1-1 après prolongation), dimanche à Suwon. Les Espagnols ont ouvert le score d’entrée grâce à Fernando Morientes, qui a réussi son troisième but du tournoi dès la 8e minute de jeu. Un autre joueur du Real Madrid, le gardien Iker Casillas s’est ensuite mis en évidence en détournant un premier penalty de Ian Harte à la 62e avant de s’incliner sur un second penalty de Robbie Keane (90e).
La séance de tirs au but donnait également lieu à un grand suspense, Casillas réussissant deux arrêts décisifs avant le 5e tir victorieux de Gaizka Mendieta.
Les Espagnols Hierro, Baraja et Mendieta ont réussi leur tir au but alors que Juanfran et Valeron tiraient à côté.
Pour les Irlandais, Keane et Finnan étaient les seuls à tromper Casillas qui arrêtait les essais de Connoly et Kilbane alors que Holland tirait à côté.
Eliminés au premier tour en 1998, les Espagnols, qui pour la première fois depuis 52 ans ont remporté leur premier match de poule, disputeront le sixième quart de finale de leur histoire, leur meilleur résultat étant jusqu’à présent une place en demi-finales en 1950.
Les Espagnols rejoignent ainsi l’Allemagne, l’Angleterre et le Sénégal en quart de finale où ils seront opposés au vainqueur du match entre la Corée du sud et l’Italie.
L'Espagne se méfie des verts (15/06)
L'Espagne, désormais au premier rang des favoris du Mondial juste derrière le Brésil, a de nombreux atouts pour écarter l'Irlande dimanche et enlever une place en quart de finale de la Coupe du monde.
Forte d'une confiance inédite, d'une puissance offensive que beaucoup d'autres formations lui envient, de neuf buts inscrits en trois matches, la Seleccion aborde son huitième de finale en position idéale. Elle a réussi son meilleur départ dans un Mondial depuis sa première campagne de 1950. En face, l'Irlande privée de son capitaine Roy Keane a bataillé contre l'Allemagne et le Cameroun (deux nults 1-1) avant de se qualifier aux dépens de l'Arabie saoudite 3-0.
Mais dans une compétition riche en surprises et fatale aux équipes les plus cotées, le coach espagnol Jose Antonio Camacho redouble de méfiance.
"Par le passé, les équipes espagnoles n'ont pas respecté les équipes plus 'petites' et l'ont payé", a-t-il rappelé avant le départ de la formation de son camp d'entraînement d'Ulsan. "Nous avons réussi un très bon départ dans la compétition mais tout ce que nous avons fait, c'est de remplir notre premier objectif. Nous jouons bien mais notre adversaire est en forme lui aussi et il fera tout pour nous arrêter."
L'Eire n'est pas une inconnue à ce stade d'une Coupe du monde. En 1990, pour sa première participation, elle avait atteint les quarts de finale. Quatre ans plus tard, elle avait déjà passé le premier tour.
Sous la houlette de Mick McCarthy, son actuel entraîneur, elle s'est qualifiée pour la phase finale dans un groupe comprenant le Portugal et les Pays-Bas.
Et l'absence de Roy Keane, renvoyé chez lui après avoir insulté son coach, a eu pour effet de resserrer les rangs de l'équipe.
"Les gens ne pensaient pas qu'on arriverait où nous sommes. Ils pensaient qu'on serait battus dans les deux premiers matches", souligne McCarthy, qui devrait renouveler sa confiance aux guerriers du premier tour. "Nous nous battons sans cesse contre les critiques et les sceptiques. Et nous le faisons bien", insiste McCarthy. Le coach irlandais tablera sans doute sur la vitesse de ses attaquants Damien Duff et Robbie Keane pour gêner le noyau dur de la défense espagnole composée de deux joueurs relativement âgés, Miguel Angel Nadal, 35 ans, et Fernando Hierro, 34 ans.
Mais Nadal et Hierro, ainsi que Luis Enrique, ont une expérience à faire partager à leurs équipiers: ils étaient dans l'équipe d'Espagne qui domina l'Irlande 3-1 à Lansdowne Road en 1993, lors du dernier face-à-face entre les deux équipes. Tous trois devraient être alignés dimanche. Car si Camacho a laissé au repos huit joueurs contre l'Afrique du Sud dans le dernier match du premier tour, il devrait recomposer une équipe première sémillante, avec Fernando Morientes à la pointe de l'attaque, aux dépens de Diego Tristan qui soigne des blessures à la cheville et à l'aine.
Trois buts et puis c'est tout... (11 juin)
L’Irlande s’est qualifiée pour les huitièmes de finale en battant l’Arabie saoudite 3 à 0 (1-0), mardi soir à Yokohama, lors de la dernière journée du groupe E pour accompagner l’Allemagne au deuxième tour. L’Arabie, déjà éliminée avant la rencontre, quitte le Mondial asiatique sans avoir marqué une seule fois, et avec le triste souvenir d’avoir encaissé 8 buts lors de sa première sortie face à l’Allemagne.
Dès la 7e minute, Robbie Keane ouvrait le score pour l’Eire en reprenant de volée une longue passe transversale de Gary Kelly. Les Saoudiens, qui jouaient pour l’honneur, réagissaient par plusieurs raids d’Al Temyat, Al Yami et Al Jahani. Mais leurs tirs, quand ils étaient cadrés, se heurtaient le plus souvent à Shay Given, le gardien irlandais.
La pluie tombait sur l’International Stadium, sans refroidir l’ardeur des 7000 supporteurs irlandais.
Les Saoudiens tentaient de construire et souffraient visiblement de l’absence de leurs deux principaux attaquants: l’avant-centre Sami Al Jaber, opéré de l’appendicite samedi matin à Tokyo, et Obeid Al Dossary (déchirure des ligaments du genou gauche).
Chez les Verts, Gary Kelly restait maître de l’aile droite, mais ses centres ne trouvaient personne et la pause était sifflé sur un petit avantage pour l’Eire.
A la reprise, la pluie ayant cessé, Robbie Keane n’était pas loin de rééditer son coup du début de match: un tir du gauche passait à quelques centimètres de la cage d’Al Deayea. Mais c’est Gary Breen qui doublait la mise pour l’Irlande (62e) et deux minutes plus tard Niall Quinn, entré en seconde période, manquait de peu de marquer d’un tir tendu en pleine course.
Le sursaut d’orgueil des Saoudiens par Al Yami se heurtait plusieurs fois encore à Given. L’entraîneur saoudien Nasser Al Johar tentait bien de renforcer son attaque en faisant entrer Al Dosary et Al Shlhoub, mais sans résultat.
Ce sont au contraire les Irlandais, par Damien Dull, qui aggravait l’addition en trompant une troisième fois Al Deayea à la 89e minute.
L’Eire, qui n’avait jamais réussi à marquer plus d’un but par match en Coupe du monde, a ainsi fêté dignement sa qualification en 8e de finale.
Allemagne-Eire: un nul au goût de victoire pour les Irlandais (06/06/2002)
Il ne faudrait pas en vouloir aux lecteurs des deux côtés de la Mer d’Irlande s’ils pensent que l’Eire a battu l’Allemagne mercredi au mondial-2002 de football tant la presse britannique commente le match nul (1-1) obtenu par les Irlandais sur l’air des lampions. «Keane la joie», titrent à l’unisson le Sun, plus fort tirage de Grande-Bretagne, et son rival le Daily Mirror en hommage au buteur Robby Keane, auteur du but égalisateur à quelques secondes du coup de sifflet final.
Une manière aussi de gausser sur l’autre Keane, Roy, le capitaine déchu de l’Eire, déserteur puis banni de l’équipe avant le Mondial après une violente altercation avec le sélectionneur Mick McCarthy. Même inspiration pour The Guardian: «Le Keane est mort, vive le Keane».
En Irlande même, le Irish Examiner consacre l’intégralité de sa une au match sous le titre «La fierté et la gloire». «L’Eire a été tout simplement magnifique, commente le journal. Elle aurait mérité la victoire. Le but est venu quand tout semblait perdu».
«Ils ont refusé ce qui paraissait inévitable et leur glorieux esprit de combat a été récompensé par une action d’une qualité rare et un but en or massif», ajoute-t-il.
Allemagne - Irlande 1-1: le jusqu’au-boutisme paye toujours !
(05/06/2002)
Oliver Kahn aura tout fait pour éviter le nul
Au début de la rencontre, on avait une pensée pour le vétéran Steve Staunton qui jouait son centième match pour le compte de l’Irlande du sud. On était en droit de s’attendre à un engagement de tout instant et un don de soi sans faille. Si les joueurs y allaient gaiement, on s’ennuyait un peu après le premier quart d’heure de jeu. Cependant, à la 19e, Klose s’envola dans les airs pour crucifier Given, de la tête, sur un centre millimétré de Ballack. Ian Harte était pris en faute et les Allemands prenait les commandes du match. Avec quatre buts au compte-heure, il devient difficile de rattraper le solide teuton. Vieiri et Tomasson sont prévenus au moins. Moins de cinq minutes plus tard, une reprise de Holland faillit faire mouche. A quelques centimètres près, le joueur d’Ipswich rééditait son exploit du Cameroun.
Une fois leur but marqué, les Allemands se sont logiquement mis à reculer dans le jeu pour laisser venir l’Eire. Bien regroupé et dangereux en contre, les joueurs de Rudi Voeller pouvaient voir venir ! Les Irlandais, excellents sur les flancs, manquaient cruellement de présence dans le rectangle adverse. Souvent, aussi, Oliver Kahn se montrait impérial dans ses sorties aériennes ou à terre. C’est sur ce score de 1-0 que les deux équipes regagnèrent les vestiaires.
Avec, virtuellement, un point sur six, les Irlandais se devaient de réagir rapidement au risque de déjà compromettre leur situation. En début de seconde période, le pressing des Allemands se faisaient plus haut mais ces derniers laissaient le soin aux hommes de Mc Carthy de faire le jeu. Après dix minutes de jeu en seconde période, Duff hérita d’une superbe opportunité mais Oliver Kahn confirma qu’il était bel et bien un des meilleurs portiers réunis en Corée et au Japon.
A la 65e minute, on avait rien d’autres à se mettre sous la dent et les Irlandais semblaient se casser la figure contre le mur défensif teuton principalement érigé par Ramelow et l’interminable Metzelder. Et c’est Jancker qui faillit mettre sur le velours la RFA suite à une déviation intelligente de Ballack intenable ce mercredi. La partie prenait alors la tournure d’une bagarre où l’intimidation était de mise entre acteurs. Robbie Keane tenta encore plusieurs fois de tromper la vigilance du portier allemand mais sans réel succès.
Les Irlandais se firent mal jusqu’au bout mais l’inverse n’aurait pas été normal. Alors que le banc du trèfle à quatre feuilles se rongeait les ongles jusqu’à l’os, l’inévitable Robbie Keane envoya les siens au paradis en reprenant une belle déviation de Cunningham. Cette fois-ci la balle ricocha sur le piquet avant de faire trembler les filets. C’était somme toute mérité.
L’Allemagne devra donc encore patienter avant d’être qualifiée et l’Irlande entretient le feu de l’espoir. Ce groupe E est bien passionnant. Ce résultat, en tout cas, ne fait pas les affaires du Cameroun...
Laurent Depré
Un beau duel en perspective (05/06/2002)
Bien embarquée dans le Mondial après la correction infligée à l’Arabie saoudite (8-0), l’Allemagne, au sein de laquelle paraît régner une saine ambiance loin du tumulte de l’Euro 2000, veut décrocher dès ce mercredi face à l’Eire son ticket pour les 8e de finale.
Les Allemands sont toutefois bien conscients que l’Eire est d’un tout autre calibre que les Saoudiens, dixit le sélectionneur Rudi Voeller. Cela tombe bien: la formation irlandaise se sait aussi d’un autre niveau que ce bien faible compétiteur, affirme son coach Mick McCarthy. Il ajoute que le onze du trèfle a l’avantage d’avoir connu un premier match difficile. Préposé à refroidir les têtes, Voeller a donc fort logiquement mis en garde: Il serait fatal de croire à une promenade contre les Irlandais. Aucun des joueurs allemands ne se risquerait d’ailleurs, en public, à évoquer un tel scénario. Nous avons donné quelques signes montrant qu’il faudra compter avec nous. Mais cela ne vaut que si nous confirmons. Et ce n’est que si nous atteignons les huitièmes de finale que nous pourrons commencer à nous estimer heureux, a ainsi affirmé le milieu de terrain de Liverpool Dietmar Hamann.
C’est une équipe très robuste, très forte dans les duels, qui aura la confiance après son bon résultat contre le Cameroun (1-1). Ils auront certes du respect pour nous, mais ils n’auront pas peur, a renchéri l’autre milieu, Bernd Schneider. C’est à croire que la vedette de Leverkusen a deviné les propos -certes prévisibles- de McCarthy: Pourquoi devrions-nous avoir peur d’eux alors que nous nous sommes extraits d’un groupe de qualification où figuraient les Pays-Bas et le Portugal, qui sont plus forts que l’Allemagne en ce moment ?
L’Allemagne est bien loin, en effet, de retrouver son statut d’épouvantail, mais elle donne en tout cas l’image d’une équipe soudée. Cette première victoire, nous la devons aux onze joueurs sur le terrain, mais aussi à tous les autres, a par exemple souligné Schneider. Ici, contrairement au Mondial en France, où nous avions de surcroît un statut de favori, et à l’Euro 2000, il n’y a pas de stars, a aussi fait valoir le milieu défensif Jens Jeremies qui a tout à fait accepté son rôle de remplaçant. Le joueur du Bayern Munich sait quelque chose des errements de la Nationalmannschaft. Il en avait publiquement dénoncé l’état pitoyable avant le début de l’Euro 2000. Juste prophétie: l’équipe entraînée par le malheureux Erich Ribbeck ne franchissait pas le premier tour.
C’est donc tout le mérite de Voeller que d’avoir rétabli l’esprit d’équipe, vanté par tous, et né cet hiver entre Kiev et Dortmund, dans l’énorme pression des barrages contre l’Ukraine. Pour l’instant, il tient toujours.
L'Irlande ne craint pas l'Allemagne (03/06)
Le sélectionneur irlandais Mick McCarthy, satisfait de la prestation de son équipe contre le Cameroun (1-1), ne semble pas craindre l’Allemagne, qui fait pourtant figure d’épouvantail dans ce groupe E après avoir passé un 8-0 à l’Arabie saoudite pour son entrée en lice. «Pourquoi devrions nous avoir peur d’eux alors que nous nous sommes extraits d’un groupe de qualification où figuraient les Pays-Bas et le Portugal, qui sont plus forts que l’Allemagne en ce moment», a demandé dimanche McCarthy aux journalistes. «Les Allemands ont été très performants dans le dernier geste, mais mercredi, ils se heurteront à une défense d’un autre niveau», a averti McCarthy avant la confrontation de mercredi à Ibaraki.
Le sélectionneur irlandais a reçu de bonnes nouvelles de son gardien Shay Given, touché à une hanche samedi dans un choc avec deux joueurs camerounais, mais qui devrait tenir sans problème sa place dans les buts. Les arrières latéraux Steve Finnan et Ian Harte devraient aussi débuter la rencontre. Le milieu de terrain Jason McAteer, touché de nouveau au genou gauche samedi et sorti à la mi-temps, ne devrait pas être aligné.
Irlande-Cameroun 1-1: un nul logique (01/06/2002)
Le Cameroun et l’Eire ont fait match nul, ce samedi à Niigata, pour la première rencontre de la Coupe du monde sur le territoire japonais, dans une partie rendue agréable par des Africains un peu justes physiquement en seconde mi-temps. Les Camerounais ont cru pouvoir renouveler la performance du Sénégal, vainqueur de la France (1-0) lors du match d’ouverture.
Ils ont même poussé l’imitation jusqu’à effectuer la danse du maillot des Sénégalais lorsqu’ils ont ouvert la marque. A la 39e minute, Samuel Etoo affolait la défense irlandaise sur la droite de la surface de réparation et servait Patrick Mboma dans l’axe. Un contrôle orienté du joueur de Sunderland, qui a évolué dans le Championnat nippon, mettait Shay Given hors de portée du ballon.
Ce but était en fait une juste récompense pour la meilleure équipe de cette première période. Enthousiastes, rapides et techniques, les vainqueurs des deux dernières Coupes d’Afrique des nations se montraient les plus dangereux, à l’image de Etoo, qui butait sur Given après un une-deux parfait avec Mboma.
Rendus muets par ce but, les 5000 supporteurs irlandais explosaient peu après le retour des vestiaires, grâce à leur meilleur joueur, Matt Holland, qui égalisait d’une superbe volée du droit de 20 mètres.
Les Lions indomptables, vêtus d’un inhabituel maillot blanc, marquaient le coup quelques minutes, mais retrouvaient rapidement leur jeu léché et alléchant. Ils se heurtaient à des Irlandais qui avaient choisi le contre pour répliquer. Orphelin de Roy Keane, évincé par le sélectionneur puis jugé indésirable par ses coéquipiers, l’Eire croyait un instant tenir son sauveur avec son homonyme Robbie Keane, mais son tir frappait le poteau gauche de Alioum Boukar (80).
Reactions-Vestiaires
Winfried Schaefer: Nous étions aujourd'hui dans le rôle de favori: une situation à laquelle il n'est pas facile de faire face. Maintenant, le match contre l'Allemagne s'annonce comme une rencontre décisive. Nous voulions l'éviter, mais si nous avons besoin de points, je veux les prendre car, finalement, je suis l'entraîneur du Cameroun.
Samuel Etoo: En première mi-temps, nous avons très bien joué mais, en seconde, ça ne tournait plus tellement bien. Un point est toujours mieux que rien. Maintenant, il faut qu'on gagne contre l'Arabie saoudite.
Matt Holland: En deuxième mi-temps, nous avons eu de nombreuses occasions et nous aurions dû faire la décision. Pour un début, c'est un bon résultat. Il reste encore deux matches à disputer.
Le Cameroun craint l'Irlande (1/06)
Le sélectionneur allemand de l’équipe du Cameroun, Wilfried Schaefer craint l’Eire pour son premier match de la Coupe du monde de football, samedi à Niigata, même sans son meneur de jeu, Roy Keane. «Les Irlandais vont vouloir prouver qu’ils ont eu raison de refuser le retour de Keane», a affirmé Schaefer vendredi à l’issue du dernier entraînement des Lions indomptables avant leur rencontre. «Keane est un grand joueur, mais même sans lui l’Irlande a des qualités», a poursuivi l’Allemand, qui devrait pouvoir compter sur l’ensemble de son effectif, y compris l’attaquant Patrick Mboma, touché à une cuisse il y a plusieurs jours. Les Camerounais ont pu fouler la pelouse du stade de Niigata pendant une heure vendredi en fin d’après-midi. L’entraînement a été consacré surtout à des mises en place tactiques.
La sélection irlandaise ne veut plus de Keane (28/05/2002)
Les joueurs de l’équipe de la République d’Irlande ont fait savoir qu’ils étaient opposés à un éventuel retour dans la sélection de leur capitaine Roy Keane, évincé après avoir insulté le sélectionneur Mick McCarthy. Dans un communiqué, les joueurs regrettent que le comportement de Roy avant son départ de Saipan et les commentaires qui lui ont été attribués depuis ne laissent aucun doute à l’encadrement et aux joueurs sur le fait que la présence de Roy n’est pas souhaitable pour le bien de l’équipe.
Mettant un terme aux derniers espoirs de voir Keane reprendre le chemin du Japon pour réintégrer la formation, les joueurs ont ainsi manifesté un soutien clair à leur sélectionneur, tout en précisant qu’ils ne veulent aucun mal à Roy sur le plan personnel.
McCarthy et ses joueurs reprochent notamment à Keane d’avoir refusé de s’excuser pour sa conduite.
Keane avait été exclu jeudi du camp de base irlandais de Saipan, île de l’archipel des Mariannes du nord (est des Philippines), par McCarthy qui ne pouvait plus tolérer le niveau d’insulte proféré par le joueur. Le capitaine emblématique de l’Eire et de Manchester United avait qualifié de farce la préparation de la sélection, avant d’insulter son sélectionneur lors d’un entraînement.
Roy Keane renvoyé au pays (23/05/02)
Le capitaine de l’Eire, Roy Keane, a été renvoyé en Europe et ne participera pas à la Coupe du monde avec son équipe nationale, a confirmé un responsable de la Fédération irlandaise de football (FAI), John Byrne. Depuis son arrivée en Asie, le milieu de terrain et capitaine de Manchester United s’était plaint de la longueur du voyage vers Saipan (Iles Mariannes), où l’équipe de l’Eire prépare la compétition, puis il avait continué sur le thème des conditions d’entraînement sur place, critiquant le terrain d’entraînement construit spécialement pour l’Eire, et qualifiant toute cette préparation de farce.
Déjà, mardi, Keane avait menacé de quitter la sélection, amorçant une polémique qui dure depuis deux jours. Selon le sélectionneur de l’Eire Mick McCarthy, il avait invoqué des problèmes personnels et une blessure récurrente à un genou pour justifier son souhait de partir. McCarthy avait alors appelé en remplacement le milieu de terrain du Celtic Glasgow, Colin Healy, avant que Keane ne revienne sur sa décision. Connu pour son franc-parler, Keano avait souvent critiqué ces derniers mois les instances dirigeantes du football irlandais, comme il avait critiqué l’an dernier les mangeurs de crevettes des loges VIP à Old Trafford, le stade de Manchester United. Il avait déjà annoncé dans la presse irlandaise de jeudi qu’il arrêterait le football international après ce Mondial.
Reid remplace Kennedy (15/05/2002)
L’ailier Mark Kennedy, forfait à cause d’une blessure à l’aine, est remplacé dans le groupe des 23 de l’Eire par l’attaquant de Millwall (D2 anglaise), Stephen Reid. Kennedy, attaquant de Wolverhampton (D2 anglaise), a informé son sélectionneur Mick McCarthy après une rencontre amicale de préparation contre Sunderland. Mick McCarthy avait indiqué qu’il comptait sur les deux matches que l’Eire devait disputer avant son départ pour l’Asie pour évaluer la forme de Kennedy, qui avait très peu joué depuis mars.
Après Roy Keane, Stephen Carr est forfait (08 avril)
Le défenseur irlandais Stephen Carr qui évolue à Tottenham a déclaré forfait en raison d’une rechute de sa blessure à un genou. C’est fini pour la Coupe du monde. Je l’ai appris la semaine dernière et c’est une énorme déception, a réagi Carr, 25 ans, 18 sélections, arrière droit de métier et meilleur joueur de l’an 2000 pour les supporteurs des Spurs. Les médecins lui ont conseillé de se reposer encore pendant six à huit semaines, avant de reprendre l’entraînement.
Je savais déjà que ma saison était plus ou moins terminée à Tottenham, mais j’espérais jouer un ou deux matches puis rejoindre la sélection. Je vais maintenant m’occuper de revenir en forme pour rejouer au football. Le Mondial, ce sera pour une autre fois, a conclu Carr.
C’est le deuxième coup dur pour l’Irlande cette semaine, après la déchirure musculaire du capitaine Roy Keane avec Manchester United contre La Corogne en Ligue des Champions, qui devrait l’éloigner des pelouses pendant quatre à six semaines.
McCarthy prolonge pour 2 ans (11 frévrier)
L’entraîneur de la République d’Irlande, Mick McCarthy, a prolongé son contrat de deux années avec pour objectif, après la Coupe du monde, de qualifier la sélection irlandaise lors de la phase éliminatoire du Championnat d’Europe de football, à partir de septembre. McCarthy s’est dit heureux de ce nouvel engagement, dont certains observateurs pensaient toutefois qu’il durerait quatre ans, avec pour horizon la qualification pour le Mondial-2006. " Pour l’instant, je me contente d'une prolongation de deux ans. Si je ne réussis pas à nous qualifier pour le Championnat d’Europe, puisque c’est désormais notre objectif, alors je ne resterai pas", a affirmé le sélectionneur, qui avait envisagé de proposer ses services à un club, en novembre, après la qualification de l’Eire pour le Mondial-2002.
Avant de jouer les éliminatoires de l’Euro-2004, McCarthy entend faire une bonne performance en Corée du Sud et au Japon, du 31 mai au 30 juin. " Nous ne nous contentons pas d’une qualification. Maintenant nous voulons faire un bon tournoi, et ne pas rentrer au pays dès la fin du premier tour", a-t-il affirmé.
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