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Arabie Saoudite (Groupe E)
Tout savoir sur l'Arabie Saoudite
Le gardien de l’Arabie arrête (12/06)
Le gardien Mohammad Al Deayea a annoncé qu’il mettait fin à sa carrière internationale, mercredi à Yokohama, au lendemain du dernier match de son équipe dans le Mondial.
«C’est mon dernier match en équipe nationale. Je crois que 165 sélections, c’est suffisant pour moi et je veux laisser leur chance à d’autres gardiens,» a déclaré Al Deayea après le match perdu 0-3 contre l’Eire à l’International Stadium. Mohammad Al Deayea, 29 ans, aurait pu, avec encore cinq capes, prendre le record de sélections d’un joueur en équipe nationale détenu par le Mexicain Claudio Suarez (170 sélections), qui, à 34 ans, ne fait plus partie du onze mexicain. «J’ai pris ma décision avant le Mondial, et non à cause de nos trois défaites au Japon, a encore dit Al Deayea, mais j’étais sous une énorme pression pour battre ce record du nombre de sélection et c’est pour ça que je suis venu au Japon». «J’aurais voulu battre le record, mais j’ai la conscience tranquille car j’ai donné beaucoup à mon équipe pendant ma carrière», a-t-il ajouté.
«Il y a en Arabie saoudite des gardiens meilleurs que moi qui peuvent me remplacer, comme Mohammad Al Khojal Babkr, Mabrouk Zaid ou Mansour Al-Najei», a conclu Al Deayea.
Une sortie par la petite porte (11 juin)
L’Irlande s’est qualifiée pour les huitièmes de finale en battant l’Arabie saoudite 3 à 0 (1-0), mardi soir à Yokohama, lors de la dernière journée du groupe E pour accompagner l’Allemagne au deuxième tour. L’Arabie, déjà éliminée avant la rencontre, quitte le Mondial asiatique sans avoir marqué une seule fois, et avec le triste souvenir d’avoir encaissé 8 buts lors de sa première sortie face à l’Allemagne.
Dès la 7e minute, Robbie Keane ouvrait le score pour l’Eire en reprenant de volée une longue passe transversale de Gary Kelly. Les Saoudiens, qui jouaient pour l’honneur, réagissaient par plusieurs raids d’Al Temyat, Al Yami et Al Jahani. Mais leurs tirs, quand ils étaient cadrés, se heurtaient le plus souvent à Shay Given, le gardien irlandais.
La pluie tombait sur l’International Stadium, sans refroidir l’ardeur des 7000 supporteurs irlandais.
Les Saoudiens tentaient de construire et souffraient visiblement de l’absence de leurs deux principaux attaquants: l’avant-centre Sami Al Jaber, opéré de l’appendicite samedi matin à Tokyo, et Obeid Al Dossary (déchirure des ligaments du genou gauche).
Chez les Verts, Gary Kelly restait maître de l’aile droite, mais ses centres ne trouvaient personne et la pause était sifflé sur un petit avantage pour l’Eire.
A la reprise, la pluie ayant cessé, Robbie Keane n’était pas loin de rééditer son coup du début de match: un tir du gauche passait à quelques centimètres de la cage d’Al Deayea. Mais c’est Gary Breen qui doublait la mise pour l’Irlande (62e) et deux minutes plus tard Niall Quinn, entré en seconde période, manquait de peu de marquer d’un tir tendu en pleine course.
Le sursaut d’orgueil des Saoudiens par Al Yami se heurtait plusieurs fois encore à Given. L’entraîneur saoudien Nasser Al Johar tentait bien de renforcer son attaque en faisant entrer Al Dosary et Al Shlhoub, mais sans résultat.
Ce sont au contraire les Irlandais, par Damien Dull, qui aggravait l’addition en trompant une troisième fois Al Deayea à la 89e minute.
L’Eire, qui n’avait jamais réussi à marquer plus d’un but par match en Coupe du monde, a ainsi fêté dignement sa qualification en 8e de finale.
Cameroun - Arabie Saoudite: un réveil des Saoudiens? (05/06/2002)
L’Arabie saoudite, humiliée par l’Allemagne (0-8) lors de la première rencontre de la Coupe du monde, va surtout veiller à ne pas revivre le même cauchemar face au Cameroun, ce jeudi à Saitama. Risée de la planète foot après une débâcle comme le Mondial n’en n’avait pas connue depuis le match Hongrie-Salvador en 1982 (10-1), les hommes du désert vont devoir serrer les rangs pour ne pas se faire dévorer par les Lions indomptables.
Alors que la défaite a été vécue comme un drame national, le sélectionneur saoudien Nasser Al Johar a dû modifier sa défense en intégrant Fouzi Al Shehri dans l’axe, à la place de Redah Tukar. Les soucis du sélectionneur se sont d’ailleurs accrus puisque l’avant-centre et capitaine, Sami Al Jaber, souffre de la cheville droite depuis le match de samedi. Même s’il devrait tenir sa place, il n’a pas pu s’entraîner correctement ces dimanche et lundi. Les Camerounais, qui débuteront dans la même configuration que contre l’Eire (1-1), sont dans l’obligation de remporter ce match pour avoir une chance de franchir ce premier tour.
Totalement dominés dans les airs par les Allemands, les Saoudiens risquent de souffrir de nouveau face à la taille des vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations. Sur les coups de pied arrêtés, les 190 centimètres de Raymond Kalla et Marc-Vivien Foé sont une arme redoutable. Dans le jeu, le danger viendra du duo d’attaque Patrick Mboma-Samuel Etoo, très en vue face aux Irlandais, et à l’origine du but. Mon équipe a franchi un palier. Elle va faire un bien meilleur match face à l’Arabie saoudite, a ainsi promis Winfried Schaefer, le technicien allemand des Lions indomptables, qui avaient souffert physiquement en deuxième période face aux Irlandais.
Pour son homologue saoudien, la promesse de disputer un meilleur match que le précédent ne devrait pas poser trop de difficultés. Dans le cas contraire, le score risquerait d’être à nouveau ample.
Les Saoudiens sous le choc (2 juin)
Les Saoudiens étaient sous le choc samedi après la cuisante défaite huit buts à zéro subie à Sapporo (Japon) par leur sélection nationale contre l’Allemagne lors de son premier match de Coupe du monde (groupe E) de football.
Les supporteurs, dont certains espéraient que leur équipe créerait la surprise face aux triples champions du monde, comme les Sénégalais la veille face à la France, ont laissé éclater leur colère contre le sélectionneur Nasser Al-Johar et les joueurs qui n’ont pas été en mesure d’inquiéter une seule fois le gardien allemand, Oliver Kahn.
«Al-Johar n’a rien fait. Nous aurions dû nommer un entraîneur étranger pour renforcer nos chances», lance Ahmed, un fonctionnaire qui, comme beaucoup de ses collègues, a quitté son bureau une heure en avance pour regarder le match à la télévision. Al-Johar, premier Saoudien à diriger la sélection nationale en phase finale du Mondial, a assumé la responsabilité de la correction subie dans la halle couverte de Sapporo.
«Je suis responsable, a-t-il affirmé lors de la conférence de presse d’après match. Ce qui s’est passé, c’est un effondrement total de la part de tous les joueurs. Ce n’est pas le vrai visage de l’Arabie, surtout après les bons résultats durant les matches amicaux, notamment la victoire contre le Sénégal qui vient de battre la France, championne du monde.» «On a la capacité de rebondir durant les deux derniers matches. On a été battus pendant notre premier match en 1994 et pourtant, on a pu se qualifier pour le second tour», a-t-il rappelé.
La rossée a amené le prince héritier Abdallah ben Abdel Aziz à appeler la délégation pour lui remonter le moral et souhaiter bonne chance à l’équipe pour ses deux prochains matches de poule contre le Cameroun et l’Eire.
Inexistants samedi, les Saoudiens, qui se targuent d’être l’un des géants du football en Asie, ont du pain sur la planche s’ils veulent s’imposer lors du prochain match.
«Nous avons vu un groupe de fantômes sur le terrain, un groupe d’étrangers portant le maillot du Vert», surnom donné à la sélection nationale, se lamente Abdallah, un étudiant. «Même les Saoudiens les plus pessimistes ne s’attendaient pas à une telle défaite. On pensait perdre par un ou deux buts d’écart dans le pire des cas», affirme-t-il. L’ampleur de la défaite -l’écart est le plus important en Coupe du monde depuis la victoire de la Hongrie 10 à 1 contre le Salvador en 1982- n’a cependant pas surpris Nasser, un des «ultras» de la sélection.
«Cinq joueurs ont plus de 30 ans. Ils ont joué sans tactique et tout cela, c’est à cause des problèmes qui ont marqué le Championnat national ces dernières années», explique-t-il. Le chef de la délégation saoudienne à la Coupe du monde, le prince Nawaf ben Fayçal ben Abdel Aziz, avait affirmé jeudi que Nasser al-Johar continuerait de diriger la sélection même si elle ne se qualifiait pas pour les huitièmes de finale.
Allemagne - Arabie Saoudite 8-0: à revoir contre opposition plus solide (01/06/2002)
L’Allemagne, qui avait besoin d’une victoire pour se bâtir un moral après une série de forfaits, n’a pas manqué son baptême d’équipe en construction en rossant avec style l’Arabie saoudite 8 à 0, grâce à cinq buts de la tête dont trois de Miroslav Klose, samedi à Sapporo (Japon) pour le compte du groupe E.
C’est l’immense Carsten Jancker (1,93 m), pourtant cible favorite de la critique allemande, qui donnait le la sur la moquette du Sapporo Dome, par un tir rasant le poteau de Mohammed Al Deayea (4e) et une tête bien sentie sur un centre de Christian Ziege (9e).
Michael Ballack, ce meneur de jeu espoir de tout un pays, prenait ensuite le relais. Dans l’ordre: centre sur la gauche que Jancker manque d’un souffle mais que Miroslav Klose, de la tête, transforme en but (20e), nouveau centre posé sur la tête du même Klose pour un doublé (25e) conclu par un salto puis (décidément!) tête rageuse sur un service de Christian Ziege (40e, 3-0).
Les dribbles chaloupés de la vedette saoudienne Sami Al Jaber n’entretenaient qu’une faible illusion. La Nationalmannschaft tenait ce match, physiquement et tactiquement et son gardien Oliver Kahn n’avait rien à se mettre sous le gant pour se réchauffer de la climatisation de cette halle couverte essentiellement dédiée au base-ball.
Hat trick de Klose
Le quatrième but, dans les arrêts de jeu de la première période, fut aussi oeuvre collective: Torsten Frings, l’un de ces jeunes communiants à qui le sélectionneur Rudi Voeller a donné onction, alertait de la gauche Klose, qui prolongeait d’une talonnade dans les pieds de Jancker sous les vivas de la petite colonie allemande qui n’en espérait pas tant.
Des tirs appuyés venus de loin, par Thomas linke (50e) et Jens Jeremies (61e), entré en jeu après des problèmes musculaires de Carsen Ramelow, alimentaient encore le scénario de la domination allemande, malgré quelques débordement saoudiens bien vite endigués.
Une tête de plus de Klose sur un cadeau de Bernd Schneider (69e) permettait à l’attaquant du Bayer Leverkusen de réussir un triplé et de corser une addition que l’arrière aérien Thomas Linke, toujours de la tête, pimentait encore sur un corner (6-0, 71e).
Compatissant, le public japonais applaudissait à tout rompre un joli essai lointain de Al Hasan Al Yami (76e), qu’Oliver Bierhoff, fraîchement entré, faisait bien vite oublier d’un tir lointain bien placé (84e, 7-0). Asphyxiés, les Saoudiens étaient finalement laminés sur un coup franc de Schneider (90e) qui donnait à l’Allemagne sa plus large victoire en Coupe du monde depuis le 6-0 infligé au Mexique lors du Mondial argentin de 1978. Et entérine son statut d’outsider à l’affût des bons coups.
L'Allemagne joue déjà gros (1/06)
Comme si elle doutait de ses capacités à se remettre d'un mauvais départ, l'Allemagne a érigé son premier match contre l'Arabie saoudite samedi à Sapporo au rang de "finale", histoire de mobiliser d'emblée toutes les énergies face à une équipe qui affiche en revanche une étonnante confiance. Le capitaine Oliver Kahn lui-même a donné le ton: "ce match-là est une finale. Un bon résultat pourra alors entraîner une vague positive qui, comme en 1990 lors de la victoire contre la Yougoslavie 4 à 1, pourra nous porter sur l'ensemble du tournoi".
Les forfaits de quatre titulaires (Nowotny, Scholl, Deisler et Woerns) ainsi que les pépins physiques pas totalement résorbés du meneur de jeu Michael Ballack et du défenseur Marko Rehmer ont ajouté à l'incertidude ambiante. Autant l'Allemagne semble craindre ce premier rendez-vous, autant en effet elle se sent "capable de surprise" une fois passé ce premier round de qualification. L'entraîneur adjoint Michael Skibbe a même affirmé jeudi: "je crois que nous pouvons atteindre la finale".
Equipe de transition vers le Mondial-2006 organisé dans le pays, composée de 13 des malheureux acteurs impliqués dans l'accident de l'Euro-2000 où elle n'avait pas franchi le premier tour, la formation de Voeller "est prête à assumer son statut de favori contre l'Arabie saoudite, et jouera sur un rythme élevé", a promis Skibbe.
Il le faudra, car, comme l'assure le Prince Turki ben Khalid, le chef de la délégation saoudienne: "pour nous battre, les équipes devront jouer à la limite de leurs possibilités et miser en même temps sur un mauvais jour de notre part. Notre arme secrète est que nous refusons de perdre".
Qualifié pour la troisième fois de suite pour le tournoi final, installé en plein centre de Tokyo contrairement aux Allemands retirés sur leur île de Kyushu, les Saoudiens affichent leur décontraction à l'image de leur coach Nasser Al Johar ("Depuis notre arrivée, tout est parfait") et se réfèrent volontiers au Mondial-1994, où ils avaient atteint les huitièmes. Chacun s'accommode à sa guise de son passé.
Trois joueurs écartés (15 avril)
Le sélectionneur national saoudien Nasser Al-Jawhar a écarté trois joueurs de l’équipe après le match amical de préparation à la Coupe du monde 2002 de football, remporté face au Sénégal (3-2), mardi soir à Ryad. Les trois joueurs sont Salah Al-Saqr (Al-Ittihad), Ahmed Al-Bahri (Al-Ittifaq) et Saad Al-Doussari (Al-Ahli). L’entraîneur a en revanche rappelé les deux milieux salah Al-Mohammadi (Al-Ahli) et Mohamed Al-Chalhoub (Al-Hilal).
Jawhar doit rendre publique la liste des 23 joueurs retenus pour la Coupe du monde en Corée du Sud et au Japon (31 mai-30 juin) à l’issue d’un dernier match amical prévu le 21 mai. L’équipe est déjà privée d’une pièce maîtresse, l’attaquant Talal al-Mechaal, blessé à un genou lors de la Coupe des clubs champions du Conseil de Coopération du Golfe (CCG). L’Arabie et le Sénégal devaient s’envoler mercredi pour le Japon à bord du même avion.
Al-Jaber veut arrêter en juillet (23 avril)
L’attaquant de la sélection saoudienne Sami Al-Jaber a annoncé qu’il prendrait sa retraite internationale après la Coupe du monde. J’ai pris la décision de prendre ma retraite internationale, a déclaré l’international saoudien, ajoutant qu’il demanderait au président de la Fédération saoudienne, le prince Sultan ben Fahd ben Abdel Aziz, d’accepter cette décision. Auteur de plus d’une quarantaine de buts en sélection, l’international de 30 ans, a déjà participé à deux phases finales de Coupe du monde (en 1994 aux Etats-Unis et en 1998 en France).
En 2000, Al-Jaber a été le premier footballeur saoudien à signer avec un club anglais, Wolverhampton, avant de retourner au royaume quatre mois plus tard.
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