Portugal (Groupe D)
Portugal - Corée du Sud : quel rêve se brisera ? (13/06/2002)
Quarante-huit millions de Coréens espèrent que leur équipe obtiendra au moins un nul vendredi à Incheon et se qualifiera pour les 8es de finale aux dépens d’un Portugal qui doit prendre les trois points s’il ne veut pas dépendre d’une défaite des Américains.
Une défaite des Etats-Unis contre la Pologne, déjà éliminée, ferait en effet diablement les affaires de la Corée du sud comme du Portugal qui s’affrontent lors de la dernière journée du groupe D.
Ce cas de figure qualifierait automatiquement les Asiatiques alors que les Européens n’auraient besoin que d’un nul. En revanche en cas de nul des Américains, les Portugais doivent gagner pour passer alors que les Coréen ont alors besoin d’un nul.
Les contre-performances des Polonais, déjà éliminés, et les bons résultats américains incitent donc Portugais et Coréens se concentrer sur le match plutôt que jouer avec une oreille sur la radio.
Défaits par ces mêmes Américains lors de la première journée (3-2), les Portugais se sont repris contre la Pologne (4-0) et ne comptent pas commettre le même pêcher d’orgueil que lors de leur match d’ouverture. «Ce ne sera pas facile, la Corée joue bien. C’est une première finale à disputer», estime la star Luis Figo.
Les Portugais pourront en outre compter sur l’efficacité retrouvée de leur buteur bordelais Pauleta, auteur d’un triplé contre la Pologne, mais aussi sur l’arrière droit de Liverpool Abel Xavier qui devrait effectuer son retour après avoir manqué les deux premiers matches en raison de problèmes aux adducteurs.
Côté coréen, les supporteurs dont plusieurs centaines ont campé sur le parvis du stade d’Incheon pour tenter d’obtenir les derniers billets disponibles, s’inquiètent pour la cheville gauche de Park Ji-Sung, remplacé à la fin de la première période contre les Etats-Unis et élément clé du secteur offensif asiatique.
Son absence serait un coup dur pour l’entraîneur néerlandais Guus Hiddink, qui promet un jeu offensif mais demande plus de réalisme à ses attaquants après le nul (1-1) contre les Etats-Unis: «Dans le football moderne, avoir cinq ou six occasions de buts en un match, c’est beaucoup. Si vous voulez gagner, il faut en transformer quelques unes en buts».