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 Mondial 2002 / Les Acteurs / Etats-Unis
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Les Acteurs
Etats-Unis (Groupe D)

Tout savoir sur les Etats-Unis
Allemagne-Etats-Unis 1-0 (21/06)

L’Allemagne, en se procurant en tout et pour tout deux occasions face aux Etats-Unis (1-0), a gagné le droit de participer à sa dixième demi-finale de Coupe du monde, vendredi à Ulsan, par la grâce de son gardien Oliver Kahn et de leur suprématie aérienne.

De l’avis du champion du monde 1974 Franz Beckenbauer, la Mannschaft 2002 n’a qu’un joueur de classe mondiale dans ses rangs, Kahn. Pour l’entraîneur américain Bruce Arena, les Allemands sont les maîtres du jeu aérien. Le match de la Mannschaft, aussi tristement solide et dépourvue d’imagination que contre le Paraguay en huitièmes (1-0), a donné raison aux deux hommes.

Michael Ballack, meneur de jeu peu inspiré, se faisait buteur (39) en reprenant victorieusement de la tête un excellent coup franc de Christian Ziege, défenseur perdu par la vivacité de Frankie Hedjuk dans son couloir gauche.

La panique s’emparait des Américains sur chaque ballon aérien et Miroslav Klose, bien embarrassé dès qu’il s’agissait d’utiliser ses pieds, était tout proche de marquer son sixième but de la tête du tournoi mais échouait sur la base du poteau (43). Deux têtes pour autant de tentatives allemandes cadrées en une heure et demie...

Khan était l’Allemand le plus en vue. Le gardien de Münich avait d’abord intercepté un centre en retrait de la gauche d’Eddie Lewis (12) puis admirablement sorti un tir cadré du petit Landon Donovan qui avait humilié Thomas Linke d’un petit pont (17). Après un répit, il s’était interposé devant le même, servi dans la profondeur par Claudio Reyna (30) avant de repousser de deux poings solides un tir violent de Lewis (36).

Le temps de souffler à la pause et Kahn réalisait un nouvel exploit en sortant une tentative de Greg Berghalter même si les Américains pouvaient légitimement arguer que Torsten Frings avait sauvé son camp de la main (50). Une frappe de John O’Brien captée (52) et une sortie énergique pour faire échec à Donovan (53) rendaient stérile la domination américaine.

Oliver Neuville centrait parfaitement pour Klose mais, malheureusement pour l’Allemagne, la passe était à ras du sol (62). Un tir de Neuville, le meilleur Allemand dans le champ, filait au-dessus (74) et Klose faisait admirer une bonne pointe de vitesse mais en oubliant le ballon en route (77). La sortie de Neuville pour Marco Bode ne faisait rien pour améliorer le potentiel technique de la Mannschaft (80).

En fin de match, les Américains faisaient en vain le siège des buts des Allemands recroquevillés devant leur but, qui n’essayaient même plus de construire, et tout heureux de voir Tony Sanneh, seul, ne pas cadrer sa tête sur un centre de Clint Mathis (90).


Allemagne-Etats-Unis: les rôles sont distribués (20 juin)

Triple championne du monde, l’Allemagne assume son rôle de favori avant son quart de finale du Mondial de football vendredi à Ulsan (sud-est) contre les Etats-Unis qui, pour leur part, revendiquent leur statut d’outsiders. Les Allemands ne s’attendaient pas à se retrouver à pareille fête deux ans après un Euro-2000 calamiteux où ils avait été éliminés au premier tour. Mais ils considèrent les Américains à leur portée et sont confiants de gagner leur billet pour une demi-finale à Séoul mardi prochain.
«Si nous renouvelons nos secondes périodes des matches face au Cameroun et au Paraguay, je suis très optimiste», a souligné le sélectionneur allemand Rudi Voeller.

«Contre les Etats-Unis, nous allons jouer en attaquant», a indiqué le sélectionneur, espérant que les Américains en fassent autant et ne se contentent pas de détruire le jeu comme le Paraguay. «Les Etats-Unis ont une excellente position de départ: ils n’ont rien à perdre» puisqu’ils n’étaient pas attendus à ce stade de la compétition, a mis en garde le sélectionneur. «C’est ce qui les rend si dangereux», a-t-il observé.
«Nous devons essayer de maintenir le rythme. Notre principal objectif doit être de les pousser à commettre des erreurs», a souligné Voeller, champion du monde 1990.
Pour l’entraîneur américain, Bruce Arena, «l’équipe qui doit gagner ce match, c’est l’Allemagne». «Nous, si nous perdons, on rentre chez nous. Eux, s’ils perdent, je ne suis pas sûr qu’ils soient pressés de regagner Francfort», a-t-il plaisanté. «Nous abordons ce match en pensant que nous pouvons le gagner.
Il y a eu suffisamment d’exemples ici pour montrer que les grands peuvent être battus»
, a-t-il remarqué en référence à l’élimination de l’Italie par la Corée du Sud (2-1 au but en or). Le bilan des six rencontres entre les deux équipes est en faveur de la Mannschaft. Elle en a remporté quatre et perdu deux, en février et juillet 1999.

L’unique duel en Coupe du monde a tourné à l’avantage des Allemands au premier tour 1998 en France (2-0). Leur dernière rencontre, en match de préparation au Mondial, date du 27 mars. Chez eux, à Rostock, les Allemands s’étaient imposés 4 à 2. Gabarit Ni Voeller, ni Arena n’accordent à ce résultat une grande importance. Toutefois, admet l’entraîneur américain, «nous avons appris à Rostock qu’il ne faut pas leur donner beaucoup d’occasion de centrer dans la surface de réparation, un domaine où ils dominent».

C’est d’ailleurs la raison, pour laquelle Voeller pourrait de nouveau faire appel en attaque au géant Carsten Jancker (1,93 m) à la place d’Oliver Neuville, auteur de l’unique but face au Paraguay en huitième de finale samedi.
Sûre de ses chances, l’Allemagne se souvient tout de même que, lors des deux Mondiaux précédents, elle a été sortie en quarts de finale, par la Bulgarie (2-1) en 1994, par la Croatie (3-0) en 1998. Pas de problème d’effectifs pour Voeller qui a récupéré ses trois suspendus, Carsten Ramelow, Dietmar Hamann et Christian Ziege, ainsi que le défenseur Christoph Metzelder, blessé à la cheville gauche. Son seul embarras risque d’être celui du choix.
«Mais, il n’y pas de pugilat», a plaisanté Miroslav Klose, le meilleur buteur allemand avec 5 buts. Arena non plus n’a pas de souci. Seul son défenseur Jeff Agoos est indisponible. «Nous n’avons pas leur gabarit, aussi va-t-il falloir jouer sur notre vitesse et notre placement», a-t-il expliqué.

Arena a aussi fait travailler les tirs au but. Au cas où...

Etats-Unis: vaincre l'Allemagne et conquérir les Américains (20 juin)

SEOUL Les Etats-Unis, qualifiés pour les quarts de finale après leur victoire face au Mexique (2-0) lundi à Jeonju, ont désormais l'ambition de relever un double défi: battre l'Allemagne vendredi à Ulsan et vaincre du même coup les réticences de leurs compatriotes vis-à-vis du soccer.`L'Allemagne sera incontestablement favorite contre nous. Sur le papier, c'est même comme s'il n'y avait pas de match´, avoue le sélectionneur US Bruce Arena. Entre une sélection trois fois vainqueur du Mondial (1954, 1974, 1990), trois fois finaliste (1966, 1982, 1986), et les USA qui n'ont plus fait grand chose depuis leur demi-finale... en 1930, le fossé est en effet abyssal. `Mais nous ne jouerons pas sur le papier. Nous allons réfléchir et tenter de mettre au point une stratégie pour les battre.´

La nette victoire face au Mexique, habilement construite grâce à une défense bien regroupée et de rapides contre-attaques, a ainsi donné des ailes.

D'autant qu'elle s'inscrit dans le droit fil des performances étonnantes et rafraîchissantes du Sénégal, également qualifié pour les quarts, de la Corée du Sud et du Japon. `C'est la globalisation du jeu. Les écarts entre les nations se réduisent.´`Notre victoire engendre davantage de respect à notre égard´, poursuit-il, savourant sans doute sa revanche sur des Mexicains, éternels rivaux, manifestement un peu trop sûr d'eux avant le 8e de finale. Et si le Mexique a encore pour longtemps les chiffres à son avantage dans l'histoire de ses confrontations face aux USA (28 victoires pour 9 défaites), il a assurément perdu le match le plus important.

`La condition physique, qui a été déterminante face au Mexique, le sera encore face aux Allemands, qui sont dotés d'une présence impressionnante à ce niveau, explique par ailleurs le sélectionneur américain. En plus, ils possèdent l'un des meilleurs gardiens du monde (Oliver Kahn), ainsi que le meilleur buteur de la compétition (Miroslav Klose).´

A ce jeu-là, les Allemands auront un avantage certain puisqu'ayant disputé leur 8e face au Paraguay (1-0) samedi, ils auront eu deux jours de récupération de plus que les USA.

Mais pour les Américains, au-delà de ce quart de finale inattendu, l'occasion est belle de vaincre le scepticisme de leurs compatriotes. Vaste ambition, car si la victoire face aux Mexicains a eu un certain retentissement dans la mère patrie, c'est tout au plus un frétillement à défaut d'une explosion de joie.

Bien davantage considéré comme un sport pour les enfants et les femmes, le soccer ennuie toujours autant les Américains. Pas assez de buts, de statistiques, trop long, trop lent... Les griefs ne manquent pas.

`Une victoire face à l'Allemagne aiderait les Américains à ouvrir les yeux´, espère pourtant Landon Donovan, auteur du deuxième but lundi, car, c'est bien connu, les Américains raffolent des winners arborant la bannière étoilée.

`Nous voulons que le football américain grandisse avec une victoire face à l'Allemagne et que les gens puissent être fiers de nous´, renchérit Claudio Reyna. `C'est vraiment gratifiant d'être le capitaine d'une équipe qui va si loin. Nous avons battu le Mexique 2-0 en Coupe du Monde. Cela signifie beaucoup.´



Mexique - USA 0-2: le réalisme et le physique font la différence (17/06/2002)

Les Mexicains se seront donc cassés les dents sur le bloc américain. Très vite mené au score, ils auront très longtemps couru après l’égalisation avant que Donovan ne tue tout espoir. Le Mexique aura dominé la partie durant 60 minutes de jeu avant de baisser les bras. Il faut dire que le collectif américain est assez impressionnant d’aisance physique et de concentration maximale. C’est le réalisme pu qui aura propulser les Etats-Unis en ¼ de finale où ils rencontreront les Allemands dans un match très athlétique. Peut-on parler de renouveau du football au pays de l’oncle Sam ? Cette génération a certainement du chien et de l’avenir devant elle !

Le film de la partie

Favoris annoncés de la rencontre, les Mexicains démarraient la première période en étant les plus offensifs, essayant de tirer profit d’une défense américaine remaniée, pas forcément toujours très sûre d’elle dans ses placements et ses relances. Mais alors que Joahan Rodriguez avait apposé une première banderille sur un coup franc côté gauche (2e min), capté en deux temps par Brad Friedel, les Américains allaient tout d’un coup refroidir le camp latino. Sur leur première véritable attaque, Claudio Reyna débordait côté droit, centrait pour Josh Wolff, lequel mettait la balle en retrait à Brian McBride, démarqué, dont le tir se logeait au fond des filets (8).

Pris de court par cette ouverture de la marque, les Aztèques allaient mettre quelques minutes à retrouver le bon tempo, même si Ramon Morales, après avoir effacé deux défenseurs, tirait à ras de terre un poil trop à gauche (16). De plus en plus à l’aise au fil des minutes, le Mexique, maître du ballon, continuait à mettre la pression, mais sans réussite. Cuauhtemoc Blanco manquait ainsi de peu d’égaliser, obligeant Friedel à détourner ses tirs à deux reprises (26, 35).

De leur côté les Américains, très bien regroupés en défense, s’en remettaient aux contres pour porter le danger dans le camp adverse, Wolff étant tout près de doubler la mise, mais son tir était détourné de justesse par Oscar Perez (37).

Sur la lancée de leur fin de première période, les Mexicains redémarraient la seconde tout aussi portés sur l’offensive. Mais ils n’allaient pas davantage en tirer profit, que ce soit sur un coup franc à l’entrée de la surface mal exploité par Blanco (49), ou sur une série de trois corners consécutifs côté gauche finalement renvoyés par les défense US (52). Sur un nouveau corner frappé par Luna, les Mexicains, pas chanceux, voyaient même O’Brien dégager un ballon dangereux dans sa surface de réparation... de la main. Un geste qui échappait à l’arbitre portugais, M. Melo Pereira.

Pris à la gorge pendant dix minutes, les joueurs de Bruce Arena allaient pour leur part progressivement sortir la tête de l’eau redonnant du tonus à leur attaque. Plus inspirés que leurs adversaires, ils profitaient finalement d’une pression mexicaine un peu moins appuyée pour conforter leur avance: Eddie Lewis débordait côté gauche, et centrait pour la tête de Landon Donovan qui mettait le ballon hors de portée de Perez (65).

Un deuxième but qui assommait les Mexicains, devenus incapables alors d’inquiéter les USA, hormis une belle frappe de Salvador Carmona qui obligeait Friedel à une claquette (74). Les Américains loupaient même l’occasion de marquer une troisième fois, le tir d’Earnie Stewart à la reprise d’un corner échouant sur le poteau droit (72).
Plus tendue, la fin de partie obligeait M. Melo Pereira à distribuer plusieurs avertissements, jusqu’à l’exclusion capitaine mexicain, Rafael Marquez, coupable d’une agression sur Cobi Jones (88).

En supériorité numérique, les Américains géraient tranquillement leur fin de rencontre, se qualifiant pour les quarts de finale, un stade qu’ils n’avaient plus atteint depuis.. 1930.

Les déclarations

Bruce Arena: Cela a été vraiment un match très dur. Nous avions joué vendredi contre la Pologne, une défaite qui nous avait atteint au moral (3-1, ndlr), et avec si peu de temps de récupération physique, c’était vraiment difficile d’être au point. C’est pour cela que j’ai fait rentrer du sang neuf avec Eddie Lewis, Gregg Berhalter et Josh Wolff. Mes joueurs ont tout donné aujourd’hui sur la pelouse. Ils ont vraiment bien joué et je suis fier d’eux. Le Mexique est une belle équipe, et cela me rend d’autant plus heureux. C’était une des sélections les plus impressionnantes depuis le début de la compétition, qui a terminé première de son groupe devant l’Italie. Nous la respections beaucoup. C’est un grand jour pour le football américain. En quart de finale, contre l’Allemagne, cela sera très difficile. Mais nous serons prêts.

Javier Aguirre: nous avons eu la maîtrise du ballon pendant la majeure partie du match et nous avons tenté de jouer rapidement. Mais cela n'a pas payé. Nous avons tout fait pour avoir le contrôle de la partie, mais l'arbitre a pris une décision qui a modifié la physionomie de la partie. Un joueur américain (John O'Brien, ndlr) a en effet touché la balle avec la main sur un corner, nous l'avons tous vu sur les grands écrans du stade, mais pas l'arbitre. Mais l'erreur est humaine... Au cours de cette Coupe du monde, nous nous sommes bien comportés. Mais face aux Etats-Unis cela été plus difficile que contre la Croatie (1-0), l'Equateur (2-1) et l'Italie (1-1). Et puis les Américains ont eu de la chance de marquer les premiers. Le Mexique voulait pourtant vraiment faire mieux qu'en 1994 et 1998 (8e de finale, ndlr). Je ne peux pas encore expliquer les raisons de notre échec, mais je pense que c'est la combinaison d'une multitude de facteurs.

Mexique-Etats-Unis: duel historique pour une place en quarts (16 juin)

C’est dans la bonne humeur que le Mexique a clos dimanche la préparation de son 8e de finale du Mondial de football face aux Etats-Unis, lundi à Jeonju, dans une ambiance contrastant avec le sérieux de son adversaire, outsider inquiet de ce duel régional historique.

«L’équipe est en pleine forme. Aucun joueur n’est suspendu, ni blessé», se réjouit l’entraîneur mexicain Javier Aguirre, qui devrait faire une nouvelle fois confiance aux joueurs alignés contre l’Italie (1-1), lors du dernier match, pour affronter les USA.
«Nous sommes détendus, et j’espère que nous nous qualifierons pour les quarts, puis pour les demi-finales», assure-t-il, rejoint par l’attaquant vedette Cuauhtemoc Blanco: «Nous sommes extrêmement motivés. Nous avons bien joué au cours des derniers matches et nous sommes bien décidés à vaincre».

Les «Aztèques» ont en effet de quoi être satisfaits après avoir réalisé un excellent premier tour. Ils ont terminé premiers de leur groupe après deux victoires sur la Croatie (1-0) et l’Equateur (2-1), et un nul face à l’Italie dans un match qu’ils auraient pu remporter sans une tête de Del Piero en fin de rencontre. Une assurance mexicaine qui semble faire fi de la pression, comme le prouve le dernier entraînement, effectué dimanche après-midi sur la pelouse du Jeonju World Cup Stadium. Si les exercices ont été nombreux et fournis, les rires ont égayé une bonne partie de la séance.

«Les deux équipes se sont nettement améliorées cette année, et la rencontre devrait se disputer à un niveau qu’elles n’ont jamais atteint de concert», prévient toutefois le sélectionneur mexicain pour qui la majeure partie de la bataille de ce «classiquo» se livrera au milieu de terrain.

«Traditionnellement, les matches entre le Mexique et les Etats-Unis ne débouchent pas sur un festival offensif, mais se résument plutôt à un duel défensif où les chances de marquer sont minces», estime de son côté son homologue américain, Bruce Arena. Arena, qui devra toutefois composer sans deux éléments clés de sa défense, Frankie Hejduk suspendu (deux avertissements) et Jeff Agoos, blessé et définitivement forfait pour le Mondial. Deux absences qui inquiètent les Américains, qui se sont studieusement entraînés une dernière fois dimanche, à huis clos, en fin de journée.

Côté américain, on va donc se remémorer les excellentes performances du 1er tour face au Portugal (3-2) et à la Corée du Sud (1-1) pour se mettre du baume au coeur, et oublier le dernier match face à la Pologne (1-3). Une nette défaite qui aurait pu condamner les Américains, mais le Portugal, en s’inclinant dans le même temps face à la Corée (0-1), leur a sauvé la mise. La présence des USA reste néanmoins inattendue à ce stade de la compétition -beaucoup plus que celle des Mexicains qui se sont déjà qualifiés deux fois pour les quarts (1970, 1986)-, après un Mondial-98 où ils avaient été la plus mauvaise équipe du tournoi.

Grâce à quelques individualités comme le gardien Brad Friedel, qui a déjà arrêté deux penalties au Mondial, le jeune espoir Landon Donovan, et le vétéran Cobi Jones, ils sont parvenus à s’extirper d’un groupe où on les promettait pourtant à la dernière place. Jones, notamment, était présent au Mondial-94 aux Etats-Unis, la dernière fois où sa sélection a atteint les huitièmes. Quant aux quarts de finale, c’est un cap que n’ont plus atteint les USA depuis... 72 ans, et la première édition de la Coupe du monde en Uruguay.

Les Américains qualifiés malgré la défaite (14 juin)

Comme en 1994, les Etats-Unis se sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde de football, malgré leur défaite contre la Pologne (3-1), vendredi à Daejeon. Les Américains terminent deuxièmes du groupe D, grâce à la victoire de la Corée du Sud, première du groupe, sur le Portugal (1-0).

Pour cette rencontre pour l’honneur pour des Polonais déjà éliminés, Jerzy Engel lançait dans le grand bain cinq joueurs qui n’avait pas encore foulé les pelouses coréennes. Bien lui en prit puisqu’au bout de cinq minutes, ils menaient déjà 2 à 0 !
Sur un corner de la droite, Olisadebe reprenait de près une première tentative de la tête contrée (3e). Deux minutes plus tard, Kryszalowski était à la réception d’un centre de Krzynowek.
Dans l’intervalle, Donovan avait cru égaliser, mais son but était refusé pour une charge (4e).
L’intensité de la partie baissait logiquement pour le reste de la première période. Assommés, les Américains réagissaient par un jeu très «british».

Mais les longues transversales tombaient régulièrement dans le vide. En difficultés pour approcher les buts de Majdan, ils tentaient alors leur chance sur des frappes de loin, notamment par O’Brien (30e, 38e, 39e), sans résultat.
En face, Marcin Zewlakow aggravait le score d’une tête imparable (66e).

Friedel, le gardien américain, arrêtait même son deuxième penalty du Mondial sur une tentative de Zurawski (78e).
Le plat du pied de Donovan sauvait l’honneur des Américains (83e), qui avaient un oeil sur le résultat des Portugais.

Un point suffira (13 juin)

Eliminés au premier tour du mondial Français, les Etats-Unis se retrouvent quatre ans plus tard en position de favoris pour la qualification en huitièmes de finale, un échelon qu’ils n’avaient plus atteint depuis 1994, chez eux.

Co-leaders du groupe D avec la Corée du Sud, les Américains affrontent lors de leur dernier match du premier tour, vendredi à Daejeon (centre), la Pologne déjà éliminée avec deux défaites au compteur, battue 2-0 par la Corée puis 4-0 par le Portugal.

Vainqueurs surprise (3-2) des Portugais puis auteurs d’un méritoire match nul (1-1) contre le pays co-organisateur, les hommes de Bruce Arena n’ont plus besoin que de partager les points avec les Polonais pour assurer leur qualification.

En cas de défaite, seule les sauverait une victoire, vendredi également, des Coréens face à un Portugal qui jouera sa survie dans la compétition.

Cette situation favorable n’incite pas pour autant Arena à gérer son effectif. Trois titulaires, les défenseurs Frankie Hejduk et Jeff Agoos ainsi que le milieu de terrain DaMarcus Beasley, ont déjà été avertis et un nouveau carton jaune vendredi entraînerait leur suspension pour le premier match du deuxième tour.

Le sélectionneur américain ne fait pas de ce risque un critère déterminant de ses choix. «Nous devons aligner notre meilleure équipe. Les cartons sont un élément mais nous allons aussi considérer la forme des joueurs et, bien sûr, les forces et faiblesses de l’adversaire», a-t-il affirmé jeudi.

Arena craint beaucoup un sursaut polonais, pour l’honneur.

Jerzy Dudek, le gardien de la sélection polonaise et de Liverpool (D1 anglaise) n’en dit pas moins. «Nos hôtes nous ont extrêmement bien accueillis et nous devons faire un cadeau au peuple coréen avant de partir», a-t-il déclaré jeudi.

Bruce Arena ne doute pas que les Polonais auront la faveur du public coréen. «Je n’ai aucune raison de penser que le public nous soutiendra face à la Pologne, a-t-il admis. Nous aurons nos supporteurs mais je m’attends à ce que les spectateurs coréens présumés neutres encouragent de toutes leurs forces les Polonais».



Corée du Sud - USA: duel de vainqueurs (08/06/2002)

Ni la Corée du Sud, ni les Etats-Unis ne figurent dans le gotha des grands du football international, pourtant leur confrontation ce lundi à Daegu dans le groupe D s’annonce comme la plus chaude, à tous points de vue, depuis le début du tournoi. Chaud l’enjeu. Le vainqueur aura de très grande chances de se qualifier pour les huitièmes de finale du tournoi. Chaude l’ambiance. Les Coréens se sont pris de passion pour leur équipe depuis que, le 4 juin, elle a vaincu la Pologne (2-0) et inscrit la première victoire de la sélection nationale en phase finale d’une Coupe du monde.

Lundi, 60.000 poitrines devraient pousser la KT (Korean team, l’équipe coréenne) pour qu’elle réalise, sur son sol, un nouvel exploit inédit historique: se qualifier pour le 2e tour. Chaude parce que les Etats-Unis ont fait une entrée tonitruante dans le tournoi en battant rien moins que l’un des favoris, le Portugal. Ils se posent depuis comme les plus sérieux rivaux des Coréens pour la qualification. Une excellente raison pour le public de les détester. Le dispositif de sécurité, pourtant strict, a encore été renforcé pour ce match, les autorités craignant des débordements extra-sportifs. La présence de 37.000 militaires US dans le pays depuis la fin, en 1953, du conflit armé qui a divisé la péninsule coréenne est l’objet de protestations épisodiques. Une grogne latente qui pourrait être exacerbée par le contexte sportif.

D’autant que les Coréens n’ont pas digéré ce qui reste pour eux le scandale de Salt Lake City. Lors des JO d’hiver de février dernier, ils avaient été outrés par le déclassement de leur champion de short-track Kim Dong-sung sur 1500 m au profit d’un Américain, Apolo Anton Ohno.
Chaud enfin le soleil de Daegu. La météo prévoit une température caniculaire dans la région à l’heure du coup d’envoi. Au vu du style de jeu qu’ils ont montré, les joueurs risquent d’y laisser quelques kilos.

Les Coréens du Néerlandais Guus Hiddink s’efforcent de pratiquer un football total nécessitant une grande dépense d’énergie. Les Américains de Bruce Arena ont également assommé les Portugais grâce à une condition physique irréprochable peaufinée pendant plus d’un mois avant le début du Mondial.

Débuts en fanfare pour les Américains (05 juin)

Grosse surprise lors du dernier match de la première journée dans les poules de ce mondial : les Etats-Unis ont battu le Portugal trois buts à deux. Intrinsèquement supérieurs mais manquant cruellement de concentration et d'engagement, les demi-finalistes du dernier Euro ont reçu une leçon qu'ils ne sont pas prêts d'oublier.

Absents du mondial depuis 1986, le Portugal possède plusieurs générations de joueurs de talent qui ont accumulé les titres en catégories d'âges mais doivent confirmer dans un grand tournoi en équipe première. Une grande pression sur les épaules des lusitaniens que n'avaient pas les joueurs à la bannière étoilée qui espèrent faire aussi bien que lors de la World Cup qu'ils ont organisée en 94 et où ils ont atteint le deuxième tour.

Les Américains ont commencé la partie sur les chapeaux de roue, marquant après à peine plus de trois minutes. Un corner de Stewart prolongé par McBride fut repoussé avec grandes difficultés par Baia. O'Brien traînait par là et prolongea le ballon au fond des filets.

Et il fallut à nouveau à peine plus de trois minutes pour que l'on passe très près du deuxième but américain. Un coup franc de Stewart à nouveau (c'est lui qui donne les coups de pieds arrêtés de son équipe) fut très mal repoussé des poings par Baia qui, en outre, avait laissé ses filets sans protection. Mais Pope arriva un instant trop tard pour conclure victorieusement.

Des erreurs qui allaient installer le doute dans les têtes portugaises alors que les Américains gagnaient en confiance. En outre, le manque de communication était flagrant et il fallut quelques belles sorties de Baia pour empêcher le score de s'alourdir (ce qui n'empêchait pas le gardien de Porto de commettre d'autres approximations).

Ses équipiers aussi étaient parfois à côté de leurs pompes. La preuve après une demi-heure lorsque deux d'entre eux se téléscopèrent ce dont profita Donovan pour récupérer le ballon sur la droite. Son centre dévié surmonta Baia légèrement avancé : 2-0, quelle surprise !

Et la fête américaine n'était pas finie. Stewart, très en verve, pris en défaut son adversaire direct sur le flanc droit pour centrer en direction de McBride, oublié par la défense et qui prolongea le ballon dans le but.

Les Portugais se devaient de réagir s'ils ne voulaient pas regagner les vestiaires la tête basse et le moral dans les chaussettes. Et la réduction du score ne se fit pas attendre : Beto, monté sur un corner, réduisit le score à 3-1.

La mission de Figo et ses équipiers en deuxième mi-temps était simple : reprendre le match en mains, augmenter la pression sur les Américains afin de les faire craquer.

Clairement meilleurs techniquement et avec un milieu de terrain plus fort, les Portugais ne parvenaient pourtant pas à développer un football digne de ce nom et s'ils dominaient les débats, c'était on ne peut plus stérile.

Il fallut d'ailleurs un but contre son camp de Agoos pour réduire le score à 3-2, sur un centre de Pauleta. Par la suite, alors qu'ils auraient dû jouer avec les tripes et pousser tant et plus sur le but américain, les Portugais ne se lançaient pas à l'offensive. Finalement, l'égalisation ne fut même jamais dans l'air et les Etats-Unis remportent une victoire finalement méritée.

En danger face aux favoris portugais? (05/06/2002)

Les Portugais, absents d’une phase finale de Coupe du monde de football depuis 1986, entendent frapper un grand coup pour ce retour et assument leur position de favori pour leur premier match à Suwon face aux Etats-Unis. Nous voulons tous devenir champions du monde, déclare le défenseur portugais Frechaut, 24 ans, affichant sans complexe les ambitions de son équipe. Cela va être un match difficile, mais si nous sommes concentrés à 100% nous pouvons gagner.

Pour nous, c’est probablement l’un des matches les plus faciles à disputer, lui a répliqué sur le ton de la boutade le milieu de terrain américain Earnie Stewart, car eux sont les favoris et nous les outsiders. Pour ce premier match des Lusitaniens, l’entraîneur Antonio Oliveira devra se passer du solide défenseur du FC Liverpool, Abel Xavier, 29 ans, qui souffre d’une élongation aux adducteurs. C’est Frechaut qui devrait occuper sa place. En revanche, les autres vedettes de l’équipe portugaise, qui ne participe que pour la troisième fois à une phase finale de Coupe du monde depuis la création de l’épreuve en 1930, se déclarent prêts.
Luis Figo du Real Madrid, meilleur joueur 2001, dont la cheville a fait couler tant d’encre, en tête.

L’entraîneur des Etats-Unis, Bruce Arena, a toutefois averti ses joueurs que même une éventuelle absence de Figo ne rendrait pas plus facile ce tout premier match entre les deux équipes dans une Coupe du monde.
Le problème avec le Portugal est qu’il n’y a pas seulement Figo, mais également Pauleta, Sergio Conceiçao, Jorge Costa, Joao Pinto, Nuno Gomes. Si l’on se focalise sur Figo, il y a les autres joueurs qui sont dangereux et vont nous faire du mal, a souligné Bruce Arena. Le Portugal a été exemplaire lors de la phase de qualification, ne perdant aucun de ses matches. Avec ses éléments offensifs, Oliveira devrait adopter un système 4-1-3-2 ou un 4-2-3-1 avec le Bordelais Pauleta en pointe.

Les Etats-Unis ont participé aux trois dernières Coupe du monde atteignant les huitièmes de finale en 1994 devant leur public. En 1998, ils ont terminé derniers sans le moindre point. Bruce Arena a construit son équipe autour des éléments expérimentés comme Claudio Reyna, Earnie Stewart et Jeff Agoos, auxquels il a adjoint des talents nouveaux comme Clint Mathis (25 ans), Landon Donovan (20 ans) et John O’Brien (24 ans). O’Brien, le milieu de terrain de l’Ajax Amsterdam voit la force des Etats-Unis dans le collectif. Chacun de nos gars joue et se bat pour l’autre. Collectivement, c’est l’un de notre meilleure qualité, a-t-il souligné.
Reyna souffre d’une élongation à la cuisse et est incertain alors que Mathis ne devrait pas figurer dans la formation initiale. Si le gardien Brad Friedel semble avoir eu la préférence par rapport à Kasey Keller, la décision chez les Portugais entre Vitor Baia et Ricardo ne devrait intervenir qu’à la dernière minute.

Cherundolo remplace Armas (20/05/2002)

L’entraîneur américain Bruce Arena a annoncé dimanche qu’il avait fait appel au défenseur Steve Cherundolo pour remplacer Chris Armas, dans la sélection pour le Mondial.
Steve a obtenu de bons résultats avec nous et je suis ravi de lui souhaiter la bienvenue dans le groupe, a déclaré Arena en annonçant sa décision une heure avant le coup d’envoi du match contre les Pays-Bas à Foxboro dans l'Etat du Massachusetts, ultime rencontre de préparation avant le voyage en Corée du Sud.

Armas, milieu de terrain âgé d
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Le Portugal surpris par les Etats-Unis (suite) 05/06/2002
Les Etats-Unis pour le 2e tour (suite) 23/05/2002
Le palmarès des Américains (suite) 08/05/2002
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