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 Mondial 2002 / Les Acteurs / Chine
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Les Acteurs
Chine (Groupe C)

Tout savoir sur la Chine
Une qualification historique pour l'équipe turc (13/06/2002)

Turquie - Chine 3-0. Il n'est pas faux de dire que les Turcs méritaient cette qualification. Il faut dire qu'ils n'avaient pas été récompensé de leur premier bon match dans ce groupe C face au Brésil avec une exclusion et un penalty en fin de rencontre. La Turquie forme une belle petite équipe qui pourrait en core surprendre dans cette coupe du monde. Quant aux Chinois, ils terminent le tournoi avec zéro point, zéro but marqué pour neuf goals encaissés! Pas très glorieux pour leur première phase finale mais on reverra avec plaisir cette équipe dans les années à venir!

La Turquie s’est donc qualifiée pour la première fois de son histoire pour les huitièmes de finale. La présence des Turcs en huitièmes reposait en effet sur trois impératifs, le premier d’entre eux étant de s’imposer face aux Chinois. Ce que les coéquipiers d’Hakan Sukur sont parvenus à faire sans avoir à trop forcer leur talent aux dépens de courageux mais faibles chinois. Neuf minutes leur suffisaient ainsi pour se mettre à l’abri. Dès la 6e, le remuant Hasan Sas profitait d’une mésentente entre deux défenseurs pour subtiliser le ballon et adresser un tir puissant au fond des filets. Il était imité trois minutes plus tard par Bulent qui marquait de la tête à la suite d’un centre.

Avec deux buts en poche, le jeu turc baissait ensuite d’intensité face à des adversaires trop limités pour espérer revenir au score. Sans forcer, les Turcs géraient tranquillement, manifestement au courant de l’évolution de la marque du match Brésil-Costa Rica, déterminant pour leur avenir, même si Umit Davala enfonçait définitivement le clou en fin de partie (84). Car la victoire n’aurait servi à rien si elle ne s’était pas accompagnée d’une défaite du Costa Rica, dans l’autre match du groupe C. Au plus grand bonheur de la Turquie, la Seleçao, pourtant assurée de sa qualification avant la rencontre, s’est offert un festival offensif (5-3). Un large score permettant finalement aux Turcs d’empocher leur billet pour la suite des hostilités grâce à une meilleure différence de buts.

L.Dp et AFP

La Chine veut prendre un premier point (12/06)

La Turquie se trouve sur un siège éjectable lors de son dernier match du groupe C face à une équipe chinoise, déjà éliminée, jeudi à Séoul, où les Turcs doivent obligatoirement vaincre sans pour autant être assurés d’accéder en huitièmes de finale.

Même si les hommes du très controversé entraîneur Senol Guenes venaient à bout -ce qui paraît probable- des Chinois, battus par le Costa Rica (2-0) et le Brésil (4-0), ils devront marquer un maximum de buts, tout en comptant sur un succès du Brésil face au Costa Rica.

Les Brésiliens, qualifiés après la deuxième journée, ont fait savoir qu’ils pourraient laisser au repos plusieurs titulaires.

Une équipe «B» du quadruple champion du monde pourrait alors se satisfaire d’un résultat nul, ce qui ferait aussi le bonheur du Costa Rica. Par conséquent, les Turcs seront éliminés, comme en 1954 lors de leur première participation à une phase finale du Mondial, quel que dit l’ampleur de leur victoire devant les Chinois.

Conscient de cette situation, Senol Guenes reste serein et affirme simplement que «nous allons faire ce que nous pouvons faire: tenter de battre la Chine. Nous avons encore une chance, nous n’abandonnons jamais.» L’attaquant Hakan Sukur, qui n’a toujours pas marqué, et le gardien Rustu, touchés contre le Costa Rica, devraient tenir leur place. Les Turcs vont aussi retrouver leurs défenseurs Alpay et Hakan Unsal, qui ont purgé leur match de suspension après leur exclusion face au Brésil.

De leur côté, les Chinois, ménagés par la presse nationale, espèrent récupérer leurs deux joueurs les plus expérimentés, le défenseur central Fan Zhiyi et le milieu Sun Jihai, les seuls avec l’attaquant Yang Chen à avoir forgé leur expérience en Europe.

Même en cas de défaite, ils voudront au moins sauver l’honneur en marquant leur premier but en phase finale de Coupe du monde en guise de remerciements à leur entraîneur Bora Milutinovic qui, pour la première fois en cinq campagnes avec cinq pays différents, n’a pas réussi à hisser ses protégés au moins jusqu’en huitièmes de finale.

Battus mais pas ridicules (8 juin)

Dans un match disproportionné, le Brésil a facilement disposé de la Chine par quatre buts à zéro. Loin d'êtres ridicules, les Chinois ont servi de bon sparring partner aux Sud Américains avant les tâches plus difficiles. Quant aux Brésiliens, ils n'ont pas forcé leur talent et aussi permis à leur adversaire d'avoir un bon entraînement contre un adversaire de qualité.

Dans le premier quart d'heure, les Chinois ont pourtant laissé entrevoir de belles possibilités. Certes, Marcos n'eut aucune intervention à effectuer mais les échanges étaient plus équilibrés que prévu. Techniquement, les Brésiliens durent subir l'un ou l'autre petit pont qui ne laisse pas indifférent. Et Roberto Carlos, peut-être le meilleur joueur du monde, se fit même faire un grand pont à la grande joie des nombreux spactateurs acquis à la cause chinoise.

Mais le joueur du Real Madrid ne comptait pas se laisser faire et répondit de la meilleure manière qui soit. Un coup franc légèrement excentré et l'artiste fit parler la poudre en envoyant une prune qui ne laissa aucune chance à Jin Jiang.

L'essentiel était fait pour la Seleçao qui n'avait qu'à contrôler et à hausser le rythme pour mettre en difficulté la défense chinoise. A noter que celle-ci n'était pas une muraille mais que les hommes de Bora Milutinovic jouaient le jeu, comme on dit. C'est en contre-attaque qu'ils se montraient les plus dangereux. Mais si tout allait (très) bien jusqu'au rectangle, la tâche se compliquait sérieusement au moment d'effectuer la dernière passe.

Les joueurs brésiliens voulaient combiner application et amusement contre cet adversaire de moindre niveau, sans pour autant se moquer de lui. Et c'est sur une passe en or de Ronaldinho que Rivaldo doubla la marque.

En plus des accélérations, les Brésiliens ont un sens du dribble dévastateur qui allait beaucoup faire souffrir les pauvres chinois. Sur une de ses percées, Ronaldo allait d'ailleurs se faire accrocher dans le rectangle. 3-0, score à la pause.

Le scénario n'allait guère changer au retour des vestiaires et un superbe travail de Cafu sur la droite allait permettre à Ronaldo d'inscrire le quatrième but dans la cage vide.

Mais les Chinois ne baissaient pas les bras pour l'occasion et, au moins autant que d'éviter l'humiliation, leur souhait était de marquer leur premier but en phase finale de Coupe du monde. On en passa d'ailleurs bien près lorsque Ma Ming Yu eut l'occasion de se présenter seul face à Marcos. Mais Cafu fut plus prompt et lui subtilisa le cuir.

Beaucoup plus dangereux fut cet envoi de Zhao de l'entrée du rectangle. Cette fois, le gardien brésilien semblait battu, mais le ballon s'écrasa sur le poteau. Pas de chance...

La fin de match allait se dérouler au petit trop avec, de temps en temps, du danger devant l'un ou l'autre but sans que le score (4-0) ne change. Le Brésil allait même laisser filer les dernières minutes, sans pour autant laissé les Chinois marquer, ce qu'ils auraient pourtant mérité.

David contre Goliath (07/06)

Un monde sépare le puissant Brésil, quatre fois champion du monde, de la Chine, nouveau venu dans le football international, et leur match samedi à Seogwipo pourrait bien tourner à la débandade pour les hommes de Bora Milutinovic.

Une défaite de la Chine, déjà battue par le Costa Rica (2-0), l’éliminerait du Mondial avant même le dernier match du groupe C tandis qu’elle qualifierait le Brésil, déjà victorieux de la Turquie (2-1).

Elle est d’autant plus probable que les Chinois seront privés de leurs deux joueurs les plus expérimentés, le défenseur central Fan Zhiyi et le milieu Sun Jihai, les seuls avec l’attaquant Yang Chen à disposer d’une expérience à l’étranger. Un temps incertains, les milieux de terrain Qi Hong et Li Tie ainsi que le défenseur central Li Weifeng devraient tenir leur place.

«L’important n’est pas le résultat mais la façon dont nous nous comporterons lors de ce match qui doit rester gravé dans l’histoire du football chinois. Ma consigne aux joueurs va être: Ne rendez-pas la tâche trop facile aux Brésiliens», résume l’entraîneur serbe Bora Milutinovic qui pour la première fois en cinq participations à un Mondial ne se qualifiera vraisemblablement pas pour le deuxième tour.


Les Chinois veulent absolument éviter une humiliation du type de celle infligée à l’Arabie saoudite par l’Allemagne (8-0). Ce ne sera pas évident, car les Brésiliens veulent profiter de ce match pour régler leurs automatismes devant et retrouver un réalisme en attaque perdu face aux Turcs.

Luiz Felipe Scolari devrait aligner la même impressionnante ligne offensive (Ronaldo, Ronaldinho Gaucho, Juninho Paulista, Rivaldo). Toute la semaine, les joueurs auriverde ont travaillé plus spécifiquement devant le but.

La défense, apparue fragile face aux Turcs, devrait changer. Anderson Polga retrouvera sa place de titulaire au détriment du très décevant Edmilson. «Nous ne ferons pas de complexe de supériorité avant le match.
Les équipes de Bora sont toujours très bien organisées»,
assure Scolari. La seule chance des Chinois de s’en tirer à moindre mal réside pourtant dans la tendance des Brésiliens à prendre à la légère les matches réputés faciles comme en témoigne leur défaite en Bolivie lors des éliminatoires qui aurait pu leur coûter la qualification pour le Mondial.

Une victoire asiatique serait toutefois l’une des plus grosses sensations de l’histoire du Mondial, si ce n’est la plus grosse.


Bora Milutinovic ne comprends pas (07/06)

Le sélectionneur serbo-mexicain de l’équipe de Chine au Mondial, globe-trotter et polyglotte, profite de ce qu’il ne comprend pas la langue de Confucius pour ignorer les éventuelles remarques désobligeantes de ses joueurs.
Interrogé sur la mésaventure survenue à son collègue de la sélection slovène Srecko Katanec, grossièrement critiqué par sa «star» Zlatko Zahovic qu’il a en conséquence fait exclure du groupe, Milutinovic a livré le «secret» qui le met à l’abri d’un tel incident.
«Pour moi, c’est facile. Je dis à mon interprète de ne jamais me traduire les choses désagréables, seulement celles qui sont bonnes»
, at-il expliqué vendredi.
«C’est toujours mon excuse: je ne comprends pas», a-t-il ajouté en riant.
Concernant l’incident Katanec-Zahovic, il s’est dit «désolé pour le joueur mais plus encore pour l’entraîneur».



Fan Zhiyi incertain pour le prochain match (05/06/2002)

Le défenseur chinois Fan Zhiyi, dont la blessure à un pied s’est réveillée contre le Costa Rica mardi, est incertain pour le match contre le Brésil, samedi à Seogwipo, lors de la deuxième journée du groupe C du Mondial 2002 de football. J’ai ressenti de la douleur et me suis senti mal tout au long de la rencontre. Je pense que ma blessure à un pied s’est aggravée pendant le match, a affirmé Fan Zhiyi, remplacé à la 74e minute par Yu Genwei.

Mais je vais tout faire pour être guéri afin de jouer le prochain match, a-t-il dit, pas trop démoralisé par la défaite face au Costa Rica (2-0) en affirmant: C’est la première Coupe du monde de la Chine et notre but était de bien jouer.

Naïveté et inexpérience font trébucher la Chine (4 juin)

Il aura fallu cinq minutes au Costa Rica pour battre la Chine 2-0. Des Asiatiques dont la bonne volonté n'a pas été suffisante pour remporter son premier match en phase finale de Coupe du monde. Quant aux latino-américains, on en saura plus sur leur réel niveau après leur affrontement face à la Turquie.

Mais ce match, c'était surtout un petit évènement pour toute la Chine : le premier match de son histoire en phase finale de Coupe du monde. Les supporters ne s'y étaient pas trompés et étaient présents en nombre à Gwangju. Un enthousiasme d'autant plus grands qu'ils commençaient face au Costa Rica, l'adversaire le plus faible sur le papiers des trois équipes qu'il leur sera donné d'affronter dans le groupe C.

Si ce sont les joueurs d'Amérique centrale qui prirent d'emblée la rencontre en mains, ils devaient se méfier des contres rapides des hommes de Bora Milutinovic. Des offensives plus sérieuses qu'il n'y paraît puisqu'en à peine plus d'un quart d'heure, cela valut deux cartons jaunes aux joueurs du Costa Rica.

Dès lors, les échanges s'équilibrèrent et les Chinois, en confiance, passaient plus de temps dans le camp adverse. Ce qui n'était pas plus mal car la défense asiatique commettait certaines erreurs comme celle qui a permis à Solis de se présenter seul face à Jiang Jin sans pour autant le tromper.

De l'autre côté, le danger n'était toutefois guère présent devant le but de Lonnis : malgré de bonnes intentions, la précision manquait aux Chinois qui, au mieux, se procuraient des corners.

Aucune des deux équipes n'imprimait assez de rythme à la partie afin de réellement affoler l'adversaire et c'est logiquement que les vingt-deux acteurs regagnèrent les vestiaires sans qu'aucun but ne soit marqué.

Et à la reprise, le scénario ne semblait pas devoir changer. Aucun gardien n'avait dû effectuer d'intervention durant les 45 premières minutes et ce n'est pas une sortie de Lonnis sur un centre de la gauche qui allait donner l'impression inverse...

Les Chinois restaient bien organisés et prenaient même l'initiative. Sans imagination ni vitesse, le Costa Rica devait absolument changer son fusil d'épaule s'il voulait la victoire. Et c'est sur sa première action offensive marquée d'originalité que les latino-américains allaient ouvrir la marque.

Une talonnade de Wanchope pour isoler Ronald Gomez dans le rectangle : l'attaquant n'allait pas rater cette occasion unique d'ouvrir la marque. Un coup de massue pour les Chinois et l'effet inverse pour leur adversaire.

Le Costa Rica allait dès lors accélérer le jeu... durant cinq minutes, le temps de marquer un deuxième but. Tout avait commencé par un centre de Gomez, dégagé en catastrophe par la défense chinoise, on était déjà passé près du but (contre son camp). Mais l'issue fatale allait arriver sur le corner consécutif à cette action, lorsque Wright repris le ballon de la tête pour doubler la marque.

Le match était dès lors fini, les joueurs du Costa Rica contrôlant une partie qui n'allait plus s'animer le moins du monde jusqu'à la 90e minute, quand Gomez allait bénéficier d'une bourde de la défense Chinoise pour se retrouver face au gardien et à deux défenseurs sur qui il buta alors qu'il ne lui restait qu'à pousser le ballon dans le but vide. Le score restera donc de 2-0.

Bora Milutinovic, qui avait qualifié le Costa Rica pour le deuxième tour en 1990 est mal parti pour réaliser le même exploit avec la Chine en 2002. Quant au Costa Rica, ce sera certainement dimanche face à la Turquie qu'il devra forger sa qualification.

Chine- Costa Rica: la Chine s'éveille (3 juin)

Pierre blanche dans l'histoire de la Coupe du monde de football mardi à Gwangju (Corée du Sud), la Chine, le pays le plus peuplé de la planète, fait sa première apparition dans une phase finale du tournoi créé en 1930. C'est au Costa Rica, petit Etat d'Amérique centrale, que revient l'honneur de partager la vedette de cette entrée en scène.

Caprice de la grande Histoire, la date du match coïncide avec le 13e anniversaire du massacre de la place Tiananmen. Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, l'Armée populaire avait mis fin au mouvement démocratique. Des centaines, peut-être des milliers, de personnes avaient trouvé la mort.

Au-delà de sa portée symbolique, la rencontre est, pour ces deux équipes considérées comme les moins fortes du groupe C, une occasion à ne pas manquer de prendre trois points. Elles devront, en effet, se frotter ensuite au Brésil et à la Turquie, les favoris pour la qualification en huitièmes de finale.

Puissance asiatique, la Chine a la faveur du public local en plus des encouragements de la dizaine de milliers de supporters qui ont fait le voyage en Corée du Sud. Important aussi, l'effet psychologique des quelque 700 millions de téléspectateurs chinois qui, selon les estimations, devraient suivre le match.

La Chine compte sur l'expérience de son entraîneur, le Serbe Bora Milutinovic, 57 ans, qui s'est fait la réputation de qualifier pour le second tour toutes les sélections (Mexique, Costa Rica, Etats-Unis, Nigeria) qu'il a précédemment cornaquées en tournoi final de Coupe du monde. Li Weifeng, le défenseur central, a témoigné de la méthode: "Ce que je pense maintenant est ce que Bora nous a enseigné".

Les Chinois ont été traumatisés par l'humiliation (8-0) infligée aux Saoudiens par les Allemands. "Si j'avais été Saoudien, j'aurai fait mes valises pour rentrer à la maison", à confié Li Weifeng.
"En Coupe du monde, on doit d'abord s'assurer de ne pas encaisser de but", a averti le latéral droit Sun Jihai (Manchester City, promu en D1 anglaise).

Chez les Costaricains, un homme est particulièrement motivé: l'entraîneur Alexandre Guimaraes. En 1990, au Mondiale italien, il était de l'équipe du Costa Rica dirigée par... Bora Milutinovic, qui avait échoué en huitième de finale (4-1 face à la Tchécoslovaquie).
Il entend prouver à son ancien mentor qu'il a tiré profit de ses leçons. Bien que Brésilien de naissance, il n'a pas l'intention de tout sacrifier à l'offensive et attend de ses hommes "des résultats, pas du spectacle". Il compte seulement sur son attaquant vedette Paulo Cesar Wanchope pour marquer le but qui ferait la différence.

La liste officielle (20/05/2002)

Le sélectionneur de la Chine, Bora Milutinovic, a communiqué à Shanghai, la liste des 23 joueurs retenus pour la phase finale de la Coupe. Pour la première participation de la Chine à une phase finale, l’entraîneur serbe naturalisé mexicain a finalement décidé d’inclure dans les 23 le milieu de terrain Yu Genwei, un temps incertain pour une blessure à un genou.

Le joueur de Tianjin Taida, 28 ans, fêté comme un héros après avoir inscrit le but de la qualification pour le Mondial en octobre 2001 face à Oman (1-0), s’était blessé début avril. Milutinovic avait auparavant défini un groupe de 25 joueurs, dont ont finalement été écartés l’attaquant Zhang Yuning, pour méforme, et le milieu de terrain Li Ming.

La principale surprise avait alors été la non sélection dans ce groupe de 25 de l’attaquant Xie Hui, meilleur marqueur de la sélection lors des éliminatoires.
La Chine, qui a connu quelques soucis offensifs lors de ses matches de préparation, s’appuiera dans ce secteur sur l’attaquant de l’Eintracht Francfort, Yang Chen, seul expatrié avec le défenseur de Manchester City, Sun Jihai.

Gardiens de but:
Jiang Jin (Tianjin Taida), Qi An (Dalian Shide), Ou Chuliang (Yunnan Hongta)

Défenseurs:
Fan Zhiyi (Shanghai Shenhua), Li Weifeng (Shenzhen Ping’an), Sun Jihai (Manchester City/Eng), Wu Chengying (Shanghai Shenhua), Yang Pu (Beijing Guo’an), Xu Yunglong (Beijing Guo’an), Zhang Enhua (Dalian Shide), Lu Wei (Shanghai Shenhua), Gao Rao (Shandong Luneng)

Milieux de terrain:
Li Tie (Liaoning Bodao), Zhao Junzhe (Liaoning Bodao), Li Xiaopeng (Shandong Luneng), Qu Bo (Qingdao Beer), Ma Mingyu (Sichuan Dahe), Shao Jiayi (Beijing Guo’an), Qi Hong (Shanghai Zhongyuan), Yu Genwei (Tianjin Taida)

Attaquants:

Hao Haidong (Dalian Shide), Yang Chen (Eintracht Francfort/All), Su Maozhen (Shandong Luneng)

La Chine: équipe asiatique de l'année 2002 (17/05/2002)

Le défenseur chinois Fan Zhiyi a été nommé joueur asiatique de l’année 2001 et la sélection chinoise, qui s’est qualifiée pour le Mondial, équipe de l’année, ce vendredi, par la Confédération asiatique de football (AFC). Fan, capitaine et vétéran de la sélection chinoise, qui a joué un rôle clé dans la qualification de la Chine à sa première Coupe du monde, joue actuellement à Shanghai au club Zhongyuan Huili, après avoir été prêté par son club écossais de Dundee où il a été transféré en provenance du club anglais de Crystal Palace (D2) en octobre 2001.

Militunovic y croit (22 avril)

L’entraîneur serbe de la sélection chinoise, Bora Milutinovic, a déclaré qu’il espérait que son équipe serait prête pour son match d’ouverture contre le Costa Rica le 4 juin, et ce malgré les blessés. En ce qui concerne les blessures, nous avons seulement l’un de nos joueurs sérieusement atteint, les autres ne souffrent que de problèmes bénins, a déclaré Milutinovic. Le milieu de terrain chinois Yu Genwei se trouve actuellement en Belgique où il se remet d’une déchirure d’un ligament d’une cheville. Il devrait reprendre un entraînement normal dans quelques semaines, a précisé l’entraîneur serbe.
D’autres joueurs, tels que le buteur Hao Haidong, le milieu de terrain Ma Mingyu et le défenseur Wu Chengying souffrent également de blessures et ont encore besoin d’un peu de temps pour achever leur convalescence.

Par ailleurs, l’entraîneur de la sélection chinoise a annoncé que le Nigeria ferait partie des prochaines équipes que rencontrera la Chine, en match amical, le 11 mai prochain à Kunming.

L’international chinois Yu Genwei s’est blessé (3 Avril)

Le milieu de terrain international chinois Yu Genwei s’est blessé à un genou, à quelques semaines du début de la Coupe du monde 2002 de football (31 mai-30 juin en Corée du Sud et au Japon), à laquelle la Chine prendra part pour la première fois, a annoncé mercredi la presse gouvernementale. Yu Genwei, qui avait inscrit le but de la qualification pour le Mondial en octobre 2001 face à Oman (1-0), s’est blessé ce week-end avec son club Tianjin Taida. Sa blessure serait cependant moins grave que prévu, alors qu’on craignait initialement que les ligaments ne soient touchés, a précisé l’agence de presse Xinhua. La durée de son absence devrait s’élever à trois semaines, selon la même source. La sélection chinoise retrouvera lors du Mondial, dans le groupe C, le Brésil, la Turquie et le Costa Rica.

Chine - Portugal à Macao (10 mars)

Les équipes nationales du Portugal et de la Chine se rencontreront en match amical le 25 mai. Cette rencontre de préparation à la Coupe du monde se déroulera à Macao, ancienne colonie portugaise, désormais sous tutelle chinoise.Le match aura lieu dans le stade de Taipa.

Zhiyi retourne en Chine pour préparer le mondial (5 mars)

Le défenseur international chinois de Dundee, Fan Zhiyi, va être transféré au Cosco Shanghai (D1 chinoise) en prévision de la Coupe du monde. Il sera remplacé par son compatriote Li Tie, a annoncé, mardi, le club de football écossais de D1. " Fan, le directeur général Peter Marr et le manageur Ivano Bonetti se sont envolés pour la Chine lundi après-midi. Nous avons une offre d’un club de Shanghai pour le transfert de Fan ", a précisé Dundee dans un communiqué. Le club écossais a aussi reconnu que le gouvernement chinois avait laissé entendre qu’il apprécierait de voir le capitaine de la sélection nationale jouer dans le Championnat chinois avant le Mondial. Fan, transféré de Crystal Palace (D2 anglaise) en octobre dernier et encore sous contrat avec Dundee pour un an, a disputé 18 matches avec le club écossais. Pour sa part, Li, 24 ans, du Liaoning Fushun, a été désigné joueur chinois de l’année. Il a déjà porté le maillot national à 71 reprises.

Les rêves de Milutinovic (17 janvier 2002)

L’entraîneur de l’équipe de Chine de football, le Yougoslave Bora Milutinovic, a donné le coup d’envoi de la préparation de sa sélection à la Coupe du monde 2002, en invitant ses joueurs à rêver à la victoire, rapporte la presse chinoise. " Nous avons déjà eu un rêve qui était de nous qualifier pour la phase finale de la Coupe du monde. Nous avons réalisé ce rêve, et maintenant, nous devons faire un nouveau rêve ", a déclaré Milutinovic. L’équipe chinoise se trouve à Kunming, une ville du sud-ouest de la Chine, pour s’entraîner avant une série de matches amicaux prévus le mois prochain. Elle avait créé la surprise en se qualifiant en octobre pour la Coupe du monde. Son entraîneur charismatique, connu en Chine sous le surnom de Milu, a déjà conduit quatre autres équipes en phase finale d’une Coupe du monde: le Costa Rica, le Mexique, les Etats-Unis et le Nigeria. Avant d’y devenir un héros national, Milu avait connu des débuts plutôt mouvementés dans le football en Chine. Des rumeurs de limogeage avait même circulé l’été dernier après une modeste troisième place de l’équipe chinoise dans un tournoi amical rassemblant quatre nations.
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