Costa Rica (Groupe C)
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Trop inefficaces pour passer (13 juin)
Brésil - Costa Rica 5-2 Deux équipes séduisantes se sont affrontées ce jeudi à Suwon dans un match qui l'était tout autant. Plus fort, le Brésil a toutefois sèchement battu le Costa Rica dont les carences à la concrétisation sont telles qu'elles lui ont coûté une qualification pour les huitièmes de finale.
La situation était claire avant le match, le Costa Rica avait besoin d'un point pour passer au tour suivant, ne pouvant anticiper un mauvais résultat des Turcs face à la Chine. Quant au Brésil, un nul lui suffisait à terminer premier du groupe, mais il voulait aussi offrir un jeu chatoyant.
Et il ne fallait pas compter sur les joueurs de la Seleçao (en jaune, blanc et bleu pour l'occasion) pour laisser filer le match. En moins d'un quart d'heure, ils avaient déjà marqué deux fois, grâce à un Ronaldo très en verve. Sur le premier but, il poussa Marin à la faute suite à un beau mouvement collectif brésilien : le malheureux défenseur prolongea le ballon dans ses propres filets. Quant au deuxième, il l'inscrivit seul, d'un tir croisé qui traversa une forêt de jambes dans le petit rectangle.
Un très mauvais début pour les Ticos qui devaient aussi sûrement avoir appris qu'au même moment, la Turquie menait 2-0 devant la Chine et était désormais qualifiée. Il leur fallait donc se lancer à l'offensive et, surtout, parvenir à concrétiser leurs attaques, ce qui était leur principal problème depuis le début du tournoi.
Les joueurs d'Amérique centrale prirent dès lors le contrôle des échanges, mais sans en faire voir de toutes les couleurs à Carlos. En outre, ils laissaient plus d'espace en défense et n'étaient pas à l'abri d'un contre. Mais c'est un superbe geste acrobatique qui permit à Edmilson de faire 3-0. Dur dur...
Heureusement pour leur moral, Wanchope ponctua un beau une-deux dans les instants qui suivirent pour faire 3-1. Mais les dernières minutes de la première mi-temps furent totalement brésiliennes avec un spectacle assuré par Romario et Rivaldo, ce dernier bottant notamment un coup franc sur le montant.
Le Costa Rica qui pousse : le scénario attendu s'est produit au retour des vestiaires, créant de nombreuses occasions devant le but de Marcos mais aussi quelques possibilités de contre pour les Brésiliens. La montée au jeu de Bryce aura aussi fait du bien aux avants rouge et bleu. C'est d'ailleurs sur un de ses centres qu'ils réduiront la marque, Gomez prolongeant le ballon de la tête au fond du but.
Alors que la Turquie menait toujours 2-0, le Costa Rica était alors qualifié, mais ne pouvait spéculer et subir le même sort que l'Afrique du Sud hier. Il décida donc de poursuivre l'offensive et de rester à la merci de contres. Des contres d'une efficacité terrible car il fallut à peine deux minutes aux Brésiliens pour tromper Lonnis à deux reprises.
C'est d'abord Rivaldo, idéalement servi d'un centre venu de la gauche, qui inscrivit le quatrième but brésilien de la journée. Et le coup d'assommoir vint de Junior, qui perça sur la gauche avant d'adresser un tir imparable pour Lonnis.
Menés de trois buts, le Costa Rica n'abdiqua pas et continua ses offensives. Il leur manquait simplement une chose, essentielle : la précision dans leurs envois qui passaient toujours à un fifrelin du but. Gomez, Wanchope, Parks et consorts avaient beau essayer, le cadre semblait toujours trop petit pour eux. Dommage pour une équipe séduisante mais incapable de concrétiser son beau jeu. La gardien, les montants : tout battait la route aux Ticos qui jouaient aussi de malchance.
Plus aucun but ne sera finalement marqué. Si le Brésil trouvé son rythme de croisière avant les huitièmes de finale, le Costa Rica ne les disputera pas, la faute principalement aux nombreuses occasions qu'ils ne sont jamais parvenu à concrétiser.
Le Costa Rica veut prendre un point au Brésil (12/06)
Le Brésil, assuré de sa qualification, va profiter du confort de sa situation pour faire tourner son effectif face au Costa Rica qui, en cas de match nul jeudi à Suwon, rééditera son exploit de 1990 en disputant les 8e de finale du Mondial. Luiz Felipe Scolari est heureux. Après les victoires de la Seleçao sur la Turquie (2-1) et la Chine (4-0), le sélectionneur brésilien peut, pour la 3-ème journée du Groupe C, ménager Roberto Carlos, qui a souffert du mollet gauche, et laisser sur le banc ses joueurs avertis, qui auraient été suspendus en cas de nouveau carton jaune, Ronaldinho, Denilson et Roque Junior.
Le latéral gauche de Parme, Junior, qui dispose de qualités de vitesse et de frappe comparables à celles de Roberto Carlos, va être titularisé, tout comme Edmilson dans l'axe de la défense, écarté du onze de départ après le match contre la Turquie.
Devant, le très rapide Edilson (5 buts en 16 sélections) suppléera Ronaldinho et Denilson. "Si le Brésil joue comme lors des deux premières rencontres, il l'emportera sûrement", pense Rivaldo.
Les "auriverde" s'insurgent contre des rumeurs d'un coup de pouce qu'ils souhaiteraient donner aux Costariciens qui, grâce à leur nul face à la Turquie (1-1) après leur victoire contre les Chinois (2-0), n'ont besoin que d'un nul pour finir devant les Turcs. "L'équipe va entrer sur le terrain avec la volonté de gagner ce match puis de devenir champion du monde", assure Roque Junior, tandis que Cafu prévient les partenaires de Paulo Cesar Wanchope: "S'ils pensent que ça va être facile, ils vont avoir une surprise."
Le Costa-Rica devra résister à la force offensive brésilienne. L'entraîneur Alexandre Guimaraes insiste d'ailleurs sur l'importance du "travail défensif, pas seulement des arrières mais des dix joueurs de champ". S'ils tiennent, ils pourront miser sur les largesses de la défense de la Seleçao et l'habileté du buteur de Manchester City Wanchope, principal argument de sa sélection devant (36 buts en 51 sélections).
Guimaraes, 42 ans, y croit: "Nous sommes en bonne position et nous allons faire de notre mieux pour prendre cet ultime petit point qui nous propulserait vers le deuxième tour", promet-il. Né au Brésil, naturalisé en 1984, Guimaraes est bien placé pour croire aux miracles. En 1990, il avait disputé trois rencontres du Mondiale italien. A la surprise générale, la sélection du petit Etat centraméricain était allée en huitième de finale en battant la Suède (2-1) et l'Ecosse (1-0), ne perdant qu'1-0 contre le Brésil dans le Groupe C.
Costa Rica - Turquie: les Turcs ont besoin de points (08/06/2002)
Le Costa Rica, fort de sa victoire contre la Chine (2-0) aborde confiant son match contre la Turquie, ce dimanche pour le compte du groupe C, où va vraisemblablement se jouer la deuxième place qualificative derrière l’intouchable Brésil. Quand vous gagnez, c’est toujours bon pour vous remonter le moral et c’est exactement l’état d’esprit dans lequel nous nous trouvons maintenant, a reconnu le sélectionneur des Ticos, Alexandre Guimaraes.
Les premiers aux éliminatoires de la zone CONCACAF savent qu’ils vont devoir affronter une équipe turque très remontée après sa courte défaite contre le Brésil (1-2) et qui entend prendre le match à bras le corps. La Turquie va mettre une forte pression aussi bien en attaque qu’en défense, assure le défenseur Luis Marin, pas préoccupé outre mesure. Une victoire assurerait la qualification du Costa Rica pour les huitièmes de finale tandis que la Turquie, en cas de défaite, serait éliminée.
Pour cette rencontre décisive, la Turquie sera privée de ses deux suspendus, le défenseur latéral Alpay et le milieu de terrain Hakan Unsal. Côté costaricain, le défenseur Harold Wallace, blessé aux adducteurs lors du premier match contre la Chine, est incertain. Les Turcs, qui s’estiment lésés par l’arbitrage sud-coréen lors de leur premier match contre le Brésil (1-2) ont essayé, mais en vain, de faire changer l’arbitre béninois, Coffi Codjia, désigné par la FIFA pour le match de ce dimanche...
Deux buts et puis c'est tout (4 juin)
Il aura fallu cinq minutes au Costa Rica pour battre la Chine 2-0. Des Asiatiques dont la bonne volonté n'a pas été suffisante pour remporter son premier match en phase finale de Coupe du monde. Quant aux latino-américains, on en saura plus sur leur réel niveau après leur affrontement face à la Turquie.
Mais ce match, c'était surtout un petit évènement pour toute la Chine : le premier match de son histoire en phase finale de Coupe du monde. Les supporters ne s'y étaient pas trompés et étaient présents en nombre à Gwangju. Un enthousiasme d'autant plus grands qu'ils commençaient face au Costa Rica, l'adversaire le plus faible sur le papiers des trois équipes qu'il leur sera donné d'affronter dans le groupe C.
Si ce sont les joueurs d'Amérique centrale qui prirent d'emblée la rencontre en mains, ils devaient se méfier des contres rapides des hommes de Bora Milutinovic. Des offensives plus sérieuses qu'il n'y paraît puisqu'en à peine plus d'un quart d'heure, cela valut deux cartons jaunes aux joueurs du Costa Rica.
Dès lors, les échanges s'équilibrèrent et les Chinois, en confiance, passaient plus de temps dans le camp adverse. Ce qui n'était pas plus mal car la défense asiatique commettait certaines erreurs comme celle qui a permis à Solis de se présenter seul face à Jiang Jin sans pour autant le tromper.
De l'autre côté, le danger n'était toutefois guère présent devant le but de Lonnis : malgré de bonnes intentions, la précision manquait aux Chinois qui, au mieux, se procuraient des corners.
Aucune des deux équipes n'imprimait assez de rythme à la partie afin de réellement affoler l'adversaire et c'est logiquement que les vingt-deux acteurs regagnèrent les vestiaires sans qu'aucun but ne soit marqué.
Et à la reprise, le scénario ne semblait pas devoir changer. Aucun gardien n'avait dû effectuer d'intervention durant les 45 premières minutes et ce n'est pas une sortie de Lonnis sur un centre de la gauche qui allait donner l'impression inverse...
Les Chinois restaient bien organisés et prenaient même l'initiative. Sans imagination ni vitesse, le Costa Rica devait absolument changer son fusil d'épaule s'il voulait la victoire. Et c'est sur sa première action offensive marquée d'originalité que les latino-américains allaient ouvrir la marque.
Une talonnade de Wanchope pour isoler Ronald Gomez dans le rectangle : l'attaquant n'allait pas rater cette occasion unique d'ouvrir la marque. Un coup de massue pour les Chinois et l'effet inverse pour leur adversaire.
Le Costa Rica allait dès lors accélérer le jeu... durant cinq minutes, le temps de marquer un deuxième but. Tout avait commencé par un centre de Gomez, dégagé en catastrophe par la défense chinoise, on était déjà passé près du but (contre son camp). Mais l'issue fatale allait arriver sur le corner consécutif à cette action, lorsque Wright repris le ballon de la tête pour doubler la marque.
Le match était dès lors fini, les joueurs du Costa Rica contrôlant une partie qui n'allait plus s'animer le moins du monde jusqu'à la 90e minute, quand Gomez allait bénéficier d'une bourde de la défense Chinoise pour se retrouver face au gardien et à deux défenseurs sur qui il buta alors qu'il ne lui restait qu'à pousser le ballon dans le but vide. Le score restera donc de 2-0.
Bora Milutinovic, qui avait qualifié le Costa Rica pour le deuxième tour en 1990 est mal parti pour réaliser le même exploit avec la Chine en 2002. Quant au Costa Rica, ce sera certainement dimanche face à la Turquie qu'il devra forger sa qualification.
Chine- Costa Rica: la Chine s'éveille (3 juin)
Pierre blanche dans l'histoire de la Coupe du monde de football mardi à Gwangju (Corée du Sud), la Chine, le pays le plus peuplé de la planète, fait sa première apparition dans une phase finale du tournoi créé en 1930. C'est au Costa Rica, petit Etat d'Amérique centrale, que revient l'honneur de partager la vedette de cette entrée en scène.
Caprice de la grande Histoire, la date du match coïncide avec le 13e anniversaire du massacre de la place Tiananmen. Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, l'Armée populaire avait mis fin au mouvement démocratique. Des centaines, peut-être des milliers, de personnes avaient trouvé la mort.
Au-delà de sa portée symbolique, la rencontre est, pour ces deux équipes considérées comme les moins fortes du groupe C, une occasion à ne pas manquer de prendre trois points. Elles devront, en effet, se frotter ensuite au Brésil et à la Turquie, les favoris pour la qualification en huitièmes de finale.
Puissance asiatique, la Chine a la faveur du public local en plus des encouragements de la dizaine de milliers de supporters qui ont fait le voyage en Corée du Sud. Important aussi, l'effet psychologique des quelque 700 millions de téléspectateurs chinois qui, selon les estimations, devraient suivre le match. La Chine compte sur l'expérience de son entraîneur, le Serbe Bora Milutinovic, 57 ans, qui s'est fait la réputation de qualifier pour le second tour toutes les sélections (Mexique, Costa Rica, Etats-Unis, Nigeria) qu'il a précédemment cornaquées en tournoi final de Coupe du monde. Li Weifeng, le défenseur central, a témoigné de la méthode: "Ce que je pense maintenant est ce que Bora nous a enseigné".
Les Chinois ont été traumatisés par l'humiliation (8-0) infligée aux Saoudiens par les Allemands. "Si j'avais été Saoudien, j'aurai fait mes valises pour rentrer à la maison", à confié Li Weifeng. "En Coupe du monde, on doit d'abord s'assurer de ne pas encaisser de but", a averti le latéral droit Sun Jihai (Manchester City, promu en D1 anglaise).
Chez les Costaricains, un homme est particulièrement motivé: l'entraîneur Alexandre Guimaraes. En 1990, au Mondiale italien, il était de l'équipe du Costa Rica dirigée par... Bora Milutinovic, qui avait échoué en huitième de finale (4-1 face à la Tchécoslovaquie). Il entend prouver à son ancien mentor qu'il a tiré profit de ses leçons. Bien que Brésilien de naissance, il n'a pas l'intention de tout sacrifier à l'offensive et attend de ses hommes "des résultats, pas du spectacle". Il compte seulement sur son attaquant vedette Paulo Cesar Wanchope pour marquer le but qui ferait la différence.
L'Europe en point de mire (03/06/2002)
L’attaquant de la sélection costaricaine William Sunsing a reconnu que la majorité des joueurs de l’équipe espéraient, grâce à une bonne production pendant le Mondial de se faire remarquer par les recruteurs des clubs européens. L’objectif de tous est d’être transféré dans un club européen mais cela ne signifie pas que nous allons privilégier les intérêts individuels au détriment de l’équipe car notre but commun est d’aller aussi loin que possible dans la compétition, a-t-il déclaré lors d’un point de presse.
Dans le groupe des 23 du Costa Rica trois joueurs ont déjà franchi l’Atlantique. Paulo Wanchope pour Manchester City, Winston Parks pour Udine et Ronald Gomez pour l’OFI Crète. Concernant leur premier match contre la Chine, Sunsing a estimé que l’équipe était prête à appliquer la tactique recommandée par le professeur (le sélectionneur Alexandre Guimaraes), à savoir jouer en ordre dans le désordre. Nous voulons marquer l’histoire contre la Chine, a ajouté son co-équipier Rodrigo Cordero, faisant allusion à ce qui sera le premier match jamais joué par une sélection chinoise en phase finale d’une Coupe du monde.
Parks forfait dans la liste des 23 Costariciens (16/05/2002)
Le défenseur central de la sélection du Costa Rica, Reynaldo Parks, blessé à un genou, a déclaré forfait et a été remplacé par Pablo Chinchilla, a indiqué la Fédération costaricienne dans un communiqué.
Liste des 23 joueurs:
Gardiens: Erick Lonnis (Saprissa), Alvaro Mesen (Alajuelense), Lester Morgan (Herediano)
Défenseurs: Carlos Castro (Alajuelense), Harold Wallace (Alajuelense), Mauricio Wright (Herediano), Juan José Rodriguez (San Carlos), Daniel Vallejo (Herediano), Pablo Chinchilla (Liga Alajuelense), Jervis Drummond (Saprissa), Gilberto Martinez (Brescia/Ita), Luis Marin (Alajuelense)
Milieux de terrain: Wilmer Lopez (Alajuelense), Mauricio Solis (Alajuelense), Walter Centeno (Saprissa), Rodrigo Cordero (Herediano), Rolando Fonseca (Alajuelense)
Attaquants:
William Sunsing (Herediano), Ronald Gomez (OFI Crète/Grè), Winston Parks (Udinese/Ita), Paulo César Wanchope (Manchester City/Eng), Steven Bryce (Alajuelense), Hernan Medford (Saprissa).
Wanchope confiant (7 Mai)
L’attaquant vedette du Costa Rica Paulo Wanchope se remet bien de sa blessure à un genou et s’est montré confiant, mardi, en ses chances de disputer la Coupe du monde en Corée du Sud et au Japon. Ecarté des terrains depuis février, le joueur de Manchester City (promu en D1) a averti le sélectionneur Alexandre Guimaraes que sa convalescence est en bonne voie. «Mon genou est bien, et j’en suis très heureux», a déclaré Wanchope, 25 ans, au journal Manchester Evening News. «J’ai travaillé dur, cela a été difficile mais il n’y a pas de doute, je serai à la Coupe du monde», a ajouté cette pièce maîtresse du dispositif tactique mis au point par Guimaraes.
Le Costa Rica à Suzuka (14 Avril)
La sélection du Costa Rica a choisi la ville japonaise de Suzuka (centre), comme camp de base avant la Coupe du monde de football, co-organisée par la Corée du Sud et le Japon (31 mai-30 juin), durant laquelle elle sera opposée, au sein du groupe C, à la Chine, à la Turquie et au Brésil. «Notre rêve est devenu réalité», a déclaré le maire de Suzuka, Sakae Kato, après avoir signé un accord avec la Fédération costaricaine de football. «Je souhaite partager cette joie avec tous mes concitoyens». L’équipe nationale du Costa Rica séjournera à Suzuka, connue pour accueillir le Grand prix de Formule 1 du même nom, du 13 au 22 mai, avant de prendre part à son premier match du Mondial, le 4 juin, à Gwangju (Corée du Sud), contre la Chine. «Nous aimerions prouver notre sincère joie de les héberger et établir des liens durables d’amitié et d’échange», a ajouté M. Kato. «La municipalité projette d’organiser des matches amicaux, des stages de formation au football, ainsi que d’autres évènements», a informé dans un communiqué la ville, située à environ 300 km au sud-ouest de Tokyo, et qui compte 186.105 habitants.
Seront-ils prêts à temps ? (11 avril)
Le Costa Rica risque d’être diminué par quelques blessures et va devoir préparer sa deuxième coupe du monde en très peu de temps, a reconnu le sélectionneur Alexandre Guimaraes à la veille d’une tournée en Asie." Il y a des joueurs sérieusement blessés. Nous ne savons pas s’ils seront au Mondial. De plus, le temps de préparation est très court ". La sélection du Costa Rica a commencé jeudi une tournée en Asie où elle doit rencontrer le Japon et la Corée du Sud. Les centro-américains disputeront un autre match de préparation contre la Colombie, le 9 mai à San José. " La tournée va nous permettre de situer le niveau des joueurs que nous allons essayer ", a poursuivi Guimaraes. L’attaquant Paulo Wanchope (Manchester City/D2/Eng) et les défenseurs Jervis Drummond et Gilberto Martinez sont actuellement blessés. La défense pose tout particulièrement problème, a reconnu Guimaraes, qui fait l’éloge de ses futurs adversaires: " La Chine a très bien fait jusqu’à présent en cachant son jeu. Je le sais car c’est le style de Bora Milutinovic (le sélectionneur) ". Pour la petite histoire, Milutinovic était déjà le sélectionneur du Costa Rica en Italie en 1990. " La Turquie est une sélection très forte, qui exploite son esprit guerrier. Quant au Brésil, je suis sûr qu’il va progresser et faire un Mondial aussi bon que les précédents. C’est un fait que le Brésil va aller loin, voire en finale ". Guimaraes avait déjà joué contre le Brésil, son pays de naissance, en Italie en 1990 (victoire 1 à 0 du Brésil). "Je crois que personne n’a jamais joué en Coupe du monde contre son pays natal avant de diriger une sélection contre ce même pays ".
Un centre consacré au football (18 février)
La Fédération costaricienne de football va construire un centre sportif de haut niveau, d’une valeur supérieure à 4 millions de dollars (4,6 millions d’euros), qui sera opérationnel avant la fin 2002, a annoncé le président de l’organisme, Hermes Navarro. Le complexe sera bâti sur une surface de 8,5 hectares, à l’ouest de la capitale, sur un terrain cédé par l’Etat, a indiqué pour sa part le président costaricien Miguel Angel Rodriguez. Le centre sera doté d’un terrain synthétique couvert, deux terrains en gazon, un gymnase et un centre médical sportif moderne, ainsi qu’un centre commercial. Arrivé en tête des éliminatoires de la zone CONCACAF, le Costa Rica est qualifié pour la Coupe du monde 2002 en Asie où il affrontera au premier tour, dans le groupe C, le Brésil, la Turquie et la Chine.
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