Brésil (Groupe C)
Roberto Carlos ne craint ni la France ni l'Argentine (08/06/2002)
L’arrière gauche du Real Madrid et de l’équipe du Brésil ne compte plus la France et l’Argentine parmi les adversaires potentiels capables d’empêcher son pays de remporter un cinquième titre lors du Mondial-2002 de football.
«Les Argentins ne me font pas peur. On connaît leurs forces et leurs faiblesses», a dit le gaucher de 29 ans qui possède l’une des plus puissantes frappes de balle du football mondial.
«Quant à la France, je suis convaincu qu’elle ne nous battrait pas une seconde fois. En 1998 (défaite 3-0 en finale en France) nous avons perdu la face et notre prestige. Le moment est venu de les retrouver», a estimé Roberto Carlos.
L’international brésilien s’est également réjoui du fait que sa sélection ne soit pas arrivée en Asie avec le statut de favori.
«Nous étions favoris en 1998 et nous avons perdu. Quand vous êtes favoris vos adversaires sont plus déterminés à vous battre. C’est pourquoi je ne vois pas la France gagner cette fois-ci», a-t-il encore expliqué.
Mais Roberto Carlos a admis que le Brésil était toujours soumis à une pression spéciale lors d’une Coupe du monde, que la Seleçao a remporté en 1958, 1962, 1970 et 1994.
«Au Brésil, où le football est roi, les supporteurs pensent qu’un match nul est un piètre résultat. Par chance, (le sélectionneur Luiz Felipe) Scolari ne rajoute pas de pression», a continué le défenseur.
«Nous sommes arrivés cette fois avec beaucoup d’humilité et sommes justes concentrés pour le moment sur la qualification pour les huitièmes de finale», a-t-il prudemment conclu.