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Brésil (Groupe C)

La plus prestigieuse des finales (29/06/2002)

Trois titres mondiaux contre quatre, les héritiers de Beckenbauer contre ceux de Pelé, la discipline contre l’inspiration, Ronaldo contre Oliver Kahn: c’est tout un pan de l’histoire du football qui tient dans l’affiche Allemagne-Brésil, finale du Mondial-2002, dimanche à Yokohama (11h00 GMT).

Il sera huit heures du matin à Rio, treize heures à Berlin et 20h00 au Japon quand plus de la moitié de l’humanité va suivre par petit écran interposé le premier grand match du XXIe siècle entre la Seleçao, quatre fois championne du monde (1958, 62, 70 et 94), et la Mannschaft, trois trophées (1954, 74 et 82).

Suprématie

Devant 73.000 spectateurs, les deux géants d’Amérique du Sud et d’Europe vont aussi se battre pour la suprématie mondiale puisque les deux continents qui dominent le football depuis 72 ans comptent huit victoires chacune. «Nous jouons pour le Brésil mais aussi pour toute l’Amérique du Sud», a prévenu le sélectionneur Luiz Felipe Scolari.

Pour sa dix-septième édition, la première du XXIe siècle, la Coupe du monde s’est offert un duel entre deux équipes présentes en alternance à douze des treize finales depuis 1950 - toutes, sauf celle de 1978 où l’Argentine avait battu les Pays-Bas.

Pourtant, ultime pirouette d’un Mondial qui a chamboulé la hiérarchie, la Seleçao et la Mannschaft ne s’étaient jamais rencontrées en phase finale, malgré respectivement seize et quatorze participations.

L’Allemagne (1982, 86 et 1990) et le Brésil (1994, 98 et 2002) sont les deux seules équipes de l’histoire qui ont participé à trois finales d’affilée, six chacune au total.

Voilà pour les chiffres. Du côté des acteurs, le match a une saveur particulière pour cinq Brésiliens - Cafu, Roberto Carlos, Rivaldo et Ronaldo, ainsi que Denilson sur le banc de touche - qui ont connu le cauchemar de 1998, quand la Seleçao a perdu 3 à 0 contre la France en finale.

«Ce match a été le plus important de nos vies, mais maintenant nous voulons sortir vainqueurs», se souvient l’attaquant Ronaldo, victime d’un malaise avant le match.

«Je savais que je jouerais une autre finale de Coupe du monde», poursuit le Phénomène de l’Inter Milan, 25 ans, meilleur buteur du tournoi avec six buts jusqu’à présent. «J’essaie de ne pas faire de lien entre le match contre l’Allemagne et la finale de 1998. C’est une autre histoire et j’espère que le dénouement sera différent».

«Froide et calculatrice»

L’Allemagne, qui a éliminé la Corée du Sud en demi-finale (1-0), et le Brésil, vainqueur de la Turquie sur le même score, ont fait assaut de marques de respect aigres-douces.

«L’Allemagne est une sélection froide et calculatrice», estime ainsi le Brésilien Luiz Felipe Scolari.

«Notre principale préoccupation sera de neutraliser les individualités du Brésil», affirme en écho le sélectionneur allemand Rudi Voeller, vainqueur comme joueur du Mondial-90.

Sur le plan individuel, cette finale est marquée par le retour de suspension du milieu brésilien Ronaldinho, alors que le milieu allemand Michael Ballack est suspendu.

«Ballack est un grand joueur», admet Scolari, avant de nuancer: «Parfois, les remplaçants font des entrées remarquées. Par exemple, nous avons perdu Emerson avant le Mondial, mais Gilberto Silva a été l’auteur d’une très belle compétition.»

Un match dans le match va opposer la meilleure attaque du tournoi (16 buts en 6 matches et autant de victoires pour le Brésil) et la meilleure défense (1 but encaissé côté allemand). «Oliver Kahn (le gardien allemand) compte autant que Zidane, Ronaldo et Rivaldo», estime Voeller. Mais Kahn ne marque pas de buts, répond en substance Rivaldo.

Ces deux équipes au style totalement différent ont un point commun: malgré leur palmarès, elles ont peiné jusqu’au bout pour décrocher un billet pour l’Asie.

L’Allemagne, humiliée 5-1 chez elle par l’Angleterre en septembre 2001, a dû passer par des barrages contre l’Ukraine, tandis que le Brésil, notamment battu par l’Equateur en éliminatoires Amsud (0-1), n’a obtenu sa qualification que lors de la dernière journée contre le Venezuela.

On attendait Zidane et Batitusta. Mais le Mondial-2002 a redistribué les cartes pour finir par la plus inédite des affiches.
Qui est aussi la plus prestigieuse.

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