La section des Diables Rouges
L'actualité journalière du mondial
Calendrier et résultats des matches
Les équipes, les arbitres, les stades
Les statistiques
Dossiers et articles de fond
Les programmes, le calendrier
Informations générales et documentation
 Mondial 2002 / Les Acteurs / Brésil
Tunisie Arabie Saoudite Uruguay Turquie Sénégal Suède Slovénie Russie Portugal Pologne Paraguay Nigéria Mexique Japon Italie Irlande France Etats-Unis Espagne Equateur Danemark Croatie Costa Rica Corée du sud Chine Cameroun Argentine Brésil Belgique Angleterre Allemagne Afrique du sud
Les Acteurs
Brésil (Groupe C)

Le Brésil élimine l'Angleterre (21/06/2002)
Le Brésil a gagné son ticket pour les ½ finale de la Coupe du monde en battant assez logiquement une équipe d’Angleterre qui est passée la plupart du temps à côté de son sujet (2-1). Plus faibles physiquement et moins imaginatifs, les Anglais n’ont pas pu renverser la situation d’un match au cours duquel ils avaient pourtant pris l’avance. Owen avait ouvert la marque dès la 23e mais Rivaldo égalisait en fin de première période. Dès le début de la seconde période, Ronaldinho faisait 2-1 sur un superbe coup-franc. Quelques minutes plus tard, ce buteur était exclu pour un coup de pied volontaire. A 11 contre 10, l’Angleterre n’allait pas trouver la solution se créant même très peu d’occasions. Les deux gardiens ont été les joueurs ayant eu le moins de travail. C’est tout dire....


1er PERIODE


Au coup d’envoi, le stade Ecopa de Shizuoka ressemblait plus à Wembley qu’au Maracana, les supporters anglais chantant et applaudissant sans retenue.


Malgré un corner dès la première minute, l’Angleterre restait prudente face à un Brésil placé haut. Les Anglais étaient bien regroupés dans l’axe et bloquaient les couloirs, le droit de Cafu-Ronaldinho, et le gauche de Roberto Carlos-Rivaldo.


La prudence prévalait, et les tirs étaient rares, souvent lointains ou écrasés, comme ceux de Rivaldo (6e min) ou Scholes (12), même si Roberto Carlos, sur coup franc détourné, apportait le danger (14).


Il était imité par Ronaldo (19) sur un contre mené avec Rivaldo. Mais c’est un autre Ballon d’or, anglais celui-là, qui ouvrait la marque. A la 23e, Heskey délivrait une grande balle en profondeur dans l’axe, qui rebondissait sur le genou droit de Lucio, pris dans le dos devant sa surface alors qu’il se repliait pour barrer la route à Owen.


Celui-ci récupérait le ballon et trompait Marcos d’une balle piquée, provoquant l’exultation du virage anglais (1-0).


Malgré une tentative à bout portant de Ronaldo (27), l’Angleterre, bien organisée et efficace à la récupération, tenait bon, allumant quelques mèches en contre. Face aux assauts brésiliens, dix Anglais, Heskey excepté, étaient parfois dans leur surface. Dès lors on était bien loin de l’affiche promise rien que par les noms ronflant des deux équipes présentes sur le terrain. Le jeu était trop tactique pour enflammer le stade.


Pourtant, le Brésil égalisait sur un but formidablement amené: Ronaldinho s’embarquait dans l’axe, attirait la défense, passements de jambe à l’appui, et passait de l’extérieur droit à Rivaldo, démarqué dans la surface, dont le tir croisé était imparable (45+2).



2e PERIODE


Ronaldinho avait brillé en fin de première mi-temps, il récidivait à la reprise. A la 50e, le Brésil obtenait un coup franc des 30 mètres à droite pour une faute de Scholes. Alors que tous attendaient massés dans la surface, le milieu du PSG tirait le coup franc en le lobant directement dans la lucarne opposée de Seaman (2-1)!


Pourtant, de la lumière, Ronaldinho passait à l’ombre: le meilleur joueur de la partie était exclu à la 57e pour une semelle apparemment non intentionnelle sur la cheville de Danny Mills. Le Brésil devait jouer plus d’une demi-heure à dix.


Les Anglais, gourmands, étaient alors pressés de revenir, à l’image de Beckham qui réclamait un penalty pour une faute peu évidente de Gilberto Silva (63), et entamaient le siège de la cage de Marcos.


Le Brésil, lui, même à dix, ne voulait pas jouer contre-nature et défendre: Ronaldo était ainsi remplacé à la 70e par une autre flèche de l’attaque, Edilson.


Côté anglais, Eriksson voulait transformer son avantage numérique, et remplaçait Owen par Vassell poste pour poste, et un défenseur, Ashley Cole, par un troisième attaquant, Teddy Sheringham (79 et 80).


Le jeu anglais devenait désordonné et le Brésil ne lâchait pas, malgré un ultime corner de Beckham. Sous le soleil voilé de cette fin d’après-midi, la Seleçao se qualifiait pour les demi-finales (2-1), qui l’opposeront mercredi au vainqueur de Sénégal-Turquie, et devenait du même coup favorite du Mondial pour, peut-être, une cinquième couronne.



Luiz Felipe Scolari (entraîneur du Brésil): "Vous n'avez encore rien vu. Je ressens du bonheur. C'est du travail bien fait qui nous permet d'offrir quelque chose au peuple brésilien. Personnellement, je ressens une grande satisfaction. Ma seule pensée (avant le match, ndlr) était: rester vivant, ne pas mourir. C'est ce que j'ai dit aux joueurs avant le match."

Sven-Goran Eriksson (sélectionneur de l'Angleterre), sur la BBC: "Je pense que nous avons bien joué mais nous aurions pu faire un peu mieux à onze contre dix. C'est dommage d'avoir été rejoint à 1-1 à la dernière minute de la première période. Ensuite le Brésil a très bien conservé le ballon. Nous n'arrivions pas à garder la balle. Ils avaient sept ou huit joueurs autour du ballon et ils étaient meilleurs pour le conserver. Je pense que nous avons beaucoup appris. Nous avons beaucoup de jeunes dans cette équipe et ils seront meilleurs dans deux ans (pour l'Euro 2004 au Portugal, ndlr)."

Ronaldo (attaquant brésilien): «Je crois que le Brésil s’est imposé parce qu’il a désarticulé le jeu anglais au milieu du terrain. Ils ont une grande équipe mais dans la dernière demi-heure nous avons eu des espaces pour diriger le jeu. Nous devons maintenant nous reposer. Nous ne savons pas encore quel sera notre adversaire en demi-finale et pour cette raison nous ne pouvons penser déjà à la finale. J’ai ressenti une douleur musculaire que j’attribue à la fatigue (il a été remplacé par Edilson à la 70e minute). La défense anglaise a très bien joué, laissant peu d’espaces. C’était très difficile de se trouver avec Ronaldinho et Rivaldo. J’ai essayé de reculer pour aller chercher des ballons. Comme je l’ai déjà dit, je ne vise pas le titre de meilleur buteur mais celui de champion du monde».

Rivaldo (attaquant brésilien): «Nous avons su passer outre toutes les difficultés qui se sont présentées à nous. Nous avons été capables de remonter un but de retard devant une très bonne équipe. Nous avons pratiquement joué toute la seconde période avec un homme en moins mais pourtant nous avons gagné. Cela ne nous donne que davantage de confiance pour la suite. (Sur le fait de rejoindre son coéquipier Ronaldo en tête du classement des buteurs avec l’Allemand Miroslav Klose) Dans le fond cela ne m’intéresse pas. C’est super de marquer, mais je ne pense pas à ça. Car nous visons tous la même chose, gagner et être champions du monde. Chaque victoire est importante, mais elle l’est davantage contre un adversaire du niveau de l’Angleterre, de surcroît pour une place en demi-finale de Coupe du monde. Nous devons rester concentrés jusqu’à la finale. Nous devons prouver sur le terrain que nous sommes bien les favoris».

Lire Aussi...
Tout savoir sur le Brésil (suite)
Les matchs amicaux (suite)
Cinquième titre pour le Brésil (suite) 30/06/2002
La plus prestigieuse des finales (suite) 29/06/2002
Brésil - Turquie 1-0: une finale entre les deux pays les plus titrés (suite) 26/06/2002
Passe de trois pour le Brésil ou revanche pour la Turquie (suite) 25/06/2002
Angleterre-Brésil: un parfum de finale (suite) 21/06/2002
Le Brésil élimine l'Angleterre (suite) 21/06/2002
Quand les Brésiliens parlent d'efficacité (suite) 15/06/2002
Un Brésil séduisant élimine un Costa Rica inefficace (suite) 13/06/2002
Roberto Carlos ne craint ni la France ni l'Argentine (suite) 08/06/2002
De bons sparring partners (suite) 08/06/2002
Le Brésil se fait peur contre la Turquie (suite) 03/06/2002
Un pâle Brésil mais avec un grand trident offensif (suite) 23/05/2002
Le palmarès des Brésiliens (suite) 08/05/2002
Les Equipes
Afrique du Sud
Allemagne
Angleterre
Arabie Saoudite
Argentine
Belgique
Brésil
Anderson Polga
Belletti Juliano
Cafu Marcos
Da Silva Roberto Carlos
Da Silva Ferreira Lucimar (Lucio)
Denilson
Edilson
Edmilson José
Ferreira Emerson
Gilberto Silva
Junior
Kaka
Kleberson
Luizao
Nelson De Jesus Silva Dida
Paulista Juninho
Reis Marcos Roberto
Ricardinho
Rivaldo
Rogerio
Ronaldinho
Ronaldo
Roque Junior José
Vampeta
Cameroun
Chine
Corée du Sud
Costa Rica
Croatie
Danemark
Equateur
Espagne
Etats-Unis
France
Irlande
Italie
Japon
Mexique
Nigeria
Paraguay
Pologne
Portugal
Russie
Slovénie
Suède
Sénégal
Tunisie
Turquie
Uruguay
Les Arbitres
Aquino Ubaldo
Batres Carlos
Bujsaim Ali
Codjia Coffi
Collina Pierluigi
Daami Mourad
Dallas Hugh
Falla Ndoye
Frisk Anders
Ghandour Ghamal
Guezzaz Mohamed
Hall Brian
Hauge Terje
Kamikawa Toru
Kim Young Joo
Larrionda Jorge
Lopez Nieto Antonio
Lu Jun
Mane Saad Kamel
Manuel Melo Pereira Vitor
Mattus-Vega William
Meier Urs
Merk Markus
Michel Lubos
Milton Nielsen Kim
Moreno Byron
Ortube René
Poll Graham
Prendergast Peter
Ramos Rizo Felipe
Ruiz Oscar
Sanchez Angel
Shield Mark Alexander
Simon Carlos Eugenio
Vassaras Kyros
Veissière Gilles
Wegereef Jan
Lire nos dossiers
Statistiques
A B C D E F G H
France Sénégal Espagne Slovénie Brésil Turquie Corée du Sud Pologne Allemagne Arabie saoudite Argentine Nigeria Italie Equateur Japon Belgique
Uruguay Danemark Paraguay Afrique du Sud Chine Costa Rica Etats-Unis Portugal Irlande Cameroun Angleterre Suède Croatie Mexique Russie Tunisie

© 2002 SAIPM – dhnet.be / lalibre.be
Contactez-nous: dh.multimedia@saipm.com / llb.internet@saipm.com
Consulting and part of development by VAlain sa
Qui est Qui dans l'équipe web ?

Site optimisé pour une résolution écran de 800 x 600
Crédits photos : Photo News, EPA, Belga, DH

Ce site est protégé par le droit d'auteursCe site est protégé
par le droit d’auteurs