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Slovénie (Groupe B)
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Slovénie - Paraguay 1-3: les miraculés du Mondial (12/06/2002)
Après une première période catastrophique, le Paraguay a puisé dans ses ressources pour finalement s’imposer face à la Slovénie (3-1) arrachant du même coup sa qualification pour les 8e de finale. Les coéquipiers du gardien du RC Strasbourg, Jose Luis Chilavert, réussissent ainsi à s’extirper du premier tour comme en 1998, et c’est, quatre ans après la France, l’Allemagne qu’ils devront affronter samedi, toujours à Seogwipo.
Pour espérer se qualifier, les Paraguayens devaient absolument l’emporter et compter dans le même temps sur un revers des Sud-Africains face à l’Espagne dans l’autre match du groupe. Seulement, sans avoir même à se soucier du comportement des Sud-africains, les hommes de Cesare Maldini avait entamé la rencontre de la plus mauvaise façon en étant rapidement réduit à dix après l’exclusion, pour deux cartons jaunes, du défenseur Carlos Paredes (22e). En infériorité numérique, les Paraguayens allaient alors encaisser un but dans les arrêts de jeu par la faute de Milenko Acimovic.
Menés au score, la mission devenait alors pratiquement impossible. Mais alors que la Slovénie - déjà éliminée avant la rencontre - gérait sans forcer son avantage au score, Nelson Cuevas, entré en jeu, redonnait espoir à ses coéquipiers d’un tir à ras de terre prenant le gardien adverse à contre-pied (1-1). Remontés, les Paraguayens augmentaient la pression et Jorge Campos, lui aussi rentré en jeu quelques minutes auparavant, donnait l’avantage aux siens (73e). Complètement démobilisés, les Slovènes étaient à leur tour réduit à dix avec l’exclusion de Nastja Ceh (81e). Une aubaine pour les Sud-Américains qui prenaient définitivement l’ascendant par l’inévitable Cuevas (84e).
Un but qui vaut de l’or puisqu’il permet au Paraguay, grâce à une meilleure attaque, de poursuivre sa route, l’Afrique du Sud s’étant inclinée (3-2) face à l’Espagne.
Un dernier match pour l'honneur (11 juin)
Srecko, le prénom de Katanec, signifie «le veinard» en traduction littérale et le jeune (38 ans) sélectionneur de la Slovénie paraissait protégé par cette prédestination jusqu’à ce que les mauvaises fées viennent s’en mêler au Mondial-2002 de football.
Né à Ljublajana à l’époque où la Slovénie était encore membre de la fédération de Yougoslavie, sa carrière de joueur démarre vraiment par le Dynamo Zagreb puis le Partizan Belgrade, les deux grands clubs du moment.
Rugueux milieu défensif, il est repéré par les recruteurs occidentaux. Il s’expatrie au VfB Stuttgart, en ex-RFA, puis en Italie, à la Sampdoria Gênes, où il meuble son palmarès: Coupe des Coupes en 1990, Championnat d’Italie en 1991 puis Coupe en 1994.
Avec deux maillots d’international à la clé, yougoslave puis slovène après l’accession de son pays en l’indépendance en 1992.
A peine les crampons raccrochés et avec un minimum d’expérience d’entraîneur, il prend en 1998 les rênes de la sélection nationale, perdue alors dans les profondeurs du classement européen. Il la qualifie pour l’Euro-2000 où la fraîcheur de l’équipe séduit même si elle ne peut passer le premier tour.
Dans la foulée, Katanec et les siens gagnent leur billet pour le premier Mondial de la Slovénie, dix ans seulement après son avènement comme Etat.
Une trajectoire tellement tendue que d’aucuns faisaient déjà de ce petit pays de deux millions d’habitants, enclavé sur 20.000 kilomètres-carrés entre Italie, Autriche, Hongrie et Croatie, un outsider du premier Mondial asiatique.
La déception est aujourd’hui à la mesure de l’espoir.
Le ciel est tombé sur la tête de Srecko le veinard le 8 juin à l’issue d’une défaite (1-0) contre l’Afrique du Sud synonyme d’élimination prématurée pour la Slovénie.
Ses malheurs et ceux de son équipe avaient débuté le 2 juin par un échec (3-1) face à l’Espagne, sans doute la meilleure sélection du premier tour. Rien de honteux a priori mais un incident allait, sans doute, accélérer la chute.
A la 62e minute, alors que son équipe est menée 1 à 0, Katanec remplace son meneur de jeu vedette Zlatko Zahovic par Milenko Acimovic. La star du Benfica le prend très mal. «ZZ Top» s’en prend violemment à l’entraîneur qu’il insulte copieusement. C’est la crise.
Katanec annonce qu’il démissionnera dès la fin du tournoi.
Zahovic persiste puis publie des regrets à but diplomatique. La Fédération slovène tranche. Le joueur est exclu du groupe.
«Bouleversé», selon ses termes, par ce clash, Srecko aborde le match contre l’Afrique du Sud sur les nerfs. Il suivra la seconde période du haut des tribunes où le quatrième arbitre l’a expédié, las des récriminations constantes dont l’entraîneur slovène gratifiait son collègue officiant au sifflet.
Avant que le rideau tombe sur le Mondial pour les Slovènes mercredi face au Paraguay qui, lui, jouera la qualification, Katanec, se dit quand même fier de ses joueurs. Il n’en veut qu’à la poisse.
«Devant l’Espagne, nous avons été dans le coup jusqu’à cinq minutes de la fin et l’Afrique du Sud a eu la chance de marquer en premier sur coup franc».
«Nous voulons gagner le dernier match contre le Paraguay», se persuade-t-il.
Pour l’honneur et pour que la chance retourne.
La Slovénie éliminée sans combattre (8 juin)
La Slovénie est éliminée de cette coupe du monde suite à sa défaite 0-1 contre l'Afrique du Sud. Un but tombé après trois minutes que n'ont jamais été en mesure de contester les hommes de Katanec. Les Bafana Bafana contrôlèrent dès lors un match qui ne fut absolument pas spectaculaire. On s'amusa un peu en fin de partie, lors du réveil slovène, laissant aussi des possibiltés de contre aux sud-africains. Mais il était trop tard...
La situation était pourtant claire pour les Slovènes avant le match : une défaite les éliminait. Pour l'occasion, Srecko Katanec avait sérieusement remanié son équipe qui était aussi évidemment privée de Zahovic, renvoyé prématurément à la maison pour incorrection envers son entraîneur.
Côté Sud Africain, le moral était bon, comme en témoignaient les chants dans le couloir menant au terrain. Ce qui n'avait pas empêché Matsilele Sono de se priver des services de Pierre Issa pour le remplacer par Nomvete. Chance ou flair ? Il n'empêche que sur sa première touche de balle, en reprenant de la cuisse un coup franc de Fortune, le nouveau venu ouvrit la marque pour ses couleurs ! Un début on ne peut meilleur.
Ce but rapide allait toutefois avoir pour conséquence d'endormir une partie contrôlée par les Sud Africains. Rythme lent, bataille (peu intesive) de milieu de terrain, le tout orchestré par l'équipe menant au score et que ce scénario arrangeait bien. La cobstruction slovène était défaillante et la dernière passe n'arrivait pas. Même les coups de pied arrêtés ne mettaient pas en péril la cage d'Arendse qui passait une après-midi toutefois tranquille.
Seuls deux actions individuelles de Novak à la demi-heure l'obligèrent à être attentif. Et on passa le reste du temps dans le camp slovène sans que la moindre action digne de ce nom ne réveille un public qui s'attendait à un meilleur spectacle.
Le premier quart d'heure après la pause allait être tout aussi soporifique et Katanec, renvoyé dans la tribune, allait alors jouer ses dernières cartes en effectuant tous les changements possibles. Dès lors, la domination allait changer de camp. Les sud-africains, qui n'avaient pas été réellement mis en danger jusque-là, n'étaient pas à l'abri de l'égalisation.
Il fallut d'ailleurs un beau réflexe d'Arendse sur une tête de Ceh pour empêcher le 1-1 alors que de l'autre côté, les nombreux débordments de Fortune et McCarthy, seul en pointe, restaient menaçants.
Certes, le danger allait être plus présent des deux côtés en fin de match que pendant tout le reste de la partie. Mais ce réveil tardif allait se montrer improductif. Le score ne changera logiquement plus dans un des plus mauvais matches de ce mondial. La Slovénie est éliminée, l'Afrique du Sud sera sûre de participer au deuxième tour si elle prend un point contre l'Espagne.
Katanec veut une réaction d'orgueil (07/06)L’entraîneur de la Slovénie, Zlatko Zahovic, mise sur une réaction d’orgueil de ses troupes, samedi à Daegu contre l’Afrique du sud, pour son deuxième match pour rester dans la course à la qualification malgré la crise imputable à l’affaire Zahovic. Le départ du meneur de jeu du Benfica Lisbonne, auteur de 31 buts en 63 sélections, a causé en effet de gros remous au sein de la jeune sélection pourtant venue en Corée avec de grandes ambitions.
Zahovic qui avait insulté son entraîneur Srecko Katanec après son remplacement contre l’Espagne (1-3) a été renvoyé dans ses foyers en raison de son «attitude nuisible» au bon équilibre du groupe. Katanec espère désormais que ses joueurs auront une réaction comparable à celle des Irlandais après le départ de Roy Keane.
C’est pourtant l’Afrique du sud qui se retrouve en position de force après sa spectaculaire remontée contre le Paraguay (2-2). Les Bafana Bafana seront eux aussi privés de leur meneur de jeu Bennett Mnguni, retourné au pays en raison de problèmes familiaux. Par ailleurs, ils devront vraisemblablement se passer de leur tour de défense, Pierre Issa, touché à une cheville lors du premier match et qui risque d’être encore court. Cela constituerait un handicap sérieux pour une équipe dont la défense n’est pas le point fort.
Zahovic exclu de la séléction (06/06)
Le joueur vedette de la Slovénie, Zlatko Zahovic, qui avait insulté son entraîneur Srecko Katanec après son remplacement lors du match contre l’Espagne le 2 juin au Mondial-2002 de football, a été exclu de la sélection, a annoncé jeudi la Fédération slovène. Le président de la Fédération, Rudy Zavru, avait tenté d’éviter que les choses s’enveniment mais Zahovic avait réitéré ses critiques et Katanec avait annoncé qu’il démissionnerait après le Mondial.
Le joueur du Benfica Lisbonne (D1 portugaise) s’était pourtant excusé mercredi. «Je suis vraiment désolé pour ce que j’ai dit dans les vestiaires. J’ai conscience que c’était des mots très forts et je présente mes excuses à tout le monde, aux organisateurs de la Coupe du monde et à Katanec», avait déclaré Zahovic.
Toutefois l’ensemble de l’équipe lui a retiré son soutien et a choisi le camp de l’entraîneur Srecko Katanec.
La Slovénie, qui évolue dans le groupe B, rencontrera pour son deuxième match l’Afrique du Sud, samedi à Daegu.
Rififi chez les Slovènes (05/06/2002)
Le sélectionneur de la Slovénie, Srecko Katanec, 38 ans, a annoncé qu’il démissionnerait au terme de la Coupe du monde. Cette décision serait la conséquence d’une altercation ayant opposé, lors du premier match de la Slovénie contre l’Espagne (1-3), le sélectionneur au meilleur joueur de son équipe, Zlatko Zahovic, mécontent d’être remplacé après une heure de jeu. Des coups ont été échangés, selon des sources proches de l’équipe.
Katanec a expliqué avoir été profondément choqué par son meneur de jeu. Malgré cet incident, je suis un professionnel et je ferai de mon mieux lors des prochains matches, a-t-il lâché lors d’une brève conférence de presse avant de se retirer en larmes. Des dirigeants de la Fédération slovène ont confirmé la décision de Katanec. Ancien joueur de l’Olimpija Ljubljana, du Partizan Belgrade puis de la Sampdoria Gênes, Katanec avait pris en charge la sélection nationale en juillet 1998, la qualifiant pour l’Euro 2000 puis pour le Mondial.
Zahovic aurait de son côté menacé de quitter la sélection, selon des sources proches de l’équipe. Le capitaine Ales Ceh a depuis tenté de ramener le calme.
Les Slovènes ne sont pas contents de l'arbitrage (03/06)
L'entraîneur et les joueurs slovènes ont exprimé leur mécontentement envers l'arbitre du match Espagne-Slovénie (3-1), dimanche, à Gwangju. "Dans certains matchs, les décisions de l'arbitre vous sont défavorables. Ce qui était le cas lors de cette rencontre", a affirmé avec beaucoup de tact l'entraîneur Srecko Katanec. En revanche, ses joueurs ont été beaucoup plus directs et virulents.
"C'est terrible, terrible", a dit Milan Osterc. "C'est très triste, je ne veux pas qu'on parle de lui", a renchéri Sebastjan Cimirotic. "Nous n'avons pas joué aussi bien que nous le pouvions, mais les Espagnols ne m'ont pas du tout impressionné. Pour être franc, je m'attendais à mieux de leur part", a commenté Osterc. La délagation slovène reproche à l'arbitre marocain Mohamed Guezzaz trois décisions, et en particulier celle accordant un penalty à l'Espagne pour une faute constestée de Sasa Gajser sur Fernando Morientes dans la surface à la 87e minute. Auparavant, M. Guezzaz a donné un carton jaune à Sebastjan Cimirotic lorsqu'il est tombé dans la surface au contact de deux défenseurs espagnols en première période. Puis, à la 84e minute et à 2-1 pour l'Espagne, l'arbitre n'a pas bronché non plus quand Milenko Acimovic a connu le même sort devant Miguel Angel Nadal.
La Slovénie perd son premier Match (2 juin)
Habituée aux mauvais départs dans les grandes compétions, l’Espagne a cette fois réussi ses débuts en Coupe du Monde en s’imposant face à la Slovénie (3-1) à Gwangju pour prendre la tête du groupe B.
C’est toutefois la Slovénie, bien plus offensive que prévue, qui a été la première en action monopolisant le ballon pendant les quinze premières minutes.
Dès la 3e, sur un corner de Zahovic, Pavlin surprenait les défenseurs espagnols mais Casillas, le jeune gardien du Real Madrid, signait un étonnant arrêt réflexe.
A la 24e, Zahovic, l’ancien valencien et actuel joueur du Benfica, excentré sur la gauche, obligeait Casillas à une nouvelle parade sur un beau tir du gauche.
Cette petite frayeur réveillait les Espagnols. Luis Enrique, omniprésent, sonnait la charge sur le flanc gauche minute et glissait le ballon au gaucher basque Javier De Pedro qui de l’extérieur du gauche déposait le ballon sur la tête de Raul.
L’Espagnol manquait de puissance pour inquiéter Simeunovic, le gardien slovène (35e). Ce n’était que partie remise. A la 44e minute, Luis Enrique prenait le meilleur sur trois Slovènes et le ballon revenait dans les pieds de Raul. L’attaquant se démarquait grâce à une belle feinte de corps et trompait Simeunovic d’un tir du gauche pour ouvrir le score.
Ce but juste avant la pause semblait saper le moral des Slovènes dominés en début de seconde période par une Espagne rendue plus confiante par son avantage. A la 57e, l’avant-centre de La Corogne Diego Tristan, bien décevant par ailleurs, était à deux doigts de donner un avantage définitif aux Espagnols mais Simeunovic était à la parade.
Fernando Morientes, qui a remplacé Tristan à la 64e, échouait lui sur son premier ballon, le gardien slovène détournant cette fois le ballon du pied droit. Simeunovic repoussait ensuite un tir des 25 m de De Pedro mais devait s’incliner une nouvelle fois à la 74e minute. Parti en contre, De Pedro offrait un centre au millimètre à ras de terre à Valeron qui croisait bien sa reprise.
En fin de match, un astucieux une-deux entre les remplaçants Sebastjan Cimirotic et Milenko Acimovic permettait au premier de se présenter seul face à Casillas et de tromper le gardien espagnol du plat du pied (82). Insuffisant pour revenir au score d’autant qu’à la 87e, le capitaine espagnol Fernando Hierro transformait un penalty obtenu par Morientes suite à une
faute de Gasjer.
L’Espagne, qui profite du match nul entre le Paraguay et l’Afrique du Sud (2-2), prend en solitaire la tête du groupe B.
Raul (attaquant espagnol): «Nous sommes contents et soulagés. On a un peu souffert physiquement avec l’humidité mais nous avons assuré l’essentiel avec cette belle victoire. Il n’y a pas de rivaux faciles. Nous avons envie de plus et cette victoire nous donne confiance. Le premier match est toujours celui où il y a le plus de nervosité et le plus de tension, et nous l’avons gagné».
Antonio Camacho (entraîneur de l'Espagne): "Je suis content d'avoir gagné pour ce premier match. Nous rompons une série de 50 ans sans gagner un premier match dans un Mondial et cela ne reflétait pas le niveau du football espagnol. Le match a été difficile mais l'équipe slovène est une belle équipe. Quant à l'Espagne, si on joue comme ça, on n'aura pas de problème pour le reste de la compétition. Gagner le premier match est important. C'est un capital important pour la suite et au Mondial il n'est jamais facile de gagner. Il faut savoir le faire et nous avons su le faire. Mes joueurs savaient que le match serait difficile mais ils se sont battus. Il faut souligner l'abnégation de mes joueurs et aussi le fait qu'ils ont su s'adapter au climat (très humide). A part le match Allemagne-Arabie Saoudite, il semble qu'il faille attendre un coup de pied arrêté pour débloquer les matchs. Cela montre que l'ensemble du tournoi est de très haut niveau."
Srecko Katanec (entraîneur de la Slovénie): "Je suis déçu mais le meilleur a gagné. Je suis satisfait de mes joueurs. Nous voulions être agressifs dès le début de match et on a dominé la première période. Nous avons encaissé un but sur la première occasion espagnole et cela ne reflète pas la physionomie de cette première période. La Slovénie a déjà fait beaucoup en se qualifiant pour la Coupe du Monde. Nous n’avons pas de grande ambitions, nous sommes déçus mais il n’y a pas avoir honte de cette défaite. Il reste encore deux matches à disputer lors de ce premier tour".
Les Espagnols ne veulent pas rater leur début (01/06/2002)
L'Espagne et la Slovénie, pour des raisons différentes, ont bien l'intention de ne pas manquer leur entrée dans le Mondial 2002, ce dimanche à Gjangju, à l'occasion de leur confrontation directe pour le compte du groupe B. Habitués à voir leur équipe figurer parmi les favoris des pronostiqueurs, les supporters espagnols sont aussi habitués à voir l'Espagne rater ses coupes du monde et en particulier à mal gérer ses matchs inauguraux.
La sélection nationale qualifiée pour tous les Mondiaux depuis 1978, n'a en effet jamais réussi à remporter son match d'ouverture depuis 1950 et a même été sortie dès le 1er tour en France en 1998 après un revers 2-3 face au Nigéria pour débuter. Quant à la Slovénie, quasiment dix ans jour pour jour après son premier match international comme pays indépendant (le 3 juin 1992, 1-1 contre l'Estonie), elle a bien l'intention de ne pas manquer son premier rendez-vous en phase finale d'un Mondial.
Aujourd'hui, il est de plus en difficile de gagner des matchs. Si tu n'arrives pas à 100% de tes moyens, même contre des équipes réputées inférieures, tu perds. C'est ce qui s'est passé contre la Norvège à l'Euro-2000 (défaite 1-0). Et, je fais tout pour que cela ne se reproduise pas, a précisé le sélectionneur José Antonio Camacho, qui a dû remettre de l'ordre dans les rangs de sa délégation après un incident entre Raul et le préparateur physique Carlos Lorenzana.
La presse espagnole s'interroge quant à elle sur le système que va adopter l'entraîneur contre la Slovénie, le technicien espagnol ayant à plusieurs reprises à l'entraînement modifié son 4-3-2-1 pour un 3-5-2-1.
De leur côté, les Slovènes espèrent créer la surprise grâce aux vertus du football collectif, solide défensivement, prônés par l'ancien le coach Srecko Katanec, qui mène son équipe d'une main de fer et qui avait déjà surpris bien des observateurs lors de l'Euro-2000.
Tous les blessés et malades sont remis d'aplomb, ce sera donc de l'équipe type dont pourra disposer l'entraîneur slovène. Bien sûr les Espagnols sont les favoris absolus. Mais ils devront le prouver sur le terrain a déclaré Katanec. Ils ont les meilleurs joueurs et les meilleurs clubs d'Europe mais cela ne signifie pas qu'ils ont déjà gagné. Nous verrons après 90 minutes dimanche.
Le vedettes sont rétablies (30/05/2002)
L’équipe de Slovénie, qui doit affronter pour son premier match l’Espagne, à Gwangju, a pu s’entraîner pour la première fois au grand complet après le rétablissement de ses joueurs vedettes. Aleksander Knavs du FC Kaiserslautern (D1 allemande) tout comme Mladen Rudonja de Portsmouth (D2 anglaise) et Milenko Acimovic de l’Etoile Rouge de Belgrade (D1 yougoslave), qui souffraient tous d’un gros rhume, ont participé aux exercice mercredi aux côtés de leurs camarades. Leur sélectionneur Srecko Katanec s’est montré confiant. Nous avons beaucoup appris et sommes aujourd’hui plus expérimentés, a-t-il souligné.
L’Association slovène a déjà vendu 1.743 billets (11 mars)
L’Association slovène de football a déjà vendu 1.743 billets pour la Coupe du monde 2002, a indiqué Rok Sinkovc, président de l’Association. La vente de billet est désormais close, mais la NZS va tenter de se procurer 100 à 200 billets supplémentaires. La plupart des billets ont été vendus pour la rencontre prévue entre la Slovénie et l’Afrique du Sud, et la demande la plus forte est allé aux billets les moins chers. La NZS dispose par ailleurs de 950 places réservées aux associations de supporteurs, aux invitations et aux Japonais, qui sont les hôtes de la manifestation avec la Corée du Sud, a précisé Sinkovc. Le président de l’Association slovène espère en outre pouvoir se procurer 100 à 200 billets supplémentaires auprès de l’Association internationale de football, car aucun des matches où l’équipe slovène est engagée n’affiche encore complet.
La Slovénie basée sur Cheju
L'équipe de Slovénie sera basée sur l'île paradisiaque de Cheju, en Corée du Sud. Les Slovènes partageront leur lieu de résidence avec la Chine. " Je suis très satisfait des conditions d'accueil prévues là-bas, et je pense que les joueurs le seront également ", a déclaré Katanec après un court séjour au Japon et en Corée du Sud. L'entraîneur de la Slovénie a indiqué que son équipe pourrait ainsi jouer au moins l'un de ses trois premiers matches sans avoir à se déplacer, puisque la rencontre contre le Paraguay prévue le 6 juin doit se tenir sur cette île.
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