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 Mondial 2002 / Les Acteurs / Espagne
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Espagne (Groupe B)

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L'Espagne s'arrête une nouvelle fois en quart (22 juin)

L'Espagne a une nouvelle fois succombé à la légende qui empêche cette nation footbalistique de passer le stade des quarts de finale d'une grande compétition internationale. La marée rouge sud-coréenne continue à submerger ce mondial, après sa victoire face à Morientes & co., 5 tirs aux buts à 3 (0-0 après le temps réglementaire et les prolongations).

Après plus de 25 minutes sans véritables occasions de part et d'autre, c'est Fernando Morientes qui allait s'illustrer sur un coup franc de De Pedro, mais sa tête était captée par Lee Woon-jae (27e).

De mieux en mieux, les joueurs de José Antonio Camacho prenaient alors la partie en mains, se montrant de plus en plus pressants offensivement, notamment sur l'aile droite avec Joaquin, intenable.

Il adressait ainsi un centre impeccable sur lequel Lee Won-jae était trop court... tout comme Morientes qui ne parvenait pas à placer sa tête (42e).

Le côté gauche ibérique n'était toutefois pas en reste avec De Pedro dont une première frappe (44e) était repoussée des poings, avant qu'une seconde ne passe de très peu à côté (45e).

Sur la lancée d'une fin de première période encourageante, les Espagnols démarraient la seconde sur le même tempo. Et sur un corner, Ivan Helguera pensait bien libérer son équipe en envoyant le ballon de l'épaule au fond des filets, mais le but était refusé par l'arbitre (49e).

Une action qui réveillait toutefois les hommes de Guus Hiddink.
Plus accrocheurs et toujours aussi rapides et techniques, ils allaient régulièrement semer la panique dans la défense espagnole, notamment sur le côté droit ou Park Ji-sung et le très remuant Lee Chun-soo, entré en jeu, donnaient bien du fil à retordre à Romero.

Iker Casillas, bien tranquille jusque-là, allait même sauver son équipe sur un tir de Park à la suite d'un corner et d'une première frappe contrée de Lee Chun-soo (67e).

Côté espagnol, on n'était toutefois pas encore réduit au silence, une nouvelle fois grâce à Joaquin, mais sa frappe à ras de terre passait à droite (72e).

Absolument pas effrayés à l'idée de disputer jusqu'à trente minutes supplémentaires, les Coréens entamaient la prolongation tambour battant.

Pour les coéquipiers de Fernando Hierro, en revanche, la fatigue commençait manifestement à se faire sentir tandis qu'Ivan Helguera, blessé, était contraint de sortir (93e), remplacé par Xavi.

Dominés, les Espagnols s'en remettaient alors aux contres et Morientes, servi par une longue touche, n'était pas loin de provoquer le KO, mais son tir s'écrasait sur le poteau droit (100e).

Ensuite, c'était au tour du vétéran Hwang Sun-hong, 33 ans, de se distinguer, mais Casillas s'interposait sur une frappe à ras de terre (109e).

Les penaltys et un envoi manqué de Joaquin conjugué au coup de réparation salvateur de Hong Myung Bo permettait à la Corée du Sud d'atteindre les demi-finales et de continuer à rêver.



L'Espagne veut endiguer la marée rouge (22 juin)

Favorite sur le papier, l’Espagne, sans doute privée de Raul, s’attend à un quart de finale difficile, samedi à Gwangju, face à une des révélations du Mondial de football, la Corée du Sud, tombeuse de l’Italie et qui sera soutenue par 42.000 supporteurs dans le stade et 48 millions de personnes dans le pays.

«L’ambiance dans le stade sera de la folie et ils vont courir comme des fous», affirme José Antonio Camacho, le sélectionneur espagnol, qui en appelle à la raison: «Il ne faudra pas se laisser atteindre par la contagion. Ne pas porter le ballon mais le faire circuler. Sinon, ils vont nous asphyxier.» «Ils ont éliminé le Portugal et l’Italie. S’ils sont en quarts, c’est qu’ils le méritent. Mais attention! Nous non plus, nous n’avons pas été en quarts de finale aussi souvent que cela. Avec des noms de joueurs sur un papier, tu n’arrives nulle part», précise Camacho à l’attention de la presse espagnole qui voit déjà l’Espagne en demi-finale pour la deuxième fois de son histoire (4e place au Mondial 1950, quatre équipes faisaient alors un mini-championnat).

Les Espagnols sont de plus confrontés à l’incertitude qui règne autour de la participation de Raul, touché à l’adducteur droit depuis le huitième contre l’Eire (1-1 après prolongation, 3-2 aux tirs au but). L’attaquant madrilène n’a fait son retour à l’entraînement que vendredi et ne devrait entrer en jeu que si les choses tournent mal pour les Ibériques. «Raul est important quand il joue, quand il ne joue pas, il n’est pas important», assène José Antonio Camacho.

Expérience Côté coréen, l’entraîneur néerlandais Guus Hiddink ne focalise pas non plus sur la vedette espagnole. «Si Raul ne joue pas, il y aura toujours un autre joueur encore plus motivé pour le remplacer. On rencontre une équipe accomplie et avec beaucoup d’expérience.
Tous les joueurs jouent dans des clubs qui dominent l’Europe. La Corée est petite comparée à l’Espagne»
, explique le technicien, désormais une idole en Corée, excellent connaisseur de l’Espagne pour y avoir entraîné trois clubs (Valence, Real Madrid, Betis Séville).

«L’Espagne comme l’Italie ont de l’expérience. Quand tu joues dans le Calcio ou en Liga, tu as forcément de l’expérience. Mes joueurs apprennent vite mais jouent en Corée et au Japon. Ce n’est pas la même chose», explique Hiddink, qui ajoute: «L’Espagne a eu deux jours de repos de plus que nous, c’est une grande différence». D’autant que le jeu coréen nécessite une énergie folle et que le l’entraîneur a déjà dû faire face à des accusations de dopage.

Les Coréens, déjà soutenus par quelques centaines de fans à l’extérieur du stade vendredi, trouveront sans doute de l’énergie dans le soutien des 42.000 supporteurs qui préparent un accueil rouge vif à leur équipe.
Chaleur «Je les ai vus jouer contre la France (3-2), juste avant le Mondial, et ils sont préparés à jouer jusqu’à la finale», estime Luis Enrique.

Les conditions de jeu s’annoncent très difficiles avec un coup d’envoi à 15h30 locales (06h30 GMT), soit la période la plus chaude et la plus étouffante de la journée (plus de trente degrés avec un fort taux d’humidité).
Luis Enrique, qui a joué, comme Fernando Hierro et Nadal côté espagnol et Hong Myung-bo côté coréen, le dernier match entre les deux pays au Mondial 1994, se souvient justement du climat: «Il faisait une chaleur incroyable, je n’avais jamais joué par une telle chaleur». L’Espagne, qui menait 2 à 0 à la 85e minute, avait finalement concédé un nul surprise (2-2).

Un scénario qui ne serait pas pour déplaire aux Coréens qui ont égalisé dans les derniers instant du match contre l’Italie mais que Luis Enrique n’aimerait pas voir se répéter: «Nous avons une opportunité rare de disputer un quart de finale de Mondial. Il nous faut garder le ballon, ne pas faire d’erreurs, ne pas perdre de ballons idiots, surtout au milieu de terrain».

Raul est incertain (21/06)

Le médecin de l'équipe d'Espagne, Genaro Borras, a affirmé vendredi que Raul Gonzalez, touché à l'adducteur droit, avait encore une chance de participer au quart de finale du Mondial de football contre la Corée du Sud, samedi à Gwangju. "Le point positif, c'est qu'il n'a pas ressenti de douleur lors de son petit footing aujourd'hui, et qu'il s'est bien adapté à l'effort", a expliqué le docteur Borras à l'issue de l'entraînement des Espagnols sur la pelouse du stade de Gwangju.

"Il lui reste encore des séances de travail au programme. Tout cela fait qu'il n'est pas écarté de la liste pour le match de demain, a-t-il poursuivi. Il n'est pas à 100% de ses possibilités, c'est logique après cinq jours sans jouer. Mais je crois qu'il va peut être jouer un petit peu". "S'il jouera d'entrée ou quelques minutes, s'il sera sur le banc ou non, c'est le problème de l'entraîneur", a-t-il néanmoins admis. L'attaquant vedette de l'Espagne, blessé à l'adducteur droit depuis le 8e de finale Espagne-Espagne le 16 juin, avait auparavant effectué son premier entraînement public en fin de matinée


Juan Carlos Valeron,le timide, veut s'affirmer avec la sélection espagnole (20 juin)

ULSAN Le milieu de terrain espagnol Juan Carlos Valeron, brillant avec son club du Deportivo La Corogne, a du mal à trouver ses marques dans le rôle plus défensif que lui a assigné le sélectionneur José Antonio Camacho au Mondial 2002.

`Toute l'année, je joue un peu plus haut comme lors de la deuxième période contre le Paraguay, c'est là que je me sens le mieux mais je joue où on me dit de jouer, là où on a besoin de moi´, affirme Valeron qui, comme à son habitude, refuse de faire des vagues.

`Je suis enchanté de jouer là où le coach me dit de jouer. Je ne suis pas là pour dire si je suis mieux devant ou mieux derrière, je suis là pour donner un coup de main à la sélection´, reconnaît-il, précisant au journaliste qui lui demande si c'est une déclaration de façade: `Je le dis parce que je le pense.´

Toutefois, journalistes et supporters espagnols ne peuvent s'empêcher de penser que le meilleur football offert par la sélection en Asie est justement celui pratiqué lors de cette deuxième période contre le Paraguay (3-1).

La blessure de Raul, touché à l'adducteur droit, pourrait permettre à José Antonio Camacho d'aligner Valeron à son poste de prédilection contre la Corée du Sud samedi en quart de finale.

`Avoir passé le premier tour et les huitièmes de finale nous enlève un peu de pression. On va essayer d'être champions du monde. Nous savons que c'est difficile mais en y allant petit à petit, match après match, en donnant le maximum, on peut aller loin´, estime Valeron.

De nature timide, Valeron, qui avait accompli un Euro 2000 loin de son niveau habituel, a toutefois digéré cet échec. `Tous les joueurs ont leur moment. A l' Euro, c'était le moment le plus difficile de ma carrière mais maintenant, la situation est différente: je me suis amélioré physiquement, techniquement et psychologiquement´, explique le Canarien qui a commencé sa carrière à Las Palmas avant de rejoindre Majorque puis l'Atletico Madrid où il a connu une période noire.

Le club madrilène a en effet été relégué en D 2 en 2000 dans une ambiance bizarre marquée par le divorce entre le club et ses supporters. Valeron avait été pris en grippe par les supporters qui l'insultaient à chaque fois qu'il touchait le ballon et le rendaient responsable des mauvais résultats de l'équipe.

`C'était une période difficile, chacun essaie toujours de s'imposer, d'aller de l'avant mais, grâce à Dieu, je suis devenu moins timide et les choses se sont améliorées´, se souvient Valeron, qui a ensuite été au Deportivo où il a enfin pu s'exprimer à son niveau, notamment avec son compère Diego Tristan. La paire du club galicien devait d'ailleurs être une des clés de ce Mondial pour les Espagnols mais elle n'a pas encore fait parler la poudre. Le fera-t-elle samedi contre la Corée du Sud à Gwangju où Valeron a marqué contre la Slovénie son unique but avec la sélection espagnole en 23 matches?


Raul s'est blessé (16/06/2002)

La vedette espagnole Raul Gonzalez, remplacé à la 80e minute du 8e de finale Espagne-Eire par Luque, souffre d’un problème aux adducteurs. La durée de son indisponibilité n’est pas connu, mais le joueur a déjà souffert de ce problème au Real Madrid, en raison de l’accumulation de matches et l’encadrement semble assez confiant de pouvoir le récupérer pour le quart de finale, samedi à Gwangju, contre l’Italie ou la Corée du Sud. Le milieu de terrain David Albelda, qui a laissé ses partenaires à 10, souffre lui d’une élongation à une cuisse. Les deux joueurs doivent passer des examens lundi.

L'Espagne se qualifie et remercie Casilas (16 juin)

L’Espagne s’est qualifiée pour les quarts de finale en battant l’Eire 3 tirs au but à 2 (1-1 après prolongation), dimanche à Suwon. Les Espagnols ont ouvert le score d’entrée grâce à Fernando Morientes, qui a réussi son troisième but du tournoi dès la 8e minute de jeu. Un autre joueur du Real Madrid, le gardien Iker Casillas s’est ensuite mis en évidence en détournant un premier penalty de Ian Harte à la 62e avant de s’incliner sur un second penalty de Robbie Keane (90e).

La séance de tirs au but donnait également lieu à un grand suspense, Casillas réussissant deux arrêts décisifs avant le 5e tir victorieux de Gaizka Mendieta.

Les Espagnols Hierro, Baraja et Mendieta ont réussi leur tir au but alors que Juanfran et Valeron tiraient à côté.
Pour les Irlandais, Keane et Finnan étaient les seuls à tromper Casillas qui arrêtait les essais de Connoly et Kilbane alors que Holland tirait à côté.

Eliminés au premier tour en 1998, les Espagnols, qui pour la première fois depuis 52 ans ont remporté leur premier match de poule, disputeront le sixième quart de finale de leur histoire, leur meilleur résultat étant jusqu’à présent une place en demi-finales en 1950.

Les Espagnols rejoignent ainsi l’Allemagne, l’Angleterre et le Sénégal en quart de finale où ils seront opposés au vainqueur du match entre la Corée du sud et l’Italie.

L'Espagne se méfie des verts (15/06)

L'Espagne, désormais au premier rang des favoris du Mondial juste derrière le Brésil, a de nombreux atouts pour écarter l'Irlande dimanche et enlever une place en quart de finale de la Coupe du monde.

Forte d'une confiance inédite, d'une puissance offensive que beaucoup d'autres formations lui envient, de neuf buts inscrits en trois matches, la Seleccion aborde son huitième de finale en position idéale. Elle a réussi son meilleur départ dans un Mondial depuis sa première campagne de 1950. En face, l'Irlande privée de son capitaine Roy Keane a bataillé contre l'Allemagne et le Cameroun (deux nults 1-1) avant de se qualifier aux dépens de l'Arabie saoudite 3-0.
Mais dans une compétition riche en surprises et fatale aux équipes les plus cotées, le coach espagnol Jose Antonio Camacho redouble de méfiance.

"Par le passé, les équipes espagnoles n'ont pas respecté les équipes plus 'petites' et l'ont payé", a-t-il rappelé avant le départ de la formation de son camp d'entraînement d'Ulsan. "Nous avons réussi un très bon départ dans la compétition mais tout ce que nous avons fait, c'est de remplir notre premier objectif. Nous jouons bien mais notre adversaire est en forme lui aussi et il fera tout pour nous arrêter."

L'Eire n'est pas une inconnue à ce stade d'une Coupe du monde. En 1990, pour sa première participation, elle avait atteint les quarts de finale. Quatre ans plus tard, elle avait déjà passé le premier tour.
Sous la houlette de Mick McCarthy, son actuel entraîneur, elle s'est qualifiée pour la phase finale dans un groupe comprenant le Portugal et les Pays-Bas.
Et l'absence de Roy Keane, renvoyé chez lui après avoir insulté son coach, a eu pour effet de resserrer les rangs de l'équipe.

"Les gens ne pensaient pas qu'on arriverait où nous sommes. Ils pensaient qu'on serait battus dans les deux premiers matches", souligne McCarthy, qui devrait renouveler sa confiance aux guerriers du premier tour. "Nous nous battons sans cesse contre les critiques et les sceptiques. Et nous le faisons bien", insiste McCarthy. Le coach irlandais tablera sans doute sur la vitesse de ses attaquants Damien Duff et Robbie Keane pour gêner le noyau dur de la défense espagnole composée de deux joueurs relativement âgés, Miguel Angel Nadal, 35 ans, et Fernando Hierro, 34 ans.

Mais Nadal et Hierro, ainsi que Luis Enrique, ont une expérience à faire partager à leurs équipiers: ils étaient dans l'équipe d'Espagne qui domina l'Irlande 3-1 à Lansdowne Road en 1993, lors du dernier face-à-face entre les deux équipes. Tous trois devraient être alignés dimanche. Car si Camacho a laissé au repos huit joueurs contre l'Afrique du Sud dans le dernier match du premier tour, il devrait recomposer une équipe première sémillante, avec Fernando Morientes à la pointe de l'attaque, aux dépens de Diego Tristan qui soigne des blessures à la cheville et à l'aine.

Afrique du Sud-Espagne 2-3 (12/06)

Vainqueur de l’Afrique du Sud 3-2, l’Espagne a remporté sa troisième victoire en trois rencontres pour terminer à la première place du groupe B tout en éliminant les Bafana Bafana, devancés sur le fil à la meilleure attaque par le Paraguay, victorieux de la Slovénie 3-1.

Le sélectionneur José-Antonio Camacho a profité de la qualification de son équipe dès la deuxième journée pour mettre au repos huit titulaires. Mais les Sud-Africains, qui avaient besoin d’un nul pour se qualifier, n’ont pas pu ou su en profiter.

Sur la première incursion espagnole, Mendieta tentait de trouver Raul dans la surface, mais Arendse était le plus prompt. Le gardien sud-africain relâchait toutefois inexplicablement le ballon dans les pieds de Raul, qui s’en allait marquer dans le but vide, alors qu’Arendse, excellent lors des deux premières rencontres, ne pouvait que constater les dégâts (4e).

Les Sud-Africains ne se résignaient pas et à la 9e minute, Casillas repoussait des poings un tir de Sibaya. Trois minutes plus tard, le jeune Sévillan Joaquin débordait la défense sud-africaine sur la droite et adressait un centre en retrait à Mendieta, dont le tir était repoussé sur sa ligne par Aaron Mokoena.

A la 30e minute, Joaquin déposait cette fois le ballon sur la tête de Morientes, mais Arendse effectuait un superbe arrêt réflexe de grande classe. Dans la foulée, les Sud-Africains partaient en contre et débordaient l’Espagne à droite: Zuma centrait pour Nomvethe qui remisait pour McCarthy. Le joueur du Celta Vigo, prêté cette saison à Porto, égalisait d’une reprise du droit (31).

Les remplaçants espagnols, cherchant sans doute à impressionner Camacho, reprenaient toutefois l’avantage dans les arrêts de jeu sur un coup franc obtenu et magistralement exécuté par le droitier Gaizka Mendieta, qui évoluait sur le flanc gauche (45+1).

Juste après la pause, les Sud-Africains revenaient au score par leur capitaine Lucas Radebe, qui concluait de la tête un corner mal dégagé par Ivan Helguera (53). Mais, trois minutes plus tard, merveilleusement servi par Joaquin, Raul donnait une nouvelle fois de la tête l’avantage aux Espagnols en marquant son 28e but en sélection et son troisième au Mondial asiatique.

A la 77e, Luque, qui venait d’entrer à la place de Morientes, échouait sur Arendse pour son premier ballon touché en sélection. Le match prenait subitement une tournure plus dramatique pour les Sud-Africains, les Paraguayens reprenant à Seogwipo (sud) l’avantage sur la Slovénie, qui avait ouvert la marque.

Incapables de marquer un troisième but qui les enverrait en 8e de finale, malgré leurs derniers efforts, les Bafana Bafana doivent donc s’incliner devant l’Espagne, et le Paraguay, pour la deuxième place qualificative.

Joaquin (joueur espagnol): «Nous sommes contents de cette première place. Je crois qu’on a bien joué et montré qu’on a une très bonne équipe avec les remplaçants aussi. Tout s’est bien passé et maintenant l’Eire. C’est un moins grand nom que l’Allemagne, mais ce sera un match très difficile, car toutes les équipes sont bonnes à ce niveau.»

Jomo Sono (entraîneur Afrique du Sud): «C’est dommage que le Paraguay ait battu la Slovénie, mais c’est le jeu... On a fait de notre mieux, et je n’ai rien à reprocher à personne. Simplement, on est désolé pour le pays et déçu.»


Un match qui sent la poudre (06/06)

Eliminée par le Paraguay au Mondial 98, l’Espagne veut prendre sa revanche sur les coéquipiers de Chilavert qui a tout fait, à coups de déclarations tapageuses, pour chauffer la rencontre de la deuxième journée du groupe B du Mondial vendredi, à Jeonju. "L’Espagne est moins favorite que le Paraguay», «L’Espagne n’est pas assez forte», «Je ne vais pas mettre un but, mais deux à Casillas», a affirmé le controversé mais emblématique gardien Jose Luis Chilavert, qui retrouve ses camarades après avoir purgé son dernier match de suspension.

La sélection espagnole, qui a bien compris la finalité de l’opération déstabilisation initiée par le portier-buteur, a préféré ignorer ces déclarations. A l’image du Barcelonais Luis Enrique, philosophe: «Je trouve ses déclarations plutôt bien venues, sinon de quoi parlerait-on? De rien.»

Même s’ils ne cessent de répéter que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis 1998, les Espagnols n’ont pas oublié que les prestations du fantasque gardien avaient permis aux Guaranis de préserver un nul 0-0, synonyme de qualification pour les 8e de finale pour le Paraguay et d’élimination pour l’Espagne. «C’était il y a quatre ans. Je ne sais pas s’il reste des joueurs de l’époque dans leur équipe, mais la notre a changé. Et, puis, ils avaient besoin d’un nul et nous d’une victoire.
Aujourd’hui, s’il veulent se qualifier, il leur faut gagner»,
analyse Miguel Angel Nadal, sur le banc de touche en 1998.

Vendredi, les Espagnols craignent d’ailleurs davantage les joueurs de champ paraguayens que le gardien de Strasbourg: «On connaît bien Toro Acuna (Saragosse) et on sait les dégâts qu’il peut faire. Il y a aussi Roque Santa Cruz (Bayern), qui est une référence. Arce tire les coups francs à la perfection. On se méfie de cette équipe qui peut nous battre sans jouer, mais on a confiance. Si on gagne, on aura six points et la qualification», estime le milieu de terrain David Albelda, remis d’une pubalgie et qui pourrait effectuer son retour. Surtout si l’entraîneur José Antonio Camacho choisit de donner un profil plus défensif à l’équipe victorieuse de la Slovénie (3-1).

Particulièrement motivés face au pays de leurs ancêtres et ancienne puissance coloniale, les Paraguayens ne font aucun complexe. «L’Espagne a d’excellents joueurs, mais elle ne fonctionne pas encore totalement comme une équipe. Nous aussi, nous avons des individualités qui peuvent changer le cours du match», a estimé Santa Cruz.


Albelda est sur pied (05/06/2002)

Le milieu de terrain espagnol de Valence David Albelda, victime d’une pubalgie lors d’un entraînement avant le début de la Coupe du monde de football, est guéri et pourrait être titulaire contre le Paraguay. Je suis remis et j’ai envie de jouer. Maintenant, c’est l’entraîneur qui décide, a affirmé David Albelda à la presse à Ulsan lieu de concentration de l’équipe d’Espagne.
Titulaire aux côtés de son partenaire de Valence Ruben Baraja lors des derniers matches de la sélection avant le Mondial, Albelda pourrait remplacer dans l’entre jeu Valeron ou Luis Enrique voire l’attaquant Diego Tristan pour apporter une meilleure assise défensive à l’équipe espagnole.


Raul séduit par le Danemark (03/06)

Raul a déclaré lundi que l’équipe qui l’avait le plus impressionné depuis le début du Mondial était le Danemark. Interrogé lors d’un point de presse à Ulsan, où les Espagnols ont établi leur camp de base, sur l’équipe lui ayant fait la plus forte impression, il a répondu: «Le Danemark. Ils ont prouvé qu’ils étaient une équipe très solide. Les Allemands aussi ont montré qu’ils n’étaient pas rouillés». Concernant l’Espagne, il s’est dit confiant que l’équipe, qui a débuté par une victoire (3-1) contre la Slovénie, allait encore s’améliorer au cours des prochaines rencontres. «Nous étions un peu tendus et nerveux pour ce premier match, aussi avons-nous dû nous battre au début. Mais, comme vous l’avez vu, notre jeu s’est amélioré au fur et à mesure que le temps passait», a-t-il expliqué. «Cette victoire a prouvé notre confiance et notre solidarité. Cela nous aidera à élever encore notre niveau de jeu. Nous allons jouer les deux prochains matches comme s’il s’agissait de finales», a-t-il ajouté. Il a estimé que la confrontation avec le Paraguay le 7 juin serait difficile. «Le Paraguay sera un adversaire dur à manoeuvrer mais nous aurons une bonne chance si, comme contre la Slovénie, nous conservons la maîtrise du jeu».



Juanfran sera rétabli (03/06)

Le latéral gauche espagnol Juanfran Garcia s’est dit sûr lundi d’être rétabli pour affronter le 7 juin le Paraguay à Jeonju. Le joueur était sorti après s’être tordu la cheville gauche peu avant la fin du match gagné (3-1) dimanche par l’Espagne face à la Slovénie. «Je suis sorti parce que j’avais très mal mais j’ai des ligaments très élastiques. Ils se sont remis en place et, même si ma cheville est encore un peu enflée, je suis sûr d’être prêt pour jouer contre le Paraguay si le coach fait appel à moi», a-t-il déclaré au camp d’entraînement des Ibériques à Ulsan. «Le fait d’en avoir terminé avec la malédiction qui nous empêchait de gagner notre premier match lors de chaque Mondial a largement contribué à atténuer la douleur», a-t-il plaisanté. Avant dimanche, l’Espagne n’avait remporté aucun de ses matches inauguraux lors des huit phases finales de Coupe du monde auxquelles elle a participé. Si, en dépit de sa conviction, Juanfran ne pouvait être rétabli à temps, le sélectionneur José Antonio Camacho aurait le choix de le remplacer par Enrique Romero ou par le défenseur polyvalent Curro Torres.



L'Espagne gagne son premier match (2 juin)

Habituée aux mauvais départs dans les grandes compétions, l’Espagne a cette fois réussi ses débuts en Coupe du Monde en s’imposant face à la Slovénie (3-1) à Gwangju pour prendre la tête du groupe B.

C’est toutefois la Slovénie, bien plus offensive que prévue, qui a été la première en action monopolisant le ballon pendant les quinze premières minutes.

Dès la 3e, sur un corner de Zahovic, Pavlin surprenait les défenseurs espagnols mais Casillas, le jeune gardien du Real Madrid, signait un étonnant arrêt réflexe.

A la 24e, Zahovic, l’ancien valencien et actuel joueur du Benfica, excentré sur la gauche, obligeait Casillas à une nouvelle parade sur un beau tir du gauche.

Cette petite frayeur réveillait les Espagnols. Luis Enrique, omniprésent, sonnait la charge sur le flanc gauche minute et glissait le ballon au gaucher basque Javier De Pedro qui de l’extérieur du gauche déposait le ballon sur la tête de Raul.

L’Espagnol manquait de puissance pour inquiéter Simeunovic, le gardien slovène (35e). Ce n’était que partie remise. A la 44e minute, Luis Enrique prenait le meilleur sur trois Slovènes et le ballon revenait dans les pieds de Raul. L’attaquant se démarquait grâce à une belle feinte de corps et trompait Simeunovic d’un tir du gauche pour ouvrir le score.

Ce but juste avant la pause semblait saper le moral des Slovènes dominés en début de seconde période par une Espagne rendue plus confiante par son avantage. A la 57e, l’avant-centre de La Corogne Diego Tristan, bien décevant par ailleurs, était à deux doigts de donner un avantage définitif aux Espagnols mais Simeunovic était à la parade.

Fernando Morientes, qui a remplacé Tristan à la 64e, échouait lui sur son premier ballon, le gardien slovène détournant cette fois le ballon du pied droit. Simeunovic repoussait ensuite un tir des 25 m de De Pedro mais devait s’incliner une nouvelle fois à la 74e minute. Parti en contre, De Pedro offrait un centre au millimètre à ras de terre à Valeron qui croisait bien sa reprise.

En fin de match, un astucieux une-deux entre les remplaçants Sebastjan Cimirotic et Milenko Acimovic permettait au premier de se présenter seul face à Casillas et de tromper le gardien espagnol du plat du pied (82). Insuffisant pour revenir au score d’autant qu’à la 87e, le capitaine espagnol Fernando Hierro transformait un penalty obtenu par Morientes suite à une
faute de Gasjer.

L’Espagne, qui profite du match nul entre le Paraguay et l’Afrique du Sud (2-2), prend en solitaire la tête du groupe B.

Raul (attaquant espagnol): «Nous sommes contents et soulagés. On a un peu souffert physiquement avec l’humidité mais nous avons assuré l’essentiel avec cette belle victoire. Il n’y a pas de rivaux faciles. Nous avons envie de plus et cette victoire nous donne confiance. Le premier match est toujours celui où il y a le plus de nervosité et le plus de tension, et nous l’avons gagné».

Antonio Camacho (entraîneur de l'Espagne): "Je suis content d'avoir gagné pour ce premier match. Nous rompons une série de 50 ans sans gagner un premier match dans un Mondial et cela ne reflétait pas le niveau du football espagnol. Le match a été difficile mais l'équipe slovène est une belle équipe. Quant à l'Espagne, si on joue comme ça, on n'aura pas de problème pour le reste de la compétition. Gagner le premier match est important. C'est un capital important pour la suite et au Mondial il n'est jamais facile de gagner. Il faut savoir le faire et nous avons su le faire. Mes joueurs savaient que le match serait difficile mais ils se sont battus. Il faut souligner l'abnégation de mes joueurs et aussi le fait qu'ils ont su s'adapter au climat (très humide). A part le match Allemagne-Arabie Saoudite, il semble qu'il faille attendre un coup de pied arrêté pour débloquer les matchs. Cela montre que l'ensemble du tournoi est de très haut niveau."

Srecko Katanec (entraîneur de la Slovénie): "Je suis déçu mais le meilleur a gagné. Je suis satisfait de mes joueurs. Nous voulions être agressifs dès le début de match et on a dominé la première période. Nous avons encaissé un but sur la première occasion espagnole et cela ne reflète pas la physionomie de cette première période. La Slovénie a déjà fait beaucoup en se qualifiant pour la Coupe du Monde. Nous n’avons pas de grande ambitions, nous sommes déçus mais il n’y a pas avoir honte de cette défaite. Il reste encore deux matches à disputer lors de ce premier tour".



Les Espagnols ne veulent pas rater leur début (01/06/2002)

L'Espagne et la Slovénie, pour des raisons différentes, ont bien l'intention de ne pas manquer leur entrée dans le Mondial 2002, ce dimanche à Gjangju, à l'occasion de leur confrontation directe pour le compte du groupe B. Habitués à voir leur équipe figurer parmi les favoris des pronostiqueurs, les supporters espagnols sont aussi habitués à voir l'Espagne rater ses coupes du monde et en particulier à mal gérer ses matchs inauguraux.

La sélection nationale qualifiée pour tous les Mondiaux depuis 1978, n'a en effet jamais réussi à remporter son match d'ouverture depuis 1950 et a même été sortie dès le 1er tour en France en 1998 après un revers 2-3 face au Nigéria pour débuter. Quant à la Slovénie, quasiment dix ans jour pour jour après son premier match international comme pays indépendant (le 3 juin 1992, 1-1 contre l'Estonie), elle a bien l'intention de ne pas manquer son premier rendez-vous en phase finale d'un Mondial.

Aujourd'hui, il est de plus en difficile de gagner des matchs. Si tu n'arrives pas à 100% de tes moyens, même contre des équipes réputées inférieures, tu perds. C'est ce qui s'est passé contre la Norvège à l'Euro-2000 (défaite 1-0). Et, je fais tout pour que cela ne se reproduise pas, a précisé le sélectionneur José Antonio Camacho, qui a dû remettre de l'ordre dans les rangs de sa délégation après un incident entre Raul et le préparateur physique Carlos Lorenzana.

La presse espagnole s'interroge quant à elle sur le système que va adopter l'entraîneur contre la Slovénie, le technicien espagnol ayant à plusieurs reprises à l'entraînement modifié son 4-3-2-1 pour un 3-5-2-1.
De leur côté, les Slovènes espèrent créer la surprise grâce aux vertus du football collectif, solide défensivement, prônés par l
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L'Espagne veut endiguer la marée rouge (suite) 21/06/2002
L'Espagne remercie Casillas (suite) 16/06/2002
L'Espagne se méfie des verts (suite) 15/06/2002
L'Espagne joue un vilain tour à l'Afrique du Sud (suite) 12/06/2002
Du sang frais pour le dernier match (suite) 08/06/2002
Espagne-Paraguay 3-1 (suite) 07/06/2002
Espagne-Slovénie 3-1 (suite) 02/06/2002
Les Espagnols ne veulent pas rater leur début (01/06/2002) (suite) 01/06/2002
L'Espagne espère aller jusqu'au bout (suite) 17/05/2002
Le palmarès des Espagnols (suite) 08/05/2002
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