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 Mondial 2002 / Les Acteurs / Danemark
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Les Acteurs
Danemark (Groupe A)

Tout savoir sur le Danemark
Un mauvais début de match et les Danois sont balayés (15 juin)

Le Danemark, qui a commis deux bourdes défensives et ne s'est réveillé qu'en milieu de première mi-temps, a logiquement été battu 0-3 par l'Angleterre au deuxième tour. Auteurs d'un bon match, impressionnants en défense, les hommes de Sven Goran Eriksson continuent leur beau parcours dont le prochain écueil sera le Brésil ou la Belgique.

Tout ce qu'on espérait, c'était d'assister à un meilleur match que celui du matin qui avait opposé l'Allemagne au Praguay. La meilleure solution ? Un but rapide pour tout débloquer. Un voeu exaucé conjointement par l'attaque anglaise et la défense danoise à la quatrième minute.

C'est Beckham qui, comme à son habitude, partit botter un corner travaillé. Pas encore dans le match, les arrières scandinaves se montrèrent trop statiques et ne purent empêcher Ferdinand de placer une tête puissante en plein dans les bras de Sörensen. Mais, encore fébrile et pressé par Owen, il relâcha le ballon dans son propre but.

Pris à froid, les Danois se devaient de réagir. Mais comment ? Eux-mêmes ne le savaient pas et se passaient le ballon sans réellement s'approcher de Seaman. Et leurs joueurs rapides et excellents en contre-attaque n'étaient évidemment pas à la fête dans une telle configuration.

Les anglais, eux, pouvaient toujours se montrer dangeureux, notamment par les virevoltants Owen et Heskey. Et leur force est d'être aussi menaçants en contre que lorsqu'ils font le jeu. Et leur efficacité a été une nouvelle fois démontrée lorsqu'un ballon que la défense danoise ne pouvait renvoyer arriva dans les pieds de Butt. Sa déviation isola Owen qui ne laissa pas passer la possibilité de faire 2-0.

Evidemment, dans une telle situation, les Danois se devaient de réagir. Et, enfin, ils s'étaient réveillés. Ils firent donc le siège du but anglais. Mais l'équipe à la rose, qui avait bien résisté à la furia argentine, ne fut guère mise en péril par le vainqueur du groupe A.

Au contraire, c'est la défense rouge et blanche qui allait craquer. Sous une pluie battante qui n'a rien à envier à nos draches nationales, Jensen allait rater son contrôle de la tête. Avant même de prendre le temps de lui dire merci, Beckham passa le ballon à Heskey, lequel fusilla Sörensen : 3-0 à la pause, mission presque impossible pour les Danois.

En fait, la messe était dite. Les Anglais contrôlaient et les Danois n'y croyaient plus. On pouvait donc craindre une deuxième mi-temps assez terne. Mais non. Chaque équipe pris tour à tour les échanges à son compte, sans se ruer tête baissée vers l'avant. Et, selon les moments, on frôlait la réduction du score ou le quatrième but anglais.

Pas mal d'occasions, donc. Et le spectacle était aussi dans les tribunes, les supporters chantant et dansant, même les Danois, résignés mais toujours enjoués. Une ambiance qui rend toujours un match plus agréable. Même sans suspense.

Beaucoup d'incertitudes avant d'affronter l'Angleterre (13 juin)

Depuis leur arrivée en Asie, les hommes de Sven Goran Eriksson et ceux de Morten Olsen font dans le sérieux, sans fioritures, et la méthode a porté ses fruits: les Anglais ont été les seuls du groupe F à battre les Argentins (1-0), et les Danois ont parachevé l’élimination des Français (2-0) dans le groupe A, ce qui donne une idée de leur potentiel.

Les deux équipes sont encore invaincues dans ce Mondial, mais autant le point fort des Danois semble être la défense, comme ils l’ont montré contre la France, autant le point fort supposé des Anglais est plutôt l’attaque, autour de David Beckham, docteur en coups de pied arrêtés, et de Michael Owen, le Ballon d’or européen en exercice.

Cela promet une jolie empoignade, dans le plus pur style anglo-saxon, puisque cinq joueurs danois susceptibles d’être alignés samedi opèrent en Premier League (D1 anglaise). C’est peut-être pour cela que les Anglais ont «choisi» de rencontrer les Danois, qui ne risquent pas de les surprendre, en jouant au petit trot contre le Nigeria mercredi (0-0), et donc d’éviter le Sénégal, dimanche en plein soleil.

L’avenir dira si c’était le bon choix. En tout cas, les Anglais peuvent s’estimer bien préparés par leur match d’ouverture contre la Suède (1-1). Ils ont prouvé depuis le début de ce Mondial qu’ils ont tous les atouts pour aller loin dans le tableau, dans toutes les lignes. L’autre point positif, c’est que l’effectif anglais ne compte plus de blessés, ce qui va permettre à Sven Goran Eriksson d’aligner la même équipe que contre le Nigeria.

En revanche, les Danois s’inquiétaient jeudi pour Stig Tofting, leur redoutable milieu défensif, cette espèce de bouledogue dégarni qui a suivi Zidane à la trace mardi, et ne pourront pas compter samedi sur son compère Christian Poulsen, suspendu. Mais ce qui arrangerait le plus les Anglais, ce serait de ne pas avoir en face d’eux l’attaquant Jon Dahl Tomasson, qui a une revanche à prendre après un passage raté à Newcastle.

Jeudi, les deux équipes se sont entraînées dans des conditions radicalement différentes: petite séance tranquille, mais à huis clos, pour les Anglais à Tsuna, et longue séance soutenue, en public, pour les Danois à Wakayama. On verra samedi qui a le plus d’énergie.



Une qualification deux étoiles

Les Bleus ont bu le calice jusqu'à la lie. Battus par le Sénégal en ouverture du mondial 2002, incapables de vaincre, ensuite, l'Uruguay, les champions du monde ont été humiliés, mardi, par les Danois. Rommedahl et Tomasson ont marqué, chacun un but, offrant au Danemark la première place d'un groupe dans lequel la France termine bonne dernière. Non seulement le tenant du titre est éliminé, dès la première phase, mais en plus les Bleus n'ont pas inscrit le moindre petit goal tout au long des trois rencontres qu'ils ont disputées. Le retour vers Paris sera pénible...

Dos au mur

La mission de l'équipe de France était, déjà, très difficile, avant le début du match l'opposant au Danemark. Au terme de la première période, elle l'est encore davantage, puisque ce ne sont plus deux mais trois buts que les Bleus doivent marquer.

Les Français sont dos au mur. Forts de leur avantage, ont décidé de ne pas laisser passer leur chance. Ils ont laissé leur attaquant-vedette, Sand, sur le banc et ont renforcé leur milieu de terrain, pour compliquer au maximum la tâche de la France. Mais cela n'empêche pas le Danemark de sortir de sa partie de terrain et de procéder par contre-attaque. A la 22e minute, alors que jusque-là aucune des deux formations n'a eu de réelles occasions, si ce n'est celle de Trezeguet qui s'est heurté à Sorensen, les Nordiques ouvrent le score. Rommedahl, bien isolé, déborde la défense française et trompe subtilement Barthez de l'extérieur du pied. 1-0, c'est le scénario-catastrophe pour les Bleus. Ceux-ci se ruent alors à l'assaut du but danois, bien défendu par un excellent Sorensen. A la 30e minute, Trezeguet, de la tête, oblige le gardien à se détendre et à la 43e, Wiltord, d'un tir appuyé, permet une nouvelle fois à Sorensen de se distinguer. D'un beau coup de patte, comme il en a le secret, Zidane a, lui aussi, tenté, jusqu'ici en vain, d'inverser cette fâcheuse tendance.

L'arbitre portugais siffle la fin de la mi-temps: la France doit, désormais, inscrire trois buts si elle veut demeurer dans la course. Dur, dur...
Peu après le début de la seconde période, Lemerre se décide, enfin, à sortir Dugarry, qui n'a pas été bon du tout jusque-là, au profit de Cissé. Les Bleus continuent à pousser, mais les réelles occasions de but sont rares. A la 50e cependant, sur un coup de coin tiré par Zidane, Thuram propulse le ballon de la tête sur la barre transversale. Les Danois demeurent pourtant dangereux. Sur l'un des contres mené rapidement, Tomasson augmente son capital but et porte à la France un coup mortel. C'est 2-0 pour le Danemark...

La fierté des Bleus

Humiliés et conscients que désormais les billets de retour sont commandés, les Bleus, pourtant, ont le courage de terminer le match comme ils l'ont commencé: en attaquant tant et plus. Les champions du monde en titre veulent, absolument, marquer un but, histoire de sauver ce qu'il reste d'honneur. Il faut bien admettre qu'ils manquent de chance. A la 72e, un superbe tir de Cissé est détourné de toute justesse par Sorensen et une bonne minute plus tard, Wiltord frappe la barre transversale. Une barre de plus pour la France qui aura décidément souvent heurté le cadre des buts de ses adversaires dans ce mondial. Et à la 77e, c'est un coup franc de Zidane qui passe peu à côté de la cage danoise.
Mais rapidement, on se rend compte que le moral n'y est plus. Après ces ultimes coups du sort, les Français baissent les bras et le match se traîne jusqu'au coup de sifflet final. Le Danemark, brillant, termine premier du groupe A. La France est éliminée... (Joël Godaert)

Danemark - Sénégal 1-1 (6 juin)

Le Sénégal et le Danemark, après un match plein, se sont séparés jeudi à Daegu sur un score nul (1-1) qui permet aux deux équipes de rester en tête du groupe A (4 points) se retrouvant ainsi en position de force avant leur dernier match du premier tour du Mondial 2002 de football.
Les équipes victorieuses de l’Uruguay (2-1) et de la France (1-0) lors de la 1re journée étaient intégralement reconduites par Morten Olsen et Bruno Metsu, ce dernier se limitant à remplacer poste pour poste Aliou Cissé, blessé, par Pape Sarr.

Après une bonne entame de match, les Sénégalais s’inclinaient rapidement sur un penalty sifflé pour une charge de Salif Diao sur Jon Dahl Tomasson qui inscrivait son troisième but de la compétition (16e min). Un quatrième lui était même refusé pour une main imaginaire (20).

Mais, en première mi-temps, les Sénégalais faisaient jeu égal avec leurs adversaires. Jan Heintze avait dû suppléer sur sa ligne Thomas Sorensen, battu par une tête claquée sur corner de Diao (19). Dans la continuité, le gardien danois s’employait sur un nouveau tir cadré. A un tir de Stif Tofting capté en deux temps par Tony Sylva répondaient un bon mouvement collectif sénégalais conclu par une frappe non cadrée de Khalilou Fadiga (43) et une tête de Lamine Diatta stoppée par Sorensen (45+1).

Après la pause, la carte offensive jouée par Metsu, deux attaquants, Henri Camara et Souleymane Camara, suppléant deux milieux, Moussa Ndiaye et Pape Sarr, était immédiatement gagnante. L’excellent Ferdinand Coly récupérait le ballon derrière et amorçait un contre foudroyant qui allait aboutir à l’un des plus jolis buts du tournoi, cinq joueurs touchant le ballon. En passeur décisif, Fadiga servait dans la profondeur Diao qui annulait le penalty qu’il avait provoqué en marquant d’un petit extérieur du droit (52).

Les Lions de la Téranga dominaient, tout en sachant ne pas s’enflammer. Un tir de Fadiga était bloqué par Sorensen (59). S. Camara (70), seul devant le gardien après un superbe jeu en triangle avec Fadiga et El Hadji Diouf, puis Diatta d’une tête sur corner (73), manquaient le cadre.
Acteur de tous les événements importants du match, Diao était exclu pour un vilain tacle sur Rene Henriksen (80). Mais ce coup du sort n’y changeait rien: le Sénégal gérait tranquillement sa fin de match pour confirmer son rang de grande surprise du Mondial-2002.

Qualification en vue (5 juin)

Le Sénégal, pour sa première phase finale de Coupe du monde de football, se qualifiera avant même son dernier match de groupe, s’il parvient à battre jeudi à Daegu les expérimentés Danois, moins d’une semaine après avoir terrassé les champions du monde français (1-0).

Une victoire rapprocherait également de cet objectif le Danemark, qui partage la première place du groupe avec les Africains. Mais elle ne serait pas forcément suffisante si la France l’emportait face à l’Uruguay dans l’autre rencontre du groupe A.

«Ce match ne va pas être facile. Il nous faudra redoubler notre force», a mis en garde le défenseur de Lorient Pape Malick Diop.
Même si «le Danemark ne fait pas peur» à Khalilou Fadiga, l’équipe de Morten Olsen est solide physiquement et dispose de deux joueurs offensifs de très grand talent, Ebbe Sand et Jon Dahl Tomasson, double buteur face à l’Uruguay samedi (2-1).

Dans un groupe où figuraient pourtant la République tchèque et la Bulgarie, le Danemark n’a pas perdu un seul match éliminatoire pour se qualifier et, en 1998 en France, l’équipe s’était hissée en quart de finale, difficilement battue (3-2) par le Brésil.

Le risque pour des «Lions», nettement moins expérimentés, pourrait être de se contenter des lauriers qui leur ont été tressés après la victoire face à la France.

«Avec cette victoire, les Lions peuvent rentrer. Une fois qu’on a battu la France, une fois qu’on a battu le champion du monde, on peut rentrer», a d’ailleurs estimé le président sénégalais Abdoulaye Wade.

Ce n’est pas l’avis de Bruno Metsu qui s’est attaché à persuader ses joueurs, que beaucoup promettaient à la dernière place du groupe, «qu’ils ont une chance de passer le prochain tour».

«Il faut garder ce niveau contre le Danemark et l’Uruguay. Ce match (contre la France) ne servira à rien si les résultats ne suivent pas», a-t-il ajouté.

L’ancien joueur d’Anderlecht et de Lille a semble-t-il convaincu ses joueurs, notamment El-Hadji Diouf.

Lassé qu’on lui demande si le match contre la France était le plus important de sa carrière, Diouf répond: «Absolument pas.
C’était celui contre le Maroc à Dakar (1-0) qui nous a qualifié pour la Coupe du monde»
.

Un souvenir qui pourrait être détrôné jeudi en cas de succès.



Le Danemark rejoint le Sénégal en tête du groupe A (01/06)

Le Danemark a rejoint le Sénégal en tête du groupe A après avoir battu l'Uruguay deux buts à un. Les Scandinaves n'ont pas hésité à prendre leurs responsabilités aux moments clefs de la partie et Tomasson a concrétisé cette domonation au marquoir grâce à un doublé qui le place en tête du classement des buteurs.

C'est en connaissant le résultat de la France que les deux formations ont commencé la partie. Un objectif : gagner pour avoir le moins de pression possible face à des Bleus revanchards et à des Sénégalais qui ont bien commencé le tournoi.

Ce match était peut-être aussi pour certains la revanche de celui qui a opposé les deux formations en 1986 au Mexique où des Danois très séduisants avaient humilié l'Uruguay 6-1.

Après un quart d'heure, on se rendait compte qu'il n'y aurait cette fois pas une telle avalanche de but. L'Uruguay avait mieux entamé une partie qui se rééquilibrait au fil des minutes. Agréable à suivre, elle n'offrait malheureusement que trop peu d'occasions. En revanche, l'engagement des vingt-deux acteurs se remarquait, parfois même un peu trop.

L'arbitre jouait de plus en plus du sifflait (à bon escient), ce qui cassait le rythme et le plaisir des premières minutes s'éfilochait petit à petit. Malgré les nombreuses fautes, l'esprit sportif (ballon sorti pour faire monter le soigneur puis rendu à l'adversaire,...) était bel et bien au rendez-vous.

Trop attentistes, les joueurs de la Céleste se retrouvaient de moins en moins souvent dans la partie de terrain adverse mais ce n'est que dans les cinq dernières minutes de la première période que les Danois parvinrent à créer le danger devant le but de Carini, provoquant une suite de Corners. Et c'est juste avant la pause que Tomasson trouva l'ouverture suite à un centre en retrait de Gronkjaer.

Un but bienvenu qui allait obliger les Uruguayens à réagir et Victor Pua à trouver des solutions pour que ses troupes inquiètent davantage Sörensen en deuxième période.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a sans doute dû trouver les mots et que cela s'est concrétisé rapidement au marquoir. On rejouait depuis à peine plus d'une minute que Rodriguez, à plus de vingt mètres du but, reprenait envoyait une puissante volée du pied gauche en plein dans la lucarne sans laisser la moindre chance au gardien danois.

Un nul qui semblait satisfaire les Sud-Américains puisqu'ils ont ensuite laissé leur adversaire prendre le match en mains alors qu'eux-mêmes tentaient tout simplement de contrôler les échanges pour éviter que Carini n'ait trop de travail.

Les Scandinaves, pour leur part, ne se contentaient pas de ce partage et assumaient leurs ambitions en faisant le jeu. Malgré tout, ils se méfiaient des contres et des coups de pied arrêtés adverses alors que leurs avants cherchaient l'éclair de génie qui leur aurait permis de débloquer la situation.

Mais voilà : comme longtemps en première période, la domination danoise fut stérile, pas de but, guère de danger devant Carini. Mais, aussi comme en première période, les Vikings allaient finir par trouver la faille, une nouvelle fois par Tomasson. Sa reprise de la tête se logea sous la transversale du gardien Uruguayen.

Une avance méritée pour les Danois qui n'ont pas craint de prendre les échanges à leur compte. Par la suite, les Uruguayens ne parvinrent plus à se créer des occasions et le Danemark rejoint donc le Sénégal en tête du groupe A.

Malheur au vaincu (1/06)

Concurrents de la France et du Sénégal au sein du groupe A, l’Uruguay et le Danemark s’affrontent samedi à Ulsan (sud) en un match dont le vaincu risque de voir s’évanouir tout espoir de passer le premier tour. Leur confrontation risque d’être d’autant plus décisive que le Sénégal, présumé l’équipe la moins dangereuse du groupe, a brouillé la donne en s’imposant 1-0 en match inaugural au favori, la France, tenante du titre.

Avec des Bleus condamnés à gagner leurs deux derniers matches de poule et des Lions Sénégalais qui, désormais, peuvent voir venir, les deux places qualificatives pour la suite du tournoi sont plus chères que jamais. Uruguay et Danemark ne se sont rencontrés qu’une fois en compétition. Un souvenir cauchemardesque pour les Uruguayens éreintés 6 buts à 1 lors du Mondial-86 au Mexique par des Danois en état de grâce parmi lesquels un certain Morten Olsen, l’actuel coach des Nordiques.

L’Uruguay est au rendez-vous d’une phase finale de Coupe du monde pour la première fois depuis 12 ans. Vainqueur de la première Coupe du monde en 1930 à domicile puis récidiviste 20 ans plus tard au Brésil, la Celeste aimerait renouer avec un passé glorieux mais désespérément lointain.

A l’opposé, les Danois se veulent une puissance montante et entendent poursuivre sur la lancée du Mondial-98 en France où ils n’avaient échoué (3-2) qu’en quart de finale contre le Brésil, futur finaliste. Certains parient déjà sur eux comme gros outsider de la compétition. Les Sud-Américains de Victor Pua sont privés de leur meneur de jeu Fabian O’Neill, touché au tendon d’Achille de la jambe gauche, mais ils pourront compter sur leur «Chinois» de l’Inter (D1 italienne) Alvaro Recoba comme sur Dario Silva, le puissant et rapide attaquant de Malaga (D1 espagnole), et le «goleador» de Cruz Azul (D1 mexicaine) Sebastian Abreu. Morten Olsen, épaulé par Michael Laudrup, table lui aussi sur sa puissance de feu avec Ebbe Sand, au doux surnom de «char d’assaut» gagné sous le maillot de Schalke 04 (D1 allemande), Jon Dahl Tomasson, nouvelle recrue du Milan AC (D1 italienne) et Jesper Gronkjaer (Chelsea, D1 anglaise). Verdict à partir de 09h00 samedi sur le stade Munsu à Ulsan, une cité industrielle de la côte sud-ouest, siège du constructeur automobile Hyundai et qui abrite l’un des plus imposants chantiers navals du monde.




Olsen communique la liste des 23 (06/05/02)

Le sélectionneur de l’équipe du Danemark, Morten Olsen, a communiqué la liste des 23 joueurs retenus pour la phase finale de la Coupe du monde.

La sélection des 23 Danois:

Gardiens de but: Thomas Soerensen (Sunderland), Peter Kjaer (Aberdeen), Jesper Christiansen (Vejle)

Défenseurs: Jan Heintze (PSV Eidhoven), René Henriksen (Panathinaïkos), Niclas Jensen (Manchester City), Thomas Helveg, Martin Laursen (Milan AC), Kaspar Boegelund (PSV), Steven Lustü (Lyn)

Milieux de terrain: Christian Poulsen (FC Copenhague), Thomas Gravesen (Everton), Claus Jensen (Charlton), Brian Steen Nielsen (Malmoe), Stig Toefting (Bolton)

Attaquants: Jan Michaelsen (Panathinaïkos), Jon Dahl Tomasson (Feyenoord), Jesper Groenkjaer (Chelsea), Dennis Rommedahl (PSV Eindhoven), Ebbe Sand (Schalke 04), Martin Joergensen (Udinese), Peter Loevenkrands (Glasgow Rangers), Peter Madsen (Broendby).

Le Danemark jouera l'après-midi! (02/05/02)

La FIFA a rejeté la demande du Danemark qui se plaignait de jouer deux matches du premier tour en pleine canicule, à 15h30 en Corée du Sud, alors que la France et l’Uruguay, dans le groupe A, ne jouent qu’une seule rencontre sur trois à la cette heure-là.

Nous avons tellement entendu parler de fair-play durant le séminaire du Mondial à Tokyo en février dernier, mais nous devons constater qu’il n’y aucune forme de fair-play sportif quand ce sont des intérêts commerciaux qui nous obligent à jouer deux rencontres l’après-midi, a souligné l’entraîneur Morten Olsen sur le site internet de la fédération danoise.

Le refus de la FIFA, qui ne l’a pas étonné, donne des avantages déraisonnables à nos trois adversaires du groupe, a ajouté Morten Olsen. Le Danemark, lors du tirage au sort en décembre, s’était vu attribuer deux matches en soirée. Mais cette décision a été reconsidérée en raison des intérêts commerciaux télévisées, obligeant les Danois à disputer deux matchs l’après-midi.

La France est apparemment le pays le plus intéressant sur le plan de la télévision, a observé M. Olsen, rappelant que les Bleus sont déjà une bonne équipe. Ils ont maintenant un avantage supplémentaire, ce qui ne sera pas facile pour leur tenir tête.

Peter Nielsen victime d'une fracture du péroné (11/03/02)

Le milieu de terrain danois du Borussia Moenchengladbach, Peter Nielsen, victime d’une fracture du péroné le samedi 09 mars en Bundesliga, sera indisponible six semaines et pourrait être forfait pour la prochaine Coupe du monde. L’absence de Nielsen, 33 ans, est aussi assez préoccupante pour Moenchengladbach (13e) qui lutte contre la relégation. La Coupe du monde est finie pour moi, a estimé le joueur dans une première réaction au journal allemand Bild.

Les Danois face aux Tunisiens (1er mars)

Le Danemark rencontrera la Tunisie dans un dernier match de préparation, le 26 mai au Japon, à quelques jours de l’ouverture de la phase finale, a annoncé la fédération danoise de football. La rencontre aura lieu au stade de Wakayama qui sert de base d’entraînement pour l’équipe danoise. Elle a été négociée avec la fédération tunisienne de football en marge d’un atelier de la FIFA à Tokyo auquel participent en ce moment 31 représentants des pays du Mondial.

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