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Lemerre, décison début juillet (14/06/2002)

Roger Lemerre, l'entraîneur de l'équipe de France n'a pas présenté sa démission, ce vendredi, et Claude Simonet, le président de la Fédération française de football (FFF), lui a donné jusqu'au 5 juillet pour faire connaître sa propre décision par rapport à son avenir. La décision sur un éventuel changement d'entraîneur sera prise lors du prochain conseil fédéral le 5 juillet à Lyon, à la veille de l'assemblée générale de la FFF.

Le président Simonet, qui s'exprimait à l'issue d'une réunion extraordinaire du bureau du conseil fédéral, a précisé que Roger Lemerre était maître de son destin et qu'il n'était pas dans les habitudes de la FFF de couper des têtes. Répondant à une question, M. Simonet, tout en démentant qu'il s'agisse d'un entretien préalable à un licenciement avant de rendre compte au conseil fédéral, a précisé qu'il faut penser à l'avenir de ceux qui pourraient nous quitter.

Après que chacun se soit regardé dans la glace, le conseil fédéral du 5 juillet à Lyon décidera si l'on doit changer de sélectionneur, s'il faut une cure de rajeunissement. Cette analyse permettra de dégager des pistes et laissera le temps au sélectionneur de nous faire connaître sa décision, a ajouté Claude Simonet.
Le président de la FFF a estimé, par ailleurs, que l'élimination de la France au premier tour de la Coupe du monde de football était un accident de parcours.

Je veux prendre la décision en connaissance de cause pour éviter de prendre une mauvaise décision. Je reconnais ressentir cette élimination comme un échec et avoue me sentir humilié, a poursuivi Claude Simonet.

Ni but, ni gloire : la France ne prolongera pas son titre (11 juin)

L’équipe de France de football, couronnée au Mondial-98 et à l’Euro-2000, a abandonné son trône, mardi à Incheon, éliminée sans gloire au 1er tour (groupe A) sans avoir marqué un seul but, après s’être inclinée face au Danemark (0-2) qui est pour sa part qualifié pour les huitièmes de finale.

Arrivés en Asie avec l’étiquette de favoris N.1, les Bleus ont enterré leurs illusions de doublé en douze petits jours, et très loin du million de personnes sur les Champs-Elysées du 12 juillet 1998, c’est tout penauds et sonnés qu’ils vont regagner la France.

Giflée par l’enthousiasme du Sénégal le 31 mai (0-1), volontaire mais trop vite réduite à dix contre l’Uruguay (0-0) le 6 juin, puis incapable de marquer les buts nécessaires à sa qualification face au Danemark, l’équipe de France n’a jamais paru en mesure de conserver son trophée.

Ainsi, face aux Danois, alors qu’ils devaient l’emporter par deux buts d’écart au moins pour accéder aux 8e de finale, les hommes de Roger Lemerre, dénués de vivacité et de ressort, n’ont entretenu que très brièvement l’illusion, le but de Dennis Rommedahl (22e) les condamnant rapidement à une mission quasiment impossible.

Même Zinédine Zidane -qui n’avait pourtant jamais perdu en compétition officielle vêtu de bleu-, de retour après avoir manqué les deux premières rencontres par la faute d’une blessure à la cuisse gauche, n’a pu apporter l’inspiration nécessaire au jeu français, visiblement encore handicapé par son mal.

Et malgré un début de seconde période plutôt à l’avantage des Bleus, les Danois se chargeaient d’enterrer définitivement leurs adversaires, grâce à un but Jon Dahl Tomasson (67e). Décidés à sauver l’honneur, les Français se ruaient ensuite à l’attaque, mais aussi bien Djibril Cissé que David Trezeguet échouaient à marquer un but, par la faute du gardien Thomas Sorensen, ou bien des poteaux.

Avec les trois meilleurs buteurs des Championnats d’Italie (Trezeguet), d’Angleterre (Henry) et de France (Cissé), l’équipe de France n’aura paradoxalement jamais réussi à marquer une seule fois en 270 minutes!

Cette élimination surprise et abrupte au 1er tour -ce qui n’était plus arrivé à un tenant du titre depuis le Brésil en 1966-, est une déconvenue telle que les Français n’en avaient plus connue depuis l’automne 1993, et les cauchemardesques défaites face à Israël (2-3) et à la Bulgarie (1-2) privant les Bleus du Mondial-94.

Deux retentissantes contre-performances qui, à l’époque, avaient favorisé l’émergence d’une nouvelle génération, qui allait connaître son apogée lors des triomphes de 1998 et 2000. Aujourd’hui, même si on évoquera pêle-mêle la malchance, le manque de préparation ou les saisons épuisantes, il semble bien que cette défaite ait définitivement sonné le glas de la carrière internationale d’une bonne partie des trentenaires de l’équipe de France.

Pour les autres, il s’agira de digérer cette berezina et d’assurer la transition avec une nouvelle génération. Et vite, car les éliminatoires de l’Euro-2004 commencent dès le mois de septembre.



Après la cuisse de Zidane, les adducteurs de Leboeuf (07/06/2002)

L’équipe de France, au lendemain de son match nul contre l’Uruguay (0-0), qui la condamne à la victoire face au Danemark, s’est livré à un léger décrassage, l’adducteur gauche de Frank Leboeuf constituant un souci de plus pour des Bleus toujours préoccupés par la cuisse gauche de Zinédine Zidane.

Le sélectionneur Roger Lemerre a indiqué que le défenseur central, qui avait quitté le terrain à la 16e minute, souffre certainement d’une déchirure. Si aucune précision n’a pu être donnée quant à la nature exacte de la blessure du défenseur de Marseille, de source proche de l’équipe de France on admet qu’il est probable qu’il ne sera pas en état de reprendre avant le ou les prochains matches des Bleus, ce qui mettrait alors un terme prématuré à sa carrière internationale. Car le capitaine marseillais n’a jamais caché qu’il quitterait la sélection après le Mondial.

Le meneur de jeu de l’équipe de France Zinédine Zidane est guéri et apte à jouer France-Danemark mardi, a annoncé Jean-Marcel Ferret, le médecin des Bleus, dans une interview mise en ligne, vendredi sur le site leparisien.com.

Desailly: "la situation est grave (07/06)

Le capitaine de l’équipe de France, Marcel Desailly, s’est montré agacé par les «éloges» qui ont suivi le nul contre l’Uruguay, estimant être dans une situation «pire qu’après le Sénégal» et appelant à se concentrer uniquement sur le match du 11 juin face au Danemark. «L’équipe de France a maintenu son niveau, c’est tout», a déclaré Desailly lors d’une conférence de presse à Busan, alors que ses coéquipiers s’étaient félicité de l’esprit retrouvé des Bleus. «Du coup, on a l’impression que c’est magnifique, héroïque d’avoir résisté à dix contre onze, mais non. Autant on a cherché à trop critiquer l’équipe après le Sénégal, autant faire trop d’éloges, trop de compliments après l’Uruguay, ça ne sert absolument à rien», a-t-il poursuivi. «Qu’est-ce que ça me fait que l’équipe de France, d’un seul coup, ait soi-disant retrouvé confiance, force et puissance», s’est-il demandé, visiblement agacé. «On est dans une situation qui est pire qu’après le Sénégal, où il nous faut absolument gagner face au Danemark, avec deux buts d’écart! Il faut se concentrer sur ce match, il faudra être là, point final.»


Penser plus à l'Uruguay et moins à Zidane (5 juin)

La tête dans les étoiles depuis leur victoire de 1998, les Bleus, revenus sur terre après leur défaite en match d’ouverture du Mondial face au Sénégal (0-1), sont condamnés à écarter l’Uruguay, jeudi à Busan (11h30 GMT), s’ils ne veulent pas tourner prématurément la plus belle page de l’histoire du football français.

Bien sûr, depuis quatre ans, l’équipe de Roger Lemerre a tout raflé. Mais, à force de matches sans enjeu, la machine à gagner s’est petit à petit grippée. La sanction est venue contre le Sénégal, devant des milliards de téléspectateurs, où pour la première fois les Bleus ont lâché, croyant sans doute que le simple fait de humer l’encens de la compétition leur ferait retrouver leur meilleur niveau.

Cette défaite a forcément instillé le doute au sein d’une génération qui n’avait jamais été confrontée à ce genre de quitte ou double. Vaincre ou mourir en quelque sorte. «On n’a plus le choix.
On doit gagner, prendre cette rencontre comme une finale et se battre jusqu’au bout»
, avance ainsi Patrick Vieira. Il est rejoint dans cette analyse par Bixente Lizarazu, «peu importe la manière, il faut gagner», et Johan Micoud, selon lequel les Bleus sont «tous remontés à bloc»: «On n’a pas envie de rentrer si tôt. Cette petite peur peut nous permettre de nous transcender.»

La manière en effet importera peu. D’autant plus, même si le doute persiste, que Zinédine Zidane, blessé à la cuisse gauche, ne devrait pas être apte à débuter la rencontre. Quant à son remplaçant contre le Sénégal, Youri Djorkaeff, sa blessure aux ischio-jambiers ne devrait pas davantage lui permettre d’être présent.

Des absences qui remettent une nouvelle fois sur le tapis les questions sur l’organisation tactique des Bleus. Au centre des conversations et polémiques, le fameux 4-2-3-1 de Roger Lemerre va-t-il tenir le coup, ou bien le sélectionneur va-t-il revenir à un milieu récupérateur plus fourni, comme en 1998 ? L’incorporation de Claude Makelele ou de Vincent Candela permettrait en effet de conserver davantage le ballon au milieu, dans la bataille de tranchées qui s’annonce et de soulager un peu la défense, déjà fortement malmenée par les remuants Sénégalais.

«Je ne veux pas parler de tactique. Tout dépend de Roger», tranche Vieira. «Nos adversaires nous laissent le ballon et nous prennent en contre-attaque. Cela risque d’être la même chose contre l’Uruguay, note-t-il toutefois. Mais, il y a des joueurs d’expérience, il faut en discuter entre nous pour trouver la meilleure solution et renouer avec la victoire.»

«Je pense qu’on a progressé physiquement, explique par ailleurs Bixente Lizarazu. On devrait être plus en jambes. On a travaillé pour cela, pour être plus vifs et toniques. Tout le monde a fait des efforts supplémentaires à l’entraînement, en travaillant beaucoup sur la vitesse.»

Un travail qui ne sera pas de trop face aux Uruguayens, eux aussi condamnés à vaincre après leur défaite face au Danemark (1-2) samedi. «Techniquement, c’est une très bonne équipe, et ils ont des joueurs comme Alvaro Recoba qui peuvent faire la différence à n’importe quel moment du match», redoute Vieira, tandis que Lizarazu remarque leur «défense forte et agressive» conduite par Paolo Montero.

Mais au fond, désormais, peu importe l’adversaire, seule la victoire est envisagée, même si un match nul ne condamnerait pas encore totalement les espoirs tricolores.

«Les longs discours, on les a eus avant. On sait ce qui n’a pas fonctionné, à chacun de se concentrer sur son propre jeu. On n’est pas des petits garçons, on a parfaitement conscience de la situation et de nos responsabilités», conclut Lizarazu.



Défaite France: «Un peu d’excès de confiance» (2 juin)

Gérard Houllier, le manageur français de Liverpool (D1 anglaise) a estimé dimanche que les Bleus, battus 1 à 0 par le Sénégal en match d’ouverture du Mondial-2002 de football, lui avaient paru avoir fait preuve d’«un peu d’excès de confiance».
«Je compatis avec Lemerre (le sélectionneur de l’équipe de France) parce que les joueurs ont semblé faire preuve d’un peu d’excès de confiance», a-t-il noté dans un éditorial du quotidien londonien Daily Mirror.

Il a toutefois reconnu que ce qui a le plus manqué aux Français c’est «la créativité et l’imagination de Robert Pires et de Zinédine Zidane». Blessé au genou, le premier a déclaré forfait pour le Mondial. Le second, touché à la cuisse, n’a pu jouer le match d’ouverture et il est douteux pour la seconde rencontre le 6 juin face à l’Uruguay.
«Thierry Henry a besoin d’espaces et David Trezeguet doit être servi dans de bonnes conditions. Ni l’une, ni l’autre de ces nécessités n’ont été remplies», a constaté l’ancien sélectionneur des Bleus.

Même s’il considère qu’il leur sera difficile de conserver leur titre, Houllier s’attend qu’ils se qualifieront pour les huitièmes de finale. «Je continue de penser que la France se qualifiera mais il lui faut affronter une situation délicate», a-t-il indiqué. «Les attentes sont tellement exigeantes après les trois titres - Coupe du monde, championnat d’Europe et Coupe des Confédérations -remportés en quatre ans et il est bien difficile de se maintenir à un tel niveau», a-t-il conclu.

Déclarations de Roger Lemerre (31/05)

Roger Lemerre (sélectionneur de l'équipe de France, battue par le Sénégal), sur TF1: "Les Sénégalais étaient bien organisés. Je me doutais que Bruno Metsu allait faire jouer un milieu à cinq. Avec les quatre de derrière cela fait quand même neuf joueurs à passer. Il fallait avoir des qualités de vitesse et de spontanéité. Eux, ils (les Sénégalais) ont eu un contre et ils ont marqué. Ils ont fait ce qu'ils devaient faire. On aurait aimé une entame beaucoup plus joyeuse. A nous à l'avenir de mieux négocier ce genre de situation. Rien n'est compromis. Si l'on gagne nos deux matchs contre l'Uruguay et le Danemark on sera qualifié".


Le Sénégal créé la première surprise (31/05)

La Coupe du monde s’est ouverte par une surprise de dimension vendredi après-midi dans le stade World Cup flambant neuf de Séoul. Les champions du monde français se sont fait surprendre par une équipe du Sénégal en tout point remarquable au niveau de l’organisation. Le but victorieux était inscrit par Diop sur un centre de Diouf à la demi-heure. Une surprise comme souvent en match d’ouverture d’un Mondial et ce n’est pas l’Argentine qui dira le contraire, battue en 1982 et en 1990 par la Belgique et le Cameroun.


Après une cérémonie d’ouverture spectaculaire et haute en couleurs, les 22 artistes sont montés sur la pelouse le visage plus stressé que d’habitude. Un signe prémonitoire ? Sans doute. En tout cas, de leur côté, les Sénégalais ne se posaient pas trop de questions, nullement intimidés par l’importance et le prestige de l’enjeu. Face à la France, toujours sans Zinedine Zidane, le champion d’Afrique ne tarda pas à trouver ses marques, à l’image de Fadiga et Coly, très en jambes. L’organisation française permettait aux Bleus de dominer légèrement les échanges mais sans trop inquiéter le gardien sénégalais Sylva. Thierry Henry et David Trézéguet se montraient dangereux mais l’absence de Zidane se faisait cruellement sentir dans l’animation offensive. A sa place, Djorkaeff se montrait trop discret et trop court physiquement face aux « colosses » africains. Si bien qu’à la 30e, Diop trompait en deux temps Barthez. Une petite danse bien typique s’en suivit au poteau de corner. Folklore garanti et première samba de la Coupe du monde !


Sonnés, les Français ne trouvaient toujours pas la solution. La défense donnait des signes de lenteur et de faiblesse. Tout le contraire de l’équipe du Sénégal, évoluant presque dans un fauteuil.


Sans doute secoués durant la mi-temps par Roger Lemerre, les Français revenaient sur le terrain avec de meilleures intentions. Le pressing se faisait de plus en plus pressent mais tout cela manquait de réussite ou de lucidité. Il faut dire que face aux champions du monde, le Sénégal jouait le match parfait avec tout ce que cela implique de chance et de réussite. Entre deux contres favorables, Fadiga s’en alla sur son flanc gauche pour adresser un obus sur la transversale de Barthez. Les Africains manquaient d’un centimètre le but du KO. Devant le but de Sylva, la tension devenait de plus en plus intense. Les tirs de Trézéguet, Djorkaeff et Henry trouvèrent à chaque fois le portier ou le poteau.


La défense du Sénégal devenait héroïque. Lemerre avait beau faire monter Dugarry et Cissé, mais sans résultat sauf pour les nerfs des supporters africains qui ne pouvaient plus tenir en place. Sur un coup-franc, sur un tir de loin ou encore sur une nouvelle combinaison, les Français héritaient de trois belles occasions pour donner une allure un peu plus logique au marquoir. Mais sans résultat. Et c’est dans une ambiance de fête que les Sénégalais accueillaient le coup de sifflet final ! Quelle surprise !



Débuter par une victoire pour avoir le bon tempo (31/05)

En l’absence de Zinédine Zidane, l’objectif n’a pas varié d’un iota pour l’équipe de France, condamnée à la victoire face au Sénégal, vendredi à Séoul en match d’ouverture, pour entamer sur de bonnes bases la défense de son titre mondial.

Quatre ans après leur sacre à domicile en 1998, les Bleus rêvent en effet de rejoindre le Brésil, seule équipe à s’être imposée deux fois de suite (1958, 62). Le défi est d’autant plus audacieux qu’ils seront privés de quatre joueurs clés par rapport à leurs conquêtes antérieures: Laurent Blanc et Didier Deschamps, retraités internationaux, Robert Pires, forfait après une grave blessure au genou droit, et Zinédine Zidane, blessé.

Bon tempo

«Le premier match est très important. Notre objectif est de très bien démarrer, car cela donne le bon tempo pour la suite », explique Bixente Lizarazu, impatient comme ses coéquipiers d’en découdre après trois semaines de préparation. En 1998, la victoire contre l’Afrique du Sud (3-0) lors de la première rencontre avait complètement libéré les Bleus.

Touché à la cuisse gauche, Zinédine Zidane, l’inspirateur offensif, va toutefois grandement faire défaut aux Bleus pour cette rencontre, voire pour plus longtemps si sa convalescence se prolonge. Mais, même sans leur créateur du milieu, les Bleus ne veulent pas s’affoler.

«Si individuellement chaque joueur arrive à être au top dans son registre, l’équipe sera une nouvelle fois gagnante, assure le capitaine Marcel Desailly. On s’est fait une raison que Zidane ne soit pas parmi nous, comme en 1998 (ndlr: exclu au 2e match du 1er tour, Zidane avait été suspendu pour deux rencontres). Il reste un joueur unique et irremplaçable, mais la France a un groupe suffisamment costaud pour momentanément pallier son absence ».

Le Sénégal sans pression

Pour remédier à l’absence de son N.10, le sélectionneur Roger Lemerre n’est pas complètement démuni. Il peut le remplacer poste pour poste par Youri Djorkaeff, une solution privilégiant l’expérience, par Christophe Dugarry, comme lors du match contre la Corée du Sud dimanche (victoire 3-2), ou encore par Johan Micoud, pour épauler Thierry Henry à gauche et David Trezeguet en pointe.

Pour le reste, l’équipe alignée face au Sénégal devrait être très classique avec la «défense-type » Thuram-Leboeuf-Desailly-Lizarazu devant Barthez, et la paire Vieira-Petit en récupérateurs, à moins que le sélectionneur n’opte pour trois milieux récupérateurs avec Claude Makelele, au détriment d’un joueur offensif.

Une équipe de France vivement bousculée par l’enthousiasme de la Corée du Sud dimanche lors de son dernier match amical (victoire 3-2), et qui risque de connaître le même sort face à des Sénégalais sans pression pour leur première participation à un Mondial.

«Il y a des matches amicaux avant les grandes compétitions qui sont souvent un peu difficiles pour nous parce que, si près de la compétition, on est obligé d’ajuster sa condition physique, explique Lizarazu. Et puis sur le plan de l’agressivité, tu ne peux pas y aller avec la même intensité parce que tu penses à la blessure ».

Mais, impatient de renouer avec le sel de la compétition après deux ans au régime amical, le Basque a désormais changé son discours: «On a hâte de démarrer cette compétition après quatre semaines de préparation. On a envie de se retrouver face au Sénégal, dans des vraies conditions de match, avec des enjeux et une tension énorme où tu pousses toutes les limites à l’extrême ».


France: incertitudes sur la blessure de Zidane (26/05/2002)

L'équipe de France a regagné ses quartiers dimanche soir dans un hôtel sur les hauteurs de Séoul sans qu'aucune communication officielle ait été faite sur la gravité de la blessure de Zinédine Zidane, sorti à la 38e minute du match amical de football contre la Corée du Sud (3-2) à Suwon.
Après un sprint, le meneur de jeu des Bleus s'est arrêté, sans stopper net son élan comme dans le cas d'un claquage, et a immédiatement demandé à sortir. Une grosse poche de glace sur le quadriceps de la cuisse gauche, il a d'abord assisté à la fin de la première période, assis le banc avec les remplaçants. En revanche, en seconde mi-temps, il est resté aux soins dans les vestiaires avec le kiné et l'ostéopathe Philippe Boixel.

Selon la nouvelle loi française garantissant le secret médical, les médecins des Bleus ne feront aucune communication officielle, seul le joueur étant habilité à évoquer son état de santé. Cependant, l'entraîneur de l'équipe de France, Roger Lemerre, a précisé que son joueur vedette "a eu une petite sensation de rupture au niveau du quadriceps gauche".

"On pense que de petites fibres ont lâché et quand il s'agit d'un muscle on est toujours très inquiet car on ne sait pas combien de temps cela va durer. Il faut attendre le diagnostic du médecin. Ce soir (dimanche) on est à 22 (joueurs) et l'équipe est moins forte", a-t-il encore précisé en évitant cependant de se montrer alarmiste.
Son copain et ancien partenaire aux Girondins de Bordeaux, Bixente Lizarazu, a confirmé que Zidane avait "ressenti un problème musculaire, une petite contracture sur un sprint. Je ne suis pas docteur. On espère tous que ce n'est pas une blessure musculaire trop grave".

A l'image de Willy Sagnol, la blessure de Zidane "a causé quelques frayeurs" à ses coéquipiers qui espèrent "tous que cela ne sera pas trop grave".

A 23 on est plus fort (23/05/2002)

Les petites blessures affectant cinq joueurs de l’équipe de France, actuellement réunie en stage d’acclimatation à Ibusuki, n’ont pas entamé le moral des Bleus, tous heureux d’être enfin au complet après l’arrivée de Zinédine Zidane.
A 23, on est un peu plus forts. Zidane est revenu, c’est du plaisir, s’est réjoui le sélectionneur Roger Lemerre, 24 heures après avoir retrouvé son meneur de jeu.
Son arrivée a un peu boosté les joueurs, c’est une bonne chose, a renchéri Emmanuel Petit. Retenu jusque-là par sa famille et la naissance de son troisième fils, le N.10 français avait rejoint ses coéquipiers mercredi en début d’après-midi, un peu fatigué par le voyage, mais surtout content d’être là et de pouvoir maintenant penser à cette préparation de la Coupe du monde.

Le sélectionneur a par ailleurs précisé qu’il n’y avait aucune inquiétude quant à la nature de la blessure (ndlr: tendon rotulien du genou droit) de Thierry Henry. Au cas de Henry, s’ajoutent ceux d’Alain Boghossian (cheville), David Trezeguet (tendon rotulien), Philippe Christanval (quadriceps) et Lilian Thuram (genou).
Nous sommes obligés de moduler un petit peu l’entraînement, mais en aucun cas les différentes lésions ont un critère de gravité, a précisé le docteur des Bleus.

Les Français sont arrivés au Japon après un voyage de 17 heures (20/05/2002)

IBUSUKI Arrivée en Asie, l'équipe de France est entrée lundi dans la dernière ligne droite avant le Mondial. A l'issue de 17 heures de voyage, les Bleus de Roger Lemerre ont été accueillis en héros dans la petite ville thermale et balnéaire d'Ibusuki, située à l'extrême sud de l'archipel japonais.

Des rues pavoisées de drapeaux tricolores et de pancartes proclamant Allez les Bleus ont conduit l'autocar des champions du monde et d'Europe jusqu'à leur luxueuse retraite de l'hôtel Iwasaki où ils digéreront jusqu'à samedi le décalage horaire, tout en procédant à une remise en forme physique. Dans une chaleur moite et sous les encouragements de l'ambassadeur de France, les joueurs ont immédiatement effectué un petit décrassage sur une excellente pelouse digne d'un green de golf anglais.

La bonne humeur était de mise sauf pour Marcel Desailly, pris de nausée près de l'un des buts et incapable de forcer ses courses.

`J'ai pris le saumon au repas dans l'avion. J'ai dû être le seul à prendre le saumon. Je ne peux pas courir´, s'est plaint le défenseur de Chelsea, qui avait signé samedi soir à Saint-Denis sa 93e sélection contre les Diables Rouges.L'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle n'avait pas tenu rigueur aux Tricolores de ce revers, dimanche, pour leur départ vers Osaka puis Kagoshima. Des dizaines de bagagistes avaient assisté depuis la piste à l'embarquement des Bleus dans un Airbus A 340 de la compagnie Air France, alors que les serveurs du café Le Maxim's dans l'aérogare avaient déserté leur comptoir pour saluer leurs idoles. Dès les portes de l'avion refermées, Jean-Marcel Ferret, le médecin des Bleus, est entré en action pour combattre préventivement les effets du décalage horaire. `Il faut éviter de dormir´, a-t-il dit aux joueurs, leur enjoignant de régler immédiatement leurs montres à l'heure du Japon.

Quelques tours d'horloge de lecture de revues plus tard, les Tricolores ont atterri à Osaka pour se livrer à des facéties de colonies de vacances. Pieds traînant dans le couloir de l'avion, Patrick Vieira et Sylvain Wiltord ont fait trébucher quelques passagers qui se dirigeaient vers la sortie...

Plus tard, après une nouvelle heure de vol vers Kyushu, l'île du sud, le petit décrassage a livré une bonne nouvelle: comme définitivement débarrassé de sa douleur au genou droit, Thierry Henry court de nouveau comme un lapin.

Dans la soirée, André Bisson, le cuisinier des Bleus, se préparait à reprendre les commandes de la préparation des repas, brièvement abandonnée dans l'avion. Desailly, qui regrettait de ne pas avoir préféré `la daube de boeuf, sauce aux olives, riz printanier´ au saumon maléfique accompagné de carottes japonaises et de brocolis marinés, était heureux de la nouvelle.

La grande bâtisse rose (saumon), ceinturée de hauts palmiers, où séjourneront les Bleus jusqu'à samedi et leur départ pour la Corée du Sud, fait l'objet d'une étroite surveillance de la part de la police nippone. `Il y a même des zodiacs qui patrouillent en mer devant l'hôtel´, a expliqué Philippe Tournon, le chef de presse des Tricolores, après avoir embrassé du regard la baie de Kagoshima depuis le restaurant panoramique situé au septième étage de l'hôtel, où les membres de l'équipe de France ont le privilège d'être les seuls à pouvoir se restaurer. En fond de décor, le volcan Sakurajima, le plus actif du Japon, est resté serein lundi, sans envoyer de cendres sur le voisinage, sa traditionnelle occupation. Bon présage pour les Bleus ? Arrivés enfin à destination, les joueurs ne savent cependant toujours pas s'ils ont touché la terre promise. Ils devront patienter jusqu'au 31 mai et leur entrée en lice contre le Sénégal.

D'ici là, ils affronteront en match amical la Corée du Sud à Séoul le 26 mai. Et avant cela, mercredi, un club japonais, les Urawa Reds, à Ibusuki. Le prochain temps fort de la vie des Bleus sera l'arrivée, sans doute mercredi, de Zinedine Zidane, dernier du groupe des 23 à rejoindre le Japon.

Henry, légèrement blessé (16 mai)

L’attaquant Thierry Henry, qui ne s’est pas entraîné avec l’équipe de France de football rassemblée à Clairefontaine (région parisienne) depuis mardi, a indiqué jeudi qu’il avait dû «rester aux soins» en raison d’une «petite inflammation du ligament du genou droit» sans gravité.
«Physiquement, la fin de saison a été difficile pour Arsenal», a expliqué le meilleur buteur du Championnat d’Angleterre (24 buts).
«Contre Everton (ndlr: samedi 11 mai pour la dernière journée, victoire 4-3, dont un doublé d’Henry), j’ai fini avec une petite contrainte à l’intérieur du genou droit. Ca a l’air d’être une petite inflammation du ligament. Ce n’est pas une grosse blessure, mais pour la faire disparaître, il vaut mieux rester aux soins.
J’aurais préféré ne rien avoir, mais cela permet de récupérer, c’est peut-être un mal pour un bien.»
L’équipe de France rencontrera la Belgique samedi au Stade de France en match amical, rencontre qu’Henry ne disputera probablement pas. Puis les Français s’envoleront dimanche pour le sud du Japon, afin de suivre un stage de 5 jours avant d’aller défendre leur titre à la Coupe du monde (31 mai-30 juin).

France-Belgique: Zidane et Makelele convoqués (13 Mai)

Les milieux du Real Madrid Zinédine Zidane et Claude Makelele ont été convoqués lundi par le sélectionneur de l’équipe de France, Roger Lemerre, pour le match amical contre la Belgique, samedi au Stade de France, a annoncé la Fédération française de football (FFF). Zidane ne devrait cependant pas être présent: il en a été dispensé par Roger Lemerre car sa femme doit accoucher ce jour-là. Ces deux convocations attendues semblent clôturer la liste des 23 pour le Mondial en Corée du Sud et au Japon. Huit joueurs avaient d’abord été convoqués pour le stage de récupération de Tignes (Alpes françaises) la semaine dernière (Vincent Candela, Djibril Cissé, Grégory Coupet, Christophe Dugarry, Frank Leboeuf, Bixente Lizarazu, Ulrich Ramé, Willy Sagnol). Le sélectionneur avait ensuite ajouté 13 noms pour la semaine de préparation au Centre technique national à Clairefontaine, qui débute mardi: Fabien Barthez, Alain Boghossian, Philippe Christanval, Marcel Desailly, Youri Djorkaeff, Thierry Henry, Johan Micoud, Emmanuel Petit, Mikaël Silvestre, Lilian Thuram, David Trezeguet, Patrick Vieira et Sylvain Wiltord.
Zidane et Makelele disputant mercredi la finale de la Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen, ils ne faisaient pas partie de la liste des treize derniers appelés, mais leur présence parmi les 23 pour l’Asie ne faisait guère de doutes. Makelele devrait rejoindre les Bleus après la finale de C1, tandis que Zidane devrait lui retrouver sa famille. France-Belgique est le dernier match amical des champions du monde en France avant leur départ pour le Mondial et le match d’ouverture contre le Sénégal, à Séoul le 31 mai.

Lemerre prolonge jusqu'en 2004

Roger Lemerre a été confirmé à son poste de sélectionneur de l’équipe de France de football jusqu’en 2004, a annoncé vendredi le président de la Fédération française (FFF), Claude Simonet. «Nous avons voulu prendre cette décision avant la Coupe du monde pour apporter de la sérénité», a indiqué Claude Simonet. «C’est le même type de décision que nous avions prise en 1996, en prolongeant avant le début de l’Euro Aimé Jacquet jusqu’en 1998. En 2004, ce sera également la fin de mon mandat personnel, nous verrons d’ici là, mais il fallait faire la route ensemble», a ajouté le président de la FFF.
L’équipe de France, championne du monde en titre, avait conquis la couronne européenne en 2000 sous la direction de Roger Lemerre.

Wiltord out 3 semaines (19 Avril)

L’attaquant international français d’Arsenal (D1), Sylvain Wiltord qui souffre d’une élongation à la cuisse gauche, sera absent environ trois semaines, a indiqué vendredi Arsène Wenger, manageur de l’équipe anglaise de football.
«Sylvain Wiltord est absent pour environ trois semaines. Il pourrait peut-être même ne pas rejouer cette saison avec nous», a indiqué Wenger sur le site internet du club.
L’entraîneur français a toutefois admis que cela dépendait de la rapidité de sa guérison. «Vous ne savez jamais exactement avec ce genre de blessu

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