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Japon - Turquie 0-1: le rêve nippon s'achève... (18/06/2002)

Ce huitième de finale fut sans doute l'un des plus mauvais de la série. Sous la pluie et un ciel bien bas, les vingt-deux acteurs n'ont pas forcément brillé de mille feux. Le Japon était pratiquement méconnaissable par rapport à ses trois prestations du premier tour. Aucun tonus, aucune âme n’est venue animer les lignes nippones ! Les Turcs, quant à eux, sont très vite passés aux commandes de la partie suite à une grossière erreur de l’arrière-garde japonaise. Après ce but d’ouverture, le Japon courut faiblement après l’égalisation et la Turquie se contenta de repousser les mous assauts adverses.
Le rêve s’arrête donc aux huitièmes de finale pour le Japon qui peut, néanmoins, s’estimer très heureux de ce parcours en tant que pays hôte et nation émergeante sur la planète foot. La Turquie poursuit donc la route et rencontrera au prochain tour, le Sénégal

Le film de la rencontre

Le match entre ces deux équipes au style opposé (vivacité pour les Japonais, assise défensive pour les Turcs) peut se résumer à un seul geste: la tête victorieuse d’Umit Davala à la 12e minute. Le milieu à la coupe d’Iroquois s’est élevé plus haut que tout le monde, au milieu d’une défense qui l’avait laissé complètement seul, pour reprendre un corner d’Ergun, obtenu après une mésentente entre les défenseurs Koji Nakata et Miyamoto, le capitaine au masque de protection à la Batman qui fait fureur dans l’archipel.

Une action symptomatique de l’ensemble de la partie, qui a opposé des Nippons certes enthousiastes et soutenus par tout un stade et tout un peuple, mais trop naïfs face à une Turquie qui acquiert une expérience grandissante.
Les Turcs, quarts de finalistes de l’Euro-2000 (éliminés par le Portugal) savent que leur force réside dans leur défense. En restant bien en place et regroupés, ils n’ont laissé que peu de chances aux Nippons, obligés de croire en l’exploit individuel ou de tenter des tirs de loin peu réalistes. A ce titre, les exemples sont nombreux. Parmi eux, une frappe contrée de Hidetoshi Nakata (52e), difficilement captée par le gardien turc Rustu, une autre, lointaine, de Toda (56e), ou une tête de Nishizawa (61e), qui s’est également fendu d’un tir en pivot en fin de match.

Maigre bilan, d’autant que Nakata n’a jamais brillé, et que la pluie nourrie a rendu le terrain glissant, ne facilitant pas le jeu fondé sur le mouvement des Japonais, toutefois pas aussi tranchants qu’au premier tour. L’un d’eux semblait au-dessus du lot, l’attaquant d’origine brésilienne Alessandro Santos, dit Alex. Son coup franc à l’entrée de la surface (42e) pour une faute d’Alpay sur Nakata, qui a trouvé l’angle droit de la cage de Rustu, sa tête au-dessus (43e) ou ses combinaisons avec Shinji Ono côté gauche auraient pu permettre aux Japonais d’espérer. Mais le sélectionneur Philippe Troussier l’a remplacé à la mi-temps.

Côté turc, Hasan Sas, qui se ressentait d’une douleur à une cuisse les jours précédant le match, a pourtant été assez actif, se jouant notamment d’une défense nippone pas toujours très sûre, pour finalement délivrer une frappe trop écrasée (60e). De même, Basturk ou Hakan Sukur auraient pu à plusieurs reprises doubler la marque. Enfin, le 12e homme japonais, le bouillant public qui attendait un exploit après la précédente et unique participation de 1998 (élimination au premier tour après trois défaites) a fait ce qu’il a pu, s’égosillant et frappant constamment des mains. Mais les siens manquaient encore par trop d’expérience. Rendez-vous désormais pour 2006.

Déclarations

Umit Davala: "C'est formidable d'être en quarts de finale. Nous avons contrôlé la partie, même si la possession de balle était japonaise. Ils n'ont eu que deux ou trois occasions. Nous, nous étions bien organisés, même si mon but était un peu chanceux, car le ballon m'est arrivé sur la tête. Nous avons acquis de l'expérience, avec plusieurs de nos joueurs qui évoluent en club à l'étranger. Nous sommes une équipe forte, qui veut apporter un peu de joie à la Turquie. On verra maintenant si on peut aller plus loin. Pour cela, il faut battre le Sénégal, et ça promet d'être un match difficile. On a quelques jours pour récupérer afin d'être au maximum. Et si ensuite nous affrontons le Brésil, on sera prêts après notre défaite face à eux au premier tour".

Philippe Troussier: "L'aventure qui se termine vient, dans tous les cas, de créer une grande dynamique pour l'avenir. Servons-nous en pour nous projeter vers un grand développement, celui du Japon et particulièrement vers la Coupe du monde 2006. J'ai été très fier d'avoir été l'entraîneur, d'avoir porté le maillot japonais pendant quatre ans et je remercie tous ceux qui mont aidé. Je remercie mes joueurs, tout mon staff. C'est une équipe japonaise digne jusqu'au bout et qui a cru en ses chances. Je suis fier de mes joueurs et je suis fier d'avoir été leur entraîneur. Le Japon a obtenu ses premiers galons. Sur l'ensemble du match, on a montré qu'on était à la hauteur. Je suis fier de terminer sur une image jeune, dynamique et ambitieuse. Nous avons fait un grand match, nous avons produit du jeu offensif. Il nous a manqué un détail. C'est l'expérience qui nous a fait défaut".

Hidetoshi Nakata: "C'est déjà une très belle réussite d'avoir passé le premier tour, ce qui était notre objectif au départ. Mais je suis très déçu de cette défaite, car nous avons bien joué et espérions vraiment nous qualifier. J'espère que le monde va regarder le Japon différemment désormais. Il nous faut continuer à travailler dur. C'est la première fois que le Sénégal et la Turquie vont disputer les quarts de finale, et ça promet un beau match. Je souhaite maintenant le meilleur des parcours à la Corée du Sud, l'autre pays organisateur".

Japon - Turquie: les attendait-on là? (17/06/2002)

Le huitième de finale du Mondial Japon-Turquie est un match inédit en compétition officielle et tout en contrastes entre deux équipes qui n’avaient jamais atteint ce stade de la compétition et qui s’appuient pour l’une sur la vivacité et pour l’autre sur un jeu défensif. Jusqu’à ce Mondial plein de surprises, le bilan des deux sélections en phase finale était plus que maigre, avec une participation chacune.

Le Japon avait pris part au Mondial 98 en France, mais l’avait quitté presque aussitôt, avec trois défaites en autant de matches. La Turquie, elle, ne s’était plus invitée à la fête depuis 1954. Ces chiffres donnent une idée de ce que pourrait être leur confrontation de mardi: ouverte et peu prévisible, ces deux équipes n’ayant rien à perdre et beaucoup à gagner. Côté japonais, les joueurs ont à coeur de confirmer la règle selon laquelle un pays organisateur est rarement ridicule: la pression liée au fait de co-organiser le Mondial a disparu avec notre qualification pour les huitièmes de finale, affirme ainsi l’attaquant Takayuki Suzuki.

Le milieu d’Arsenal Junichi Inamoto va plus loin: si nous continuons à jouer comme ça, on peut se qualifier pour les quarts, voire les demi-finales! Même le sélectionneur français Philippe Troussier est optimiste: nous abordons ce match avec beaucoup de confiance. Nous n’avons ni blessé ni suspendu, et sommes dans une dynamique positive.

Ferme conviction ou méthode Coué avant une rencontre indécise entre deux équipes qui ne se sont affrontées qu’une fois (15 juin 1997, victoire du Japon 1-0 à Osaka en amical)? Toujours est-il que le sélectionneur turc Senol Gunes affiche la même confiance: le Japon est fort, mais la Turquie va gagner. Sur le plan du jeu, l’opposition promet d’être intéressante. Au premier tour, les Turcs ont tenu la dragée haute au Brésil, malgré leur défaite 1-2. Mais ensuite, la vivacité des attaquants du Costa Rica a posé problème à cette équipe qui ne brille pas par sa rapidité (1-1). Elle peut s’attendre au même type de jeu de la part des Japonais.

Ils étaient rapides contre la Belgique (2-2), mais ont lutté pour battre la Russie (1-0), et ont vaincu la Tunisie (2-0) grâce à leur meilleure maîtrise du jeu, pas à leur vitesse, nuance cependant Gunes. Mais ce dernier, contrairement à Troussier, fait face à quelques incertitudes: l’attaquant Hakan Sukur souffre d’une hanche, tandis qu’un autre attaquant, Hasan Sas, et le gardien Rustu se plaignent de douleurs à une cuisse. De plus, deux joueurs sont suspendus, le milieu Emre Belozoglu et le défenseur Emre Asik. Gunes peut en tout cas se consoler en se disant que ses joueurs ne risquent pas d’être tétanisés par l’ambiance de Miyagi, si fervente soit-elle. Même si des milliers de supporteurs japonais attendent l’exploit, le cri de ralliement - Nippon! Nippon! - qu’ils reprennent à chaque match reste bon enfant pour des Turcs aux stades-chaudrons parmi les plus bouillants du monde.

Rêve japonais, cauchemard tunisien (14 juin)

Le Japon peut continuer à rêver après sa victoire 2 à 0, contre une équipe de Tunisie au jeu insipide, qui lui a permis de décrocher une première qualification historique pour les huitièmes de finale d’une Coupe du monde de football, vendredi à Osaka.

La Tunisie, éliminée de la Coupe d’Afrique des nations au premier tour, doit quant à elle quitter le Mondial-2002 au même stade de la compétition.
La première période était assez terne. Les «Samourais» de Philippe Troussier prenaient les choses en main d’entrée, portés par 45.000 supporteurs vêtus du maillot bleu foncé national.

Pendant les cinq premières minutes, les «Aigles de Carthage» étaient dans l’impossibilité de franchir la ligne médiane balle au pied. Et quand ils réussissaient à le faire, sous l’impulsion de Mourad Melki, leurs actions prévisibles ne posaient aucun problème à une défense bien organisée autour du capitaine Tsuneyasu Miyamoto, surnommé «Batman» en raison de son masque de protection facial noir.

Les Africains semblaient même perdre patience plus d’une fois, comme en témoignaient cette prise de bec entre Riadh Bouazizi et Ziad Jaziri, ou la multiplication de fautes stupides. Tomokazu Myojin et Shinji Ono tentaient mécaniquement d’alerter Takayuki Suzuki, rodant devant le but tunisien. Il fallait cependant attendre la 34e minute pour voir le premier tir cadré de la partie, quand Atsushi Yanagisawa frappait une balle bien négociée par le gardien Ali Boumnijel. Le portier tunisien était d’ailleurs le meilleur joueur de son équipe, coupant sans faute les trajectoires des ballons japonais, comme sur cette passe au cordeau de Junichi Inamoto pour Suzuki (30) ou ce corner bien brossé par Ono (37).

En fin de première période, les Tunisiens s’offraient quelques occasions sans relief. Jaziri tirait hors cadre (39) tandis que Khaled Badra plaçait une tête à côté sur un corner de Slim Ben Achour (45). Les largesses d’une défense tunisienne léthargique offraient finalement l’ouverture du score à Hiroaki Morishima, dans un geste superbe, en début de deuxième mi-temps (48).

Transcendés par leur public ivre de joie, les Nippons se déchaînaient. Daisuke Ichikawa juste entré en jeu (46e), servait encore Morishima, dont la tête trouvait le poteau de Boumnijel (53). Puis une tête piquée de Ono était parée par Boumnijel (65). Ichikawa multipliaient alors les débordements devant une défense tunisienne assommée. Ce qui payait à la 75e minute avec une tête victorieuse - qui touchait les pieds de Boumnijel - de Hidetoshi Nakata.

Ali Zitouni, qui ratait son retourné (79) avant de heurter la transversale (82), et Ben Achour qui trouvait le petit filet (90+1), symbolisaient au final l’impuissance des Africains.

Les déclarations

Philippe Troussier (sélectionneur du Japon): «Cette victoire et ce public prouvent combien nous avons été à la hauteur de l’événement. C’est le fruit d’un long travail.
C’est une belle page d’histoire qui s’écrit. Nous sommes bien dans la course. Nous pouvons déjà nous projeter sur le match suivant et je pense que nous pouvons faire de belles choses. C’est merveilleux de terminer le match avec deux buts, sans blessé, sans suspension.
La qualification en huitième de football, c’était notre objectif mais ce n’est pas un aboutissement. Nous ne sommes pas fatigués. Nous sommes frais et, devant notre public, nous nous sentons forts.
Avec notre +12e homme+ on peut encore espérer beaucoup de belles choses pour la suite contre la Turquie».


Faire au moins aussi bien que contre la Belgique (8 juin)

Le Japon se doit de faire un résultat face à la Russie, dimanche à Yokohama, pour rêver aux huitièmes de finale de la Coupe du monde de football. Le match nul des Nippons contre la Belgique (2-2) pour leur première sortie dans le groupe H leur interdit pratiquement la défaite pour cette deuxième rencontre, tandis qu’une victoire russe propulserait les hommes d’Oleg Romantsev au tour suivant, après leur succès initial face aux Tunisiens (2-0).

Dans le stade qui accueillera la finale de ce Mondial le 30 juin, l’enthousiasme du public sera encore un atout pour les Japonais qui ont affiché une belle vivacité à défaut d’un jeu brillant face aux Diables rouges.

Comme contre les Belges, Junishi Inamoto sera une pièce importante du dispositif du Français Philippe Troussier en milieu de terrain. Le joueur d’Arsenal a été intenable pendant 90 minutes, se transformant même en buteur pour donner l’avantage aux siens.

Mais face aux Russes, les coéquipiers de Hidetoshi Nakata risquent de souffrir de leur manque de gabarit notamment dans le secteur offensif. Il leur faudra aussi poser le jeu sans se précipiter vers le but de Nigmatullin.

Car les espaces laissés par les Belges en défense centrale devraient se refermer avec les Russes, malgré la confiance affichée par le premier buteur nippon contre les Belges, Takayuki Suzuki.

«Je crois que la Russie est plus facile à battre pour nous, a déclaré l’attaquant qui a fêté ses 26 ans mercredi dernier. Ils offrent des espaces sur les côtés et au milieu. Il nous faut en profiter et jouer en contres».

La Russie devra se montrer plus entreprenante, face au pays co-organisateur du Mondial, qu’elle ne l’a été pour sa première sortie où elle n’a guère convaincu son entraîneur, satisfait du résultat mais pas de la manière.

«Il a fallu revoir certaines choses après le match contre la Tunisie, a affirmé Romantsev. En défense, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser tant de possibilités aux adversaires. Et en attaque, il faut concrétiser nos actions.»

De retour de blessure, Alexander Mostovoï devrait participer à la rencontre sur le côté droit, associé à Valery Karpin, son acolyte du Celta Vigo (D1 espagnole).

Ajouté à celui de Smertin, ce retour constitue un danger supplémentaire que devront craindre les Nippons.



Premier point historique pour le Japon

Japon-Belgique 2-2. Les Diables rouges ont débute leur Coupe du monde avec un match nul contre une équipe du Japon terriblement (trop ?) agressive. Ce n'est pas un mauvais résultat dans l'ensemble même si la Belgique aurait dû remporter le match. Lisez l'analyse de notre consultant du jour André Remy et les déclarations d'après-match.
L'analyse de notre consultant André Remy: La Belgique a commencé de manière prudente comme en France mais dans des circonstances totalement différentes car non seulement il y avait la pression du résultat mais aussi et surtout, la pression de commencer face à l'équipe organisatrice. Et on sait que jouer contre une telle équipe ce n'est jamais facile ! On savait aussi qu'on serait lent dans l'axe de la défense. Hors les deux buts encaissés résultent de cet axe ! Mais on le savait.

Les Japonais ? Ils n'ont pas bien joué. Je m'attendais à de petites passes, une reconversion offensive à la française avec beaucoup de passes au sol courtes. Mais non, ils ont joué dans notre jeu. Ils ont joué dans la tête de nos défenseurs ! Et puis surtout, ils ont joué avec une agressivité souvent à la limite de la correction durant 90 minutes.

Compte tenu de tout cela, on ne pouvait pas perdre cette rencontre. On a trois occasions dont une unique avec la tête de Verheyen qui manque vraiment le but. Les deux autres, dont le tir de Goor, sont plus pardonnables. Mais on sait aussi que le Brugeois ne sera jamais un joueur de tête.

Et puis on met ce but magnifique et on se demande comment les Japonais vont pouvoir revenir car jusque là, ils ne s'étaient créés aucune occasions. Mais voilà, on donne des cadeaux et sur le but japonais on commet trois erreurs: pas d'anticipation dans la lecture du jeu, manque de synchronisation et surtout manque de vitesse. Et sur le 2e but, on commet les mêmes erreurs ! Van Meir ? Il est impliqué dans les quatre buts !

Bref, jamais on ne pouvait être battu. Cela aurait été impardonnable. Donc le match nul n'est pas un mauvais résultat car jouer contre une équipe aussi teigneuse est très difficile.

Je retiens aussi que les Diables ont évolué sans attaquant spécifique. C'est un choix et je pense que Robert Waseige avait raison. Autre point positif c'est le comportement de nos médians: Vanderhaeghe, Simons et Walem ont bien joué dans un secteur de jeu où ce fut un combat de rue permanent."


Déclarations

Philippe Troussier (sélectionneur du Japon): "Je suis d'abord content car le point obtenu est historique. Mais je suis aussi frustré par le fait de ne pas avoir conservé le résultat lorsque nous avons pris l'avantage à 2-1. Il nous a manqué de la fraîcheur physique et de l'expérience pour pouvoir remporter le match. Finalement, je suis assez satisfait du point compte tenu de la qualité de l'adversaire. Mes joueurs n'ont pas été paralysés par l'enjeu et ont fait preuve de maturité. Nous avons obtenu le nul grâce à nos qualités offensives. Ce premier point est un point de confiance, un point important qui doit renforcer notre conviction d'atteindre les huitièmes de finale. L'ambiance fraîche, jeune et dynamique qui régnait dans le stade a poussé nos joueurs à se sublimer. Nous avions vraiment un 12e homme ce soir".

Hidetoshi Nakata (meneur de jeu du Japon): "Pour le premier match, ce nul est un résultat positif. Après le premier but belge, nous n'avons pas tergiversé mais nous avons eu la chance d'égaliser rapidement. Nous sommes passés par tous les sentiments durant ce match. Nous avons été très proches de la défaite puis très proches de la victoire".

L'aboutissement pour tout un pays (03/06)

Le sélectionneur français de l’équipe du Japon, Philippe Troussier, est «impatient» de débuter la Coupe du monde de football, mardi à Saitama face à la Belgique lors du premier match du groupe H. «Ce match marquera l’aboutissement d’un long processus de quatre années de préparation», a déclaré Philippe Troussier lundi lors d’une conférence de presse à Urawa, camp de base de la sélection nippone. «Et nous sommes prêts. Nous voulons gagner», a-t-il assuré. «Face à la Belgique, comme face aux autres adversaires du groupe H (Russie et Tunisie: NDLR), je m’attends à un match très difficile, mais je ne suis pas effrayé. Les quatre équipes se tenant de tellement près, je pense que ce sont des détails qui feront la différence», a poursuivi le technicien français. Philippe Troussier reconnaît qu’il «ne dort pas bien à l’approche d’un événement très important pour lui et le football japonais.» «70% des Japonais sont convaincus que le Japon passera le premier tour tandis que 20% croient que notre équipe sera championne du monde», dit-il. Le Français tente toutefois de tempérer l’optimisme nippon et estime que «face à la Belgique, qui dispute sa sixième Coupe du monde consécutive, le Japon est un challenger.» Il reconnaît aussi que la rencontre de mardi sera un test pour le football asiatique après la débâcle de l’Arabie saoudite face à l’Allemagne (0-8). «Si nous sommes battus mardi, cela voudra dire que le niveau du football asiatique ne s’est pas élevé. Dans le cas contraire, cela signifiera que ce continent progresse. C’est pourquoi, mardi chacun de mes joueurs devra se considérer comme un ambassadeur de l’Asie», a-t-il conclu.


Ono et Miyamoto prêts pour le service (02/06)

Le milieu de terrain japonais Shinji Ono et le défenseur Tsuneyasu Miyamoto sont en mesure de tenir leur place mardi face à la Belgique. Ono, qui souffrait de maux d'estomac, a confirmé qu'il était rétabli. "Je veux absolument jouer" a déclaré le joueur de Feyenoord.
Miyamoto, victime d'une fracture du nez jeudi dernier lors d'un match de préparation, a lui aussi repris normalement l'entraînement avec un masque facial pour lui protéger le nez.



Ono pourra s'ailgner face aux Belges (27/05/2002)

Le milieu de terrain japonais Shinji Ono est rétabli de ses douleurs abdominales et pourra jouer contre la Belgique. Ono, 22 ans, a suivi une série de tests qui se sont avérés rassurants. Le joueur du Feyenoord Rotterdam avait ressenti des douleurs au ventre après le match de préparation contre la Suède. Tout est en ordre. Les examens médicaux n'ont rien révélé de sérieux. Le joueur a souffert de douleurs normales dues à la fatigue et il a déjà complètement récupéré, a déclaré Hideki Kato.

Il peut jouer contre la Belgique mais la décision de le titulariser appartient à l'entraîneur, a ajouté l'attaché de presse. Ono compte 27 sélections en équipe du Japon pour laquelle il a marqué 2 buts.


Deux forfaits pour Troussier (17/05/20002)

Shunsuke Nakamura, qui avait attiré l'attention du Real Madrid, vainqueur de la Ligue des champions 2002, et Hiroshi Nanami, qui s'était distingué lors de la Coupe d'Asie 2000, ont été écartés de la sélection japonaise de football présentée officiellement vendredi.
Le Brésilien Alessandro Santos (Shimizu S-Pulse), dit Alex, 24 ans et naturalisé japonais l'an dernier, a été préféré sur le flanc gauche à Nakamura (Yokohama Marinos). Il est considéré comme le meilleur dribbleur du championnat japonais.

Hiroshi Nanami, le vétéran de Jubilo Iwata, ancien joueur de Venise, était insuffisamment remis d'une blessure à un pied, pour figurer dans la sélection.
En revanche, l'attaquant Masashi Nakayama, auteur de l'unique but japonais au Mondial 1998 en France, est de retour dans l'équipe après avoir manqué sept des huit matchs de préparation du Japon. Il est en compagnie de deux attaquants des Kashima Antlers, Takayuki Suzuki et Atsushi Yanagisawa et d'Akinori Nishizawa (Cerezo Osaka), qui se remet d'une appendicite.

Au milieu de terrain, l'entraîneur français de la sélection japonaise Philippe Troussier a conservé sa confiance dans les joueurs évoluant en Europe tels que Hidetoshi Nakata (Parme), Shinji Ono (Feyenoord) et Junichi Inamoto (Arsenal).
Le sélectionneur n'assistait pas à la conférence de presse de présentation de l'équipe du Japon, car il devait superviser, samedi, le match amical de préparation de la France, championne du monde en titre, contre la Belgique, au stade de France à Saint-Denis.

La Belgique joue en effet dans le même groupe (H) que le Japon, avec la Russie et la Tunisie, au premier tour du Mondial 2002. "Je fais confiance à 100 % aux joueurs que j'ai sélectionnés. J'espère qu'ils croient en leur football, qu'ils sont fiers d'avoir été choisis et qu'ils feront de leur mieux pour représenter leur pays. J'espère également qu'ils conserveront leur concentration jusqu'au bout de notre mission et qu'ils prendront leurs responsabilités", a affirmé Troussier dans un communiqué.

Sélection du Japon

Gardiens de but:
Yoshikatsu Kawaguchi (Portsmouth/Ang), Seigo Narazaki (Nagoya Grampus Eight), Hitoshi Sogahata (Kashima Antlers)

Défenseurs:
Yutaka Akita (Kashima Antlers), Toshihiro Hattori (Jubilo Iwata), Ryuzo Morioka (Shimizu S-Pulse), Tsuneyasu Miyamoto (Gamba Osaka), Naoki Matsuda (Yokohama Marinos), Koji Nakata (Kashima Antlers)

Milieux de terrain:
Hiroaki Morishima (Cerezo Osaka), Takashi Fukunishi (Jubilo Iwata), Hidetoshi Nakata (Parme/Ita), Alessandro Santos (Shimizu S-Pulse), Kazuyuki Toda (Shimizu S-Pulse), Tomokazu Myojin (Kashiwa Reysol), Mitsuo Ogasawara (Kashima Antlers), Junichi Inamoto (Arsenal/Ang), Shinji Ono (Feyenoord Rotterdam/P-B), Daisuke Ichikawa (Shimizu S-Pulse)

Attaquants:
Masashi Nakayama (Jubilo Iwata), Takayuki Suzuki (Kashima Antlers), Akinori Nishizawa (Cerezo Osaka), Atsushi Yanagisawa (Kashima Antlers).

Main fracturé pour Yanagisawa (02/05/02)

L'attaquant japonais Atsushi Yanagisawa s'est fracturé la main gauche en jouant contre la Slovaquie, mais il va pouvoir continuer à jouer normalement. La vedette de l'équipe locale de Kashima Antlers s'est fracturé la main après une chute au cours du match amical remporté 1-0 par le Japon contre la Slovaquie. Pour sa 25e sélection nationale, Yanagisawa avait été inhabituellement placé à droite en milieu de terrain par l'entraîneur français Philippe Troussier.

Takahara souffre des poumons (22 avril)

L'international japonnais Naohiro Takahara a été hospitalisé et est douteux pour la phase finale du Mondial après l'apparition d'un caillot de sang dans le poumon gauche, conséquence du syndrome dit de la classe économique. Takahara avait du prendre l'avion pour disputer une partie amicale en Pologne, à la fin du mois de mars. Les médecins ont annoncé que le fait que le joueur ait dormi la majeure partie du trajet serait à l'origine du problème. C'est lors d'une rencontre disputée avec son club le 6 avril que le joueur, remplacé en cours de match pour problèmes respiratoires, s'était rendu compte du problème.
Takahara avait disputé les matchs amicaux avec le Japon contre l'Ukraine et la Pologne mais ne devrait pas être remis pour faire partie de la liste des 23 dévoilée par le sélectionneur Philippe Troussier le 17 mai.


Création d'un site officiel de l'équipe du Japon (15 Avril)

La Fédération japonaise de football (AFJ) a annoncé lundi la mise en place d'un site internet officiel www.nippondaihyo.com offrant tous les types d'informations possibles à propos de l'équipe nationale du Japon à destination de ses supporters. Les amateurs peuvent y trouver des photos, commentaires des joueurs, compte rendus de matches, analyses et interviewes. Il se décompose en deux parties: une partie accessible gratuitement et une autre au tarif de 1000 yens par mois (8,6 euros) ou 10.000 yens par an. "Un site apportant son soutien le plus fort à l'équipe japonaise de football est né en 2002, une année mémorable pour le football japonais", a déclaré le président de l'AFJ, Shunichiro Okano. qui quittera ses fonctions après la Coupe du monde, au Japon et en Corée du 31 mai au 30 juin. "Ce site fournira autant de renseignements que possible, des reportages sous les angles les plus divers sur l'équipe nationale pour satisfaire l'enthousiasme et la joie des supporters de football", a indiqué M. Okano. Le Japon, pays co-organisateur de la Coupe du monde (31 mai-30 juin) avec la Corée du Sud, figure dans le Groupe H avec la Belgique, la Russie et la Tunisie. Le match Japon-Belgique est programmé le mardi 4 juin à Saitama.

La blessure du gardien japonais ne serais pas si grave (10 Avril)

Le gardien de but de la sélection nationale japonaise Yoshikatsu Kawaguchi, qui s’était blessé au genou gauche, la semaine passée, devrait être rétabli à temps pour la Coupe du monde 2002 de football (31 mai-30 juin), selon le site internet de son club de Portsmouth (D2 anglaise).
Kawaguchi, 26 ans, s’était blessé lors d’un choc avec un de ses partenaires à l’entraînement, laissant craindre qu’il soit forfait pour le Mondial. Mais le site internet de Portsmouth indique mercredi qu’il devrait être rétabli à temps: «il a été touché au ligament du genou gauche. Notre kinésithérapeute nous a dit que selon lui une opération ne serait pas nécessaire. Yoshi a débuté un programme de rééducation qui devrait lui permettre d’être prêt à temps pour la Coupe du monde».

Les primes... Si le second tour est atteint (9 avril)

Les 23 joueurs de l'équipe du Japon toucheront chacun une prime 85.557 euros en cas de qualification de leur pays en 8e de finale a annoncé la Fédération japonaise. La même instance a aussi prévu d'accorder 2.590 euros à chaque joueur évoluant au premier tour, somme qui sera augmentée de 6.480 euros en cas de victoire.

Un havre de paix médiévale (08 avril)

Une sorte de forteresse de style samouraï installée en pleine campagne, avec dans sa cave quelques 1600 bouteilles de grands crus français, sera, pendant le Mondial 2002, le camp retranché de l'équipe japonaise de football du shogun français Philippe Troussier. C'est l'endroit idéal pour maintenir une tranquillité parfaite au sein de l'équipe. On peut sentir quelque chose de zen ici, avait commenté l'entraîneur des Bleus et Blancs en novembre, à propos du choix de l'hôtel et du terrain de préparation de l'équipe.
Katsuragi Kitanomaru, le site qui compte un luxueux parcours de golf et une auberge traditionnelle, est en pleins préparatifs pour accueillir les 23 samouraïs de l'équipe nationale. Les cinq maisons japonaises qui composent l'hôtel et le font ressembler à une résidence de seigneurs de guerre sont situées sur un colline isolée de la zone de Shizuoka et doivent être équipées d'antennes pour améliorer la réception des téléphones portables.

Un système va aussi être installé pour recevoir la télévision par satellite, notamment pour que les joueurs et leur sélectionneur puissent décortiquer les matches de leurs adversaires. Une pelouse équivalant à la moitié d'un vrai terrain a été installée.
Katsuragi Kitanomaru, ouvert en 1978, s'étend sur 33.000 m2. La villa s'élèverait sur le lieu où se tenait une forteresse pendant la période sanglante des guerres entre seigneurs locaux, aux XVe et XVIe siècles, dans la préfecture de Shizuoka. Le site est à 200 km au sud-ouest de Tokyo, à peu près à distance égale des trois stades où jouera le Japon lors du premier tour et avec lesquels existe une liaison par train à grande vittesse shinkansen, depuis la petite ville de Shizuoka, connue pour sa production de thé et de kakis.

Troussier va tester Santos (13 mars 2002)

L’entraîneur de l’équipe du Japon va tester son joueur d’origine brésilienne Alessandro Santo pour deux matches amicaux contre l’Ukraine (21 mars) et la Pologne (27 mars) qui serviront de préparation à la Coupe, a annoncé le Français Philippe Troussier. Le milieu de terrain de l’équipe de Shimizu S-Pulse, âgé de 24 ans et surnommé Alex, a obtenu la nationalité japonaise en novembre et a commencé à s’entraîner avec l’équipe nationale depuis la saison en cours.

Le Japon a comme objectif de franchir le 1er tour (28 février)

Le sélectionneur national du Japon, le Français Philippe Troussier, a fixé comme objectif minimum à son équipe de franchir avec succès le premier tour. "Notre objectif c'est d'être en 8e de finale, ce sera déjà une étape", a expliqué Troussier dans une interview. "Le premier exploit ce sera marquer notre premier point en Coupe du monde, le deuxième, ce sera gagner le premier match, et le troisième ce sera le 1er tour. Nous avons gagné la confiance des supporters et des médias au point que nous sommes devenus presque favoris du groupe H ", a-t-il noté. Lucide, il rappelle que " si l'on regarde le palmarès des performances, le Japon serait logiquement dernier puisqu'il n'a fait qu'une Coupe du monde, contre cinq pour la Russie et la Tunisie, et dix pour les Belges. Mais on jouera à domicile ", ajoute-t-il.
" Pour Hidetoshi Nakata (25 ans, milieu de terrain

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Le Japon veut briller lors de sa Coupe (suite) 23/05/2002
Le palmarès des Japonnais (suite) 16/05/2002
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