La fureur d'Hakan Sukur (11/06/2002)

L’attaquant vedette turc Hakan Sukur, quasiment inexistant lors des deux premiers matches de la Turquie au Mondial 2002 de football, a fustigé ses co-équipiers «qui ne pensent qu’à eux-mêmes» et ne lui passent pas assez le ballon, rapporte mardi le quotidien turc Hurriyet.

«Les milieux de terrain ne pensent qu’à eux-mêmes. Ils veulent se faire reconnaître internationalement dans un grand tournoi comme la Coupe du monde», a-t-il dit, cité par le journal à gros tirage.

Sukur, surnommé le «Taureau du Bosphore», se dit «las» des critiques «cruelles» de la presse turque, soulignant que sans l’aide de ses co-équipiers il ne peut pas marquer.

En outre, il a souligné avoir pris la décision de ne plus endosser le maillot national, même si son pays parvient à se qualifier pour le prochain Championnat européen de football.

«Je jouerais pour les qualifications, mais pas au championnat», dit-il.

L’équipe turque et son entraîneur Senol Gunes sont très critiqués par les médias turcs pour avoir sérieusement compromis leurs chances de qualification dans le groupe C du Mondial-2002 de football en concédant le match nul (1-1), dimanche contre le Costa Rica après sa défaite le 3 juin face au Brésil (2-1) lors de leur première rencontre.