|
Equateur (Groupe G)
Tout savoir sur l'Equateur
L'honneur est sauf (13 juin)
La Croatie, troisième du Mondial-98 en France, est sortie par le petite porte, battue par l’Equateur (1-0), jeudi à Yokohama pour la troisième et dernière journée du groupe G. Les Croates terminent troisièmes de ce groupe, derrière respectivement le Mexique et l’Italie, qui ont fait match nul (1-1) dans le même temps.
Sans surprise, le sélectionneur croate Mirko Jozic se passait pour la deuxième fois consécutive de ses vétérans Davor Suker et Robert Prosinecki au profit des vainqueurs de l’Italie (2-1) pour ce match capital disputé dans le stade qui accueillera la finale, le 30 juin.
La première période était terne, entre des Croates plutôt pas pressés de se découvrir et des Equatoriens, figés dans leur classique 4-4-2, alors qu’ils étaient condamnés à inscrire des buts pour croire au miracle de la qualification.
Seules quelques frappes lointaines et sans danger de l’Equatorien Tenorio (17e et 23e) permettaient à Pletikosa de toucher le ballon.
Malgré Boksic Son vis-à-vis Cevallos était timidement mis à contribution par Boksic. Servi par Rapaic dans la surface, le joueur de Middlesbrough, dos au but, se retournait mais manquait le cadre (34e). Cinq minutes plus tard, il était contré par Hurtado au moment de frapper.
Et c’est encore lui qui se créait la meilleure occasion quand il devançait le gardien sud-américain d’un lob. Mais Porozo sauvait son camp grâce à une tête (45e).
Au retour des vestiaires, la partie ne tardait pas à se décanter grâce à Mendez (48e).
L’attaquant équatorien reprenait d’une demi-volée du gauche, une astucieuse remise de la tête en retrait de Delgado, que le gardien ne pouvait qu’effleurer.
Poussés par 65.000 spectateurs dont quelques milliers de supporteurs, les Sud-américains repartaient à l’attaque, avec une frappe du même Mendez trop enlevée (60e).
Et les Croates, sans inspiration, étaient aussi discrets et médiocres que lors de leur premier match perdu contre le Mexique (1-0).
Dans les dix dernières minutes, ils se décidaient enfin à pousser. Libre sur l’aile gauche, Boksic centrait mais la reprise de Vugrinec passait largement au dessus (83e). A la 87e minute, Aguinaga suppléait son gardien sur la ligne après un corner dévié.
Les Croates quittaient ce Mondial, tout comme l’Equateur heureux de cette première victoire au Japon, pour sa première participation à une phase finale.
Equateur - Croatie: les paris sont ouverts (12/06/2002)
La Croatie a tout intérêt à battre l’Equateur lors du dernier match du groupe G, ce jeudi à Yokohama, même si une défaite ne serait pas forcément rédhibitoire pour les médaillés de bronze du Mondial 1998 concernant une place en huitièmes de finale. L’attention des Croates sera évidement aussi portée sur l’autre rencontre du groupe Italie-Mexique. Car, l’avenir des joueurs de Mirko Jozic est aussi lié au résultat de ce match. Outre la victoire, l’important sera de marquer plusieurs buts. Ce groupe est tellement serré que le nombre de buts inscrits pourrait se révéler primordial, a estimé le sélectionneur croate.
Transparents contre le Mexique (0-1) avec les trentenaires Prosinecki et Suker en ouverture de leur Mondial, les Croates ont ressuscité face à l’Italie, sans leurs vétérans (2-1). Mirko Jozic devrait donc faire confiance aux tombeurs des finalistes de l’Euro-2000 samedi dernier. Je tiendrai compte du retour de Boris Zivkovic. Ce dernier, exclu contre le Mexique, a purgé sa suspension contre l’Italie, et devrait retrouver son poste d’arrière droit. En face, les Equatoriens prient pour un miracle. Pour atteindre les huitièmes de finale, ils doivent cartonner contre les Croates et espérer une large victoire mexicaine.
Les Sud-Américains sont jusqu’ici l’une des déceptions du Mondial asiatique. Arrivés au Japon auréolés d’une excellente campagne de qualification, où ils ont notamment devancé le Brésil, les joueurs de l’entraîneur colombien Hernan Dario Gomez ont surtout montré leur faiblesse face à l’Italie (0-2) et au Mexique (1-2).
Mexique - Equateur: beau duel latino-américain (08/06/2002)
Le Mexique pourrait se qualifier dès ce dimanche à Miyagi pour les huitièmes de finale s’il bat l’Equateur pour son deuxième match, après un premier succès 1-0 face à la Croatie. De son côté l’Equateur, battu 2-0 par l’Italie, ne peut pas perdre s’il veut rester dans la compétition et le duel s’annonce chaud. L’entraîneur colombien des Equatoriens, Hernan Dario Bolillo (Bon pain) Gomez, a prévenu: C’est un duel à mort, chaque équipe veut la victoire et aucun des deux ne cèdera rien.
En plus des trois points gagnés contre la Croatie, les Mexicains, qui n’ont ni blessé, ni suspendu, ont pris une énorme confiance en eux, et savent de plus qu’en cas de match nul contre les Sud-américains, ils ne perdent pas leur chance de se qualifier pour les huitièmes de finale. Leur dernière victoire, avant ce Mondial, remonte au 20 septembre 2000, lorsqu’ils avaient pris le meilleur sur les Etats-Unis (2-0) à San Diego (Californie) en match amical.
Pour sa part l’Equateur, qui est arrivé au Japon après avoir terminé deuxième du groupe unique de la zone Amsud, derrière l’Argentine et devant le Brésil, sera privé de son milieu de terrain et capitaine, Alex Aguinaga, victime d’une contracture à l’arrière de la cuisse droite lors du premier match face à l’Italie. Pour la dernière journée, le jeudi 13 juin, le Mexique doit rencontrer l’Italie, tandis que l’Equateur affrontera la Croatie.
Aguinaga sans doute forfait pour le Mexique (05/06/2002)
Le milieu de terrain et capitaine de l’Equateur, Alex Aguinaga, sera très vraisemblablement forfait contre le Mexique à Miyagi a informé le médecin de la délégation sud-américaine, Patricio Maldonado. Victime d’une contracture à l’arrière de la cuisse droite lors du premier match perdu face à l’Italie (2-0) lundi, Aguinaga ne sera très certainement pas rétabli à temps pour affronter le Mexique. Aguinaga pourrait être remplacé par l’attaquant Ivan Kaviedes, qui n’a pas encore joué dans ce Mondial.
L'Italie s'impose face à l'Equateur (03/06)
L’attaquant de l’Inter Milan Christian Vieri a signé le doublé d’une facile victoire de l’Italie (2 à 0) contre l’Equateur pour l’entrée en matière de la Squadra azzura au Mondial-2002 de football (groupe G) lundi dans le stade couvert de Sapporo au nord du Japon.
Il n’a fallu que sept minutes à «Bobo» Vieri pour faire mal aux Equatoriens, visiblement tendus à l’heure de disputer la première Coupe du monde de leur histoire. Sans pitié pour les nouveaux venus, l’Interiste a ouvert le score en reprenant au nez et à la barbe d’Alfonso Obregon un centre de Francesco Totti en retrait.
L’Italie était en confiance au «Dôme» de Sapporo, où l’Allemagne avait passé huit buts à l’Arabie Saoudite deux jours auparavant.
Sans pression, les azzuri assuraient le spectacle, avec Francesco Totti (AS Rome), qui se fendait d’un contrôle-reprise de volée des 30 mètres, dévié en corner par le gardien José Cevallos au prix d’une belle détente (11).
Quelques minutes plus tard, Vieri encore lui est arrivé un peu trop tard pour rattraper un centre de Gianluca Zambrotta. Ce n’était que partie remise. Démarqué sur une longue ouverture de Luigi Di Biagio, Vieri a d’abord résisté à la charge d’Ivan Hurtado à l’entrée de la surface, avant d’envoyer un tir mal repoussé par le pied du gardien José Cevallos. Seul face au filet, «Bobo» n’avait plus qu’à pousser le ballon (27).
Soucieux de faire bonne figure, l’Equateur a tenté de réagir en envoyant un tir sur le petit filet par Edison Mendez. Sur le flanc droit, Ulises De La Cruz tentait l’exploit individuel pour perforer le rideau défensif, mais le latéral droit des Hibernians (D1 écossaise) se démenait en vain.
Au contraire, Vieri se trouvait encore en embuscade sur un tir puissant de Totti apprivoisé en deux temps par Cevallos (34). Avec désinvolture, «Bobo» a repris un ballon des 40 mètres qui est passé largement au-dessus (38). Au festival des bonnes occasions, Totti a également envoyé un coup franc à côté des buts de Cevallos (44).
L’Italie a repris sa domination en seconde période, avec par exemple une reprise de volée de Totti repoussé par la défense, puis un tir de Damiano Tommasi dévié en corner. En fin de match, Gianluigi Buffon repoussait un boulet de canon d’Agustin Delgado, sur la meilleure occasion de l’Equateur, jamais ridicule dans ce match. Mais l’Italie avait été tellement plus réaliste.
La réaction de Trapattoni
Giovanni Trapattoni (entraîneur de l’équipe d’Italie): «Je suis vraiment satisfait. En effet, depuis le 11 mai, les joueurs ont eu peu de vacances. A la longue, nous avons été un peu fatigués. Nous avons souffert pendant dix minutes en deuxième mi-temps. Nous avons fait une excellente première mi-temps. L’Equateur est arrivé avec enthousiasme. Nous avions beaucoup de respect. Notre tradition a prévalu. Dans l’équipe de Croatie, notre prochain adversaire, il y a beaucoup de joueurs qui ont joué en Italie et qui connaissent notre football. Le stade (à toit fermé) est sans aucun doute magnifique. Bien sûr, il y a des problèmes de ventilation pour les joueurs. L’atmosphère et la respiration sont un peu difficiles. Pour les prochains matches, il est possible que nous changions des choses. Je sais personnellement qu’il n’y a pas que Totti. Il y en trois autres qui veulent démontrer leur valeur. Je pense qu’il est très important de changer les joueurs».
Equipe probable contre l'Italie (30/05/2002)
Le sélectionneur colombien de l’Equateur, Hernan Dario Gomez, a commencé à dévoiler l’équipe qui devrait débuter contre l’Italie pour le premier match de l’Equateur à la Coupe du monde. L’équipe est là, sans nouveauté ni changement, a indiqué le sélectionneur au camp de base équatorien à Tottori au sud-ouest du Japon. Face à l’Italie, Gomez devrait adopter le système en 4-5-1 qui a fait ses preuves pendant les éliminatoires et les douze matches amicaux livrés par l’Equateur en préparation du Mondial. Le onze équatorien reposera sur la même base que celui qui a terminé deuxième de la zone Amsud derrière l’Argentine mais devant le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay. Le retour en forme du meilleur buteur équatorien des éliminatoires, Agustin Delgado, remis d’une blessure à la cheville gauche, a levé la dernière incertitude en attaque.
Si nous travaillons collectivement et que nous ne pensons pas à briller individuellement, je crois que cela ira bien, a conclu Gomez.
Gomez partira après la Coupe (23/05/2002)
L’entraîneur colombien de l’Equateur Hernan Dario Bolillo Gomez, aux commandes de l’équipe nationale depuis août 1999, a annoncé qu’il ne prolongera pas son contrat après la Coupe du monde, à laquelle la sélection équatorienne participe pour la première fois de son histoire. Je sais qu’après le Mondial, le président de la Fédération me contactera pour qu’on négocie un nouveau contrat, a-t-il déclaré, mais je tiens à dire d’ores et déjà que ce sera non. Tout simplement parce que je ne peux supporter autant de pression sans qu’on me donne un objectif concret, a-t-il ajouté, sur la site internet de la Fédération internationale.
Il a expliqué qu’après le Mondial, il prendrait des vacances.
|
