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Les Acteurs
Argentine (Groupe F)

Tout savoir sur l'Argentine
Suède - Argentine 1-1. Pauvre supporters argentins! (12/06/2002)

Non seulement le pays traverse une terrible épreuve économique mais, en plus, leur équipe nationale ne passe même pas le premier tour. Quelle catastrophe pour l'Argentine et la planète football qui perd, en deux jours de temps, deux grandes nations. Tout profit, dans ce groupe F, à la Suède et à l'Angleterre qui se qualifient donc pour les 1/8 de finale.

Les Nordiques finissent premier de leur groupe! On vous le disait voici peu, c'est la coupe du monde des surprises. Ceci dit, les Argentins quittent la compétition la tête bien basse. Avec une défaite contre l'ennemi anglais en pleine commémoration de la guerre des malouines et un bilan de deux buts en trois sorties... Après la France, hier, c’est au tour d’un autre grand ténor de s’enrouer et de devoir rentrer à domicile pour se soigner

Pour ce dernier match, les Argentins devaient l'emporter tout simplement. Jamais, ils ne seront apparus comme de vrais prétendants au sacre de champion du monde. Bien entendu, ils ont fait le pressing devant le but de Hedman. Mais combien compte-on d’envois cadrés en nonante minutes ? La défense suédois est solide comme un roc et se délecte dans le jeu aérien. L’Argentine n’aura pas su prendre en défaut les Vikings qui ont bien joué le coup. Bien entendu, qualitativement, on regrettera la sortie prématurée de l’Argentine. Mais avait-elle sa place à ce stade de la compétition ? On ne pleurera pas pour cette équipe mais on ne peut se voiler la face. Jamais, à aucun moment, Batistuta, Zanetti, Ortega, Crespo et cie ne nous auront fait rêver. C’est un triste constat, mais il est juste !
Les Argentins quittent la compétition dès le premier tour pour la première fois depuis leur non-qualification pour la phase finale en 1970.

Le match

Les milieux de terrain Juan Sebastian Veron et Diego Simeone faisaient les frais de la défaite face aux Anglais (1-0), au détriment de Pablo Aimar et Matias Almeyda. Après quinze minutes sans grandes actions pour réchauffer le public, surpris par la fraîcheur de Miyagi, les doubles champions du monde prenaient le contrôle de la partie.
A trois reprises, le défenseur Juan Pablo Sorin était tout près d’ouvrir la marque de la tête. Le meneur sud-américain Ariel Ortega, associé à Aimar, affolait la défense suédoise qui se repliait rapidement autour de son gardien Magnus Hedman, sauveur sur la première tête de Sorin.

Rapidement l’intensité retombait dans une partie seulement agrémentée par quelques frappes non cadrés de Claudio Lopez sur son côté droit (30e et 42e), tandis que ses coéquipiers se heurtaient aux mêmes difficultés que face à la muraille anglaise. L’exubérant Claudio Caniggia, qui n’a pas joué une seule seconde dans ce Mondial, trouvait même le moyen de se faire remarquer en passant directement du banc des remplaçants au vestiaire. Après avoir reçu un carton rouge pour des mots certainement très tendres échangés avec l’arbitre des Emirats Arabes Unis, Ali Bujsaim, celui qui avait officié pour le match d’ouverture France-Sénégal.

La physionomie du match était identique au retour des vestiaires avec des Suédois bien repliés et des Argentins qui monopolisaient le ballon sans efficacité, tandis que les Scandinaves évoluaient en contre. Sur l’un d’eux, Almeyda était sanctionné d’un coup franc à 25 mètres face à son but. Après une feinte de frappe de Henrik Larsson, Anders Svensson déposait sa frappe dans la lucarne droite de Cavallero (59e). Bielsa lançait alors deux attaquants supplémentaires, Hernan Crespo et Kily Gonzalez à la place de Batistuta et Sorin, tandis que Almeyda était sorti pour permettre l’entrée en jeu de Veron.

A la 75e minute, Pochettino était même tout près de crucifier les siens en contrant un centre suédois dans les bras de Cavallero. Mais le rêve des milliers de supporteurs présents dans les tribunes, comme de ceux restés à Buenos Aires, reprenait vie avec une faute sur Ortega, sanctionnée d’un penalty (88). Le tir de Ortega était repoussé par Hedman, mais Crespo, qui aurait dû être pénalisé pour être entré dans la surface en même temps qu’Ortega, marquait. Pour donner quelques minutes d’espoir et encore plus de regrets aux Argentins.

Laurent Depré et AFP

Une seule mission : gagner (11/06)

Le contrat est clair pour l’Argentine: battre la Suède à Miyagi pour poursuivre sa route dans ce Mondial. Même un match nul les condamnerait à rentrer à la maison, si l’Angleterre ne perd pas dans le même temps face au Nigeria, déjà éliminé.

Arrivés au Japon avec un costume taillé sur mesure de favori, les double champions du monde se sont mis dans l’embarras en s’inclinant dans le sommet de ce premier tour face à l’Angleterre (1-0). Les Argentins ont été incapables de franchir le mur anglais dressé devant David Seaman, après le penalty inscrit par David Beckham avant la pause.

Pour décrocher les trois points, Marcelo Bielsa pourrait être tenter de faire évoluer une formule offensive avec trois attaquants.

La sélection argentine refuse de dramatiser ce rendez-vous suédois et d’imaginer un retour précoce dans un pays déjà meurtri par la crise économique et qui n’a plus que ses footballeurs pour rêver.

«Nous allons gagner face à la Suède et nous qualifier, prédit ainsi Pablo Aimar. Nous avons l’équipe pour continuer et renverser la situation.»

Entré en jeu à la place de Juan Sebastian Veron lors des deux premiers matches, le milieu de terrain devrait cette fois être titularisé à la place du joueur de Manchester United, très décevant jusque-là.

Même Diego Maradona semble serein, puisqu’il ne prévoit de venir au Japon, qui lui a finalement délivré un visa, qu’après cette rencontre.

Ortega non plus ne doute pas un instant de la qualification, comme l’Argentine l’a toujours fait depuis 1974. D’ailleurs sans doute pense-t-il aussi au Mondial-90, où un premier tour difficile, avec une défaite face au Cameroun, ne l’avait pas empêchée d’atteindre la finale.

«Je ne regarde pas les valises (pour rentrer à la maison, ndlr).
Nous sommes tous conscients de ce que nous jouons»
(contre la Suède), a-t-il affirmé.

De son côté, la Suède ne se met pas de pression, sachant qu’elle peut «se contenter» d’un match nul pour sortir vivante de ce groupe particulièrement relevé.

«Nous devrons nous montrer solides en défense et nous devrons surtout nous concentrer à appliquer notre jeu, comme nous l’avons fait jusqu’ici», analyse l’entraîneur suédois Lars Lagerback, qui dirige l’équipe en duo avec Tommy Soderberg.

«Mais nous ne jouerons pas aussi défensivement que l’Angleterre (contre l’Argentine: ndlr). Ce serait trop dangereux», ajoute-t-il.

A priori, les «Jaunes et Bleus» se passeront une nouvelle fois de leur capitaine, le défenseur Patrik Andersson, blessé à une hanche avant le Mondial, et qui n’a toujours pas foulé les pelouses nippones. Daniel Andersson est lui toujours incertain à son poste de milieu de terrain. Les Scandinaves devraient donc se présenter dans une composition identique à celle du match face aux Super Eagles (2-1).

Déjà fossoyeur des Nigérians avec son doublé, Henrik Larsson se verrait bien enterrer l’Argentine.



Argentine - Angleterre: encore un grand classique (6 juin)

Le choc entre l'Argentine, grande favorite de ce Mondial, et l'Angleterre, venue théoriquement en Asie pour préparer celui de 2006 en Allemagne, devrait réussir vendredi à dégeler le climat du Dôme climatisé de Sapporo (nord), tout en scotchant des millions d'Anglais et d'Argentins devant leur télévision.

On parle beaucoup cette semaine du contexte historique et surtout de la guerre des Malouines, remportée en juin 1982 par l'armée britannique, mais cette rencontre, comme celles de 1986 et 1998 remportées toutes les deux par les Argentins, est d'abord un énorme match de football: un "clasico", dit-on à Buenos Aires, un "classic", selon l'appellation londonienne.

Mais sur le billard ultra-rapide de Sapporo, où 10 buts ont déjà été marqués en deux matches, c'est surtout l'opposition de style qui rendra ce match très excitant. "Les Argentins ont beaucoup de joueurs très rapides et très bons techniquement", a souligné jeudi Sven-Goran Eriksson, le sélectionneur suédois de l'Angleterre, après avoir découvert le stade. Il connaît bien plusieurs joueurs argentins puisqu'il les dirigeait à la Lazio Rome, avant d'émigrer en Angleterre.

Côté argentin, et depuis l'arrivée de Marcelo Bielsa, l'offensive est la priorité absolue, pour tirer le meilleur d'une pléthore d'attaquants exceptionnels, Gabriel Batistuta et Hernan Crespo en tête. Quant aux Anglais, ils ont ajouté à leur engagement physique de gros progrès dans le jeu de passes, et ne se contentent plus de grands ballons devant. Les symboles de cette synthèse réussie, ce sont David Beckham et Michael Owen, capables de faire des kilomètres mais aussi de marquer les buts décisifs.

En 1998, le huitième de finale entre les deux grands rivaux avait été faussé par l'exclusion de Beckham. Owen, mais aussi David Seaman, Sol Campbell et Paul Scholes, avaient ensuite tenu, à 10 contre 11, pendant 70 minutes, jusqu'aux tirs au but où ils se sont inclinés.
Raison de plus pour "refaire le match", selon l'expression consacrée, avec en ligne de mire une place au deuxième tour pour des Argentins vainqueurs du Nigeria (1-0) et des Anglais accrochés par la Suède (1-1) lors de la première journée. Les deux équipes auront l'avantage de connaître le résultat de Suède-Nigeria, joué quelques heures plus tôt à Kobe. Est-ce que cela les incitera à se contenter d'un match nul ? Rien n'est moins sûr.

Sorin incertain (06/06)

Le milieu de terrain argentin Juan Pablo Sorin, qui a pris un coup au mollet droit lors d’un entraînement mercredi, pourrait ne pas jouer la rencontre contre l’Angleterre, choc des qualifications du Mondial-2002 de football vendredi au Sapporo Dôme (Japon). L’entraîneur argentin Marcelo Bielsa fera connaître sa décision au dernier moment, a indiqué la délégation argentine au Japon, mais si Sorin ne joue pas, il pourrait être remplacé par Kily Gonzalez en milieu de terrain.

Le capitaine et défenseur argentin Roberto Ayala, victime d’une contracture à la cuisse gauche, est quant à lui assuré de ne pas jouer la rencontre de vendredi.
Le défenseur de Valence (D1 espagnole) avait dû déclarer forfait lors du match victorieux (1-0) contre le Nigeria et avait été remplacé par Diego Placente.

Belle victoire de l'Argentine ! (02/06)

Argentine-Nigéria 1-0. L'Argentine a justifié son statut d'équipe candidate au titre suprême en prenant toutefois de justesse (1-0) la mesure du Nigeria qui, au courage, a longtemps résisté avant de rompre face aux incessants coups de boutoir de la formation sud-américaine, dimanche à Ibaraki.

Dès le premier quart d'heure, l'Argentine montrait son envie de bien faire en pressant la défense nigériane. Les défenseurs africains en avaient parfois plein les pieds mais ils tenaient bon, à l'image de leur gardien, Ike Shorunmu, bien inspiré sur un tir (19e) puis sur une incursion (21e) de Gabriel Batistuta.


Les "Albiceleste" manquaient toutefois de génie dans le dernier geste pour concrétiser leur domination. En face, les "Super Eagles" ne parvenaient que trop rarement à se rendre maîtres du ballon, gênés il est vrai par la prestation aussi efficace que dissuasive de Juan Sebastian Veron et Diego Simeone dans l'entrejeu.


A la 31e minute, un tir d'Ariel Ortega forçait Shorunmu à la parade. Jay Jay Okocha répondait aux Argentins par un coup de génie: une série de dribbles puis un puissant tir mettaient en danger le gardien Pablo Cavallero (33e). A la 37e, une tête de Batistuta manquait de peu sa cible.


A l'image de son équipe, Batistuta persévérait sans trouver l'ouverture comme à la 48e minute quand il lui manquait à nouveau un peu de précision à la réception d'un corner frappé par Veron puis trois minutes plus tard sur un coup franc puissant mais trop enlevé.

Les Nigérians, qui avaient perdu Nwanko Kanu sur blessure peu après la pause, continuaient à plier sans rompre. A la 61e, un remarquable mouvement collectif conclu par Juan Sorin donnait des sueurs froides au Africains.

Têtus, les hommes du sélectionneur Marcelo Bielsa finissaient par trouver l'ouverture peu après l'heure de jeu. Un corner remarquablement brossé par Veron trouvait la tête de Batistuta qui obtenait une juste récompense aux efforts fournis jusque-là (1-0, 63e).

D'autres occasions de Hernan Crespo (77e) et de Simeone (90e) suivaient. Mais le 56e but de Batigol en équipe nationale suffisait pour donner trois premiers points très importants à l'Argentine.


Juan Sebastian Veron (capitaine de l’équipe d’Argentine): «C’est un groupe très difficile. Le premier obstacle était le Nigeria, nous l’avons passé, c’est bien. Cela ne signifie pas que nous sommes plus candidats à la victoire qu’avant. Il y a encore du chemin à faire. L’Angleterre nous attend. C’est un classique. La seule chose que nous ayons à faire c’est de nous améliorer de jour en jour. Beckham est un bon camarade et, comme joueur, il donne de la qualité au jeu. Mais les individus ne sont pas l’essentiel, ce match contre l’Angleterre a une histoire qui va bien au-delà.»

Marcelo Bielsa (sélectionneur de l'Argentine): "Je juge notre prestation suffisante. Je suis satisfait même si la victoire aurait pu être plus nette. Le niveau des joueurs a été bon. Ils sont proches du maximum de ce qu'ils peuvent faire tant sur le plan individuel que collectif. Veron et Batistuta sont sortis en fin de match car ils semblaient souffrir de la chaleur et c'était le moment d'intégrer du sang frais. Ayala était prévu parmi le onze de base mais il a ressenti une douleur à la cuisse gauche durant l'échauffement. J'ai préféré rester prudent et ne pas l'aligner".

Gabriel Batistuta (buteur de l'équipe d'Argentine): "Nous avons bien joué je crois. A l'exception de quelques tirs, le Nigeria ne nous à guère posé de difficultés. C'est important pour la confiance car c'était le premier match et il sert toujours de référence. Nous avons été plus agressifs en seconde mi-temps à la demande de Marcelo Bielsa (le sélectionneur, ndlr). En première période, nous avions été surpris par la chaleur et nous avons manqué de rythme. Ensuite, nous sommes remontés sur le terrain avec l'intention de donner ce petit plus qui nous avait manqué. L'objectif était de gagner. Ce n'était pas important de marquer beaucoup. Notre prochaine rencontre face à l'Angleterre? Le nom du rival ne change rien même si c'est toujours agréable de disputer un match face à un grand du football. Mais je n'éprouve aucun sentiment particulier vis-à-vis des Anglais eux-mêmes. Aujourd'hui, nous avons franchi un premier palier.Il en reste six".

Jay-Jay Okocha (capitaine du Nigeria): "C'était le premier match et nous savions tous que l'Argentine est une grande équipe. Sincèrement, je pense que face à cette équipe, il n'était pas possible de faire mieux. Nous avons une nouvelle équipe. C'était notre premier gros match. Nous n'avons pas à rougir de cette courte défaite. Nous gardons la tête haute en ayant conscience de notre gros potentiel. Ma prestation personnelle n'a pas été mauvaise je crois. En première mi-temps, je me suis sacrifié pour l'équipe en jouant sur le flanc droit. Ensuite, en revenant au centre du terrain, je me suis senti beaucoup plus à l'aise. Je donnerai tout pour que l'équipe puisse battre la Suède lors du prochain match même si ce sera à nouveau très difficile".

Adegboye Onigbinde (sélectionneur du Nigeria): "Quand je regarde le déroulement de la partie je peux être satisfait de la performance de mes joueurs. Nous allons encore intensifier nos entraînements pour tenter de remporter les deux prochains matches et ainsi rester en compétition. Face à une équipe d'Argentine très offensive, nous avons bien réussi à contrer leurs attaques. Par contre, nous avons manqué de force de frappe, sans doute en raison du retrait de Nwanko Kanu, blessé très tôt dans le match et qui est sorti peu après la pause. Kanu semble souffrir du dos ou de la hanche mais d'après les premières constatations, les médecins pensent pouvoir le mettre rapidement sur pieds".



Quelle première victime dans le groupe de la mort? (01/06/2002)

Les Argentins veulent justifier leur statut de favoris de cette Coupe du monde de football, au même titre que la France, dès ce dimanche à Ibaraki contre les imprévisibles Super Eagles du Nigeria, capables selon les jours, ou les années, de gagner, ou de perdre, contre n'importe quel adversaire. Si l'Argentine ne repart pas avec le titre de champion du monde, ce sera un échec. Les médias l'ont dit, et je suis d'accord avec eux, disait l'entraîneur Marcelo Bielsa au début du mois, en quittant Buenos Aires.

Il sait que ses joueurs ont un poids supplémentaire sur les épaules, cette responsabilité de donner un peu de joie à leur peuple, soumis à la pire crise économique de ses 100 dernières années. Si nous sommes favoris, il faut le montrer, résume Roberto Ayala, qui étrennera au Mondial son récent titre de champion d'Espagne avec Valence, et pourrait bien se voir confier le brassard de capitaine. Dans cette équipe argentine, il n'y a pas de stars, mais de sacrés personnages, et tous n'ont qu'un objectif en tête: ajouter une troisième couronne de champions du monde aux titres de 1978 et 1986.

Anxiété et confiance

De l'autre côté, l'entraîneur nigérian Adegboye Onigbinde dirige l'une des trois meilleures équipes africaines, avec le Cameroun et le Sénégal. Les Super Eagles avaient plafonné en huitième de finale lors de leurs deux précédentes participations à une Coupe du monde, en 1994 et 1998. Ils ont remporté haut la main leur groupe de qualification, comme les Argentins, et jurent qu'ils ont tiré les leçons de leurs erreurs passées. Nous n'avons peur de personne. Nous pouvons battre l'Argentine, affirme Onigbinde. Il dit pouvoir compter sur une équipe fraternelle, dont le moral est excellent. Quant à son meneur de jeu, le futur ex-Parisien Augustine Jay-Jay Okocha, il parle d'une équipe neuve, avec du talent, et très concentrée sur ce match contre l'Argentine.

Cela risque d'être explosif comme entrée en matière...

Veron se dit victime de la xénophobie anglaise (13 Mai)

Le milieu de terrain de l’équipe d’Argentine de football, Juan Sebastian Veron, s’est dit victime de la xénophobie de la presse britannique l’accusant d’avoir été transparent à Manchester United cette saison. Interrogé au camp d’entraînement argentin basé à Formello, lieu d’entraînement habituel de la Lazio Rome, Veron a estimé que les critiques contre lui dans la presse britannique ont débuté dès le tirage au sort du Mondial-2002 mettant dans le même groupe (F) l’Angleterre, le Nigeria, la Suède et l’Argentine, aussitôt baptisé «groupe de la mort».
«Mais cela ne m’affecte pas», a-t-il dit.

L'Argentine vise le titre ou rien (10 Mai)

Le milieu de terrain argentin de Manchester United (D1 anglaise) Juan Sebastian Veron a affirmé que l’ambition de l’Argentine à la Coupe du monde de football était «le titre ou rien», jeudi dans une interview à la radio argentine Rivadavia.
«Pour nous, c’est le titre ou rien», a déclaré le joueur. «Nous allons (NDLR: en Corée du Sud et au Japon) pour cela. Les espérances et les attentes qui entourent la sélection désignent la victoire au Mondial comme notre objectif final», a-t-il ajouté. Le milieu de terrain a ainsi exprimé son accord avec l’entraîneur de la sélection nationale, Marcelo Bielsa, qui avait tenu «pour acquis que perdre la Coupe du monde serait un échec énorme» pour le pays, considéré comme l’un des favoris de la compétition. L’Argentine a déjà remporté la Coupe du monde en 1978 et 1986. Veron a également souhaité que l’équipe «donne du bonheur aux gens», même s’il s’est dit conscient que la victoire n’effacerait pas les conditions de vie désastreuses auxquelles sont confrontés ses compatriotes, victimes de la pire crise économique du pays depuis un siècle. «Le sport ne va pas changer beaucoup la situation dans laquelle nous vivons, a-t-il expliqué. Mais la sélection peut nous unir un peu plus. Nous souhaitons donner aux gens la joie qu’ils pouvaient connaître au quotidien auparavant.»
Le stratège de l’équipe «albiceleste» a également confirmé qu’il ne jouerait pas le match de son club, comptant pour la dernière journée Championnat d’Angleterre, samedi contre Charlton, afin de rejoindre dès vendredi le groupe argentin, réuni à Formello (Italie), près de Rome, ultime étape avant de prendre l’avion pour le Japon mercredi. Enfin, l’Argentin a rassuré ses supporteurs en disant qu’il se sentait bien même s’il a avoué traîner «un coup reçu à la cheville depuis trois mois.

Caniggia optimiste, malgré sa blessure (8 Mai)

Le vétéran argentin Claudio Caniggia, qui s’était blessé à un genou samedi, lors de la finale de la Coupe d’Ecosse de football remportée par son club, les Glasgow Rangers, contre le Celtic (3-2), s’est dit optimiste mercredi sur ses chances de participer au prochain Mondial. «Ma blessure n’est pas aussi grave que je ne le pensais, a affirmé Caniggia. Je me sens très bien après avoir vu un spécialiste. Je crois que j’ai une bonne chance de revenir en forme. Je pense que je peux être prêt en trois à quatre semaines, même à 90 %», a-t-il ajouté, sur le site des Rangers. Caniggia, 35 ans, est actuellement en Italie. Selon la chaîne de télévision anglaise Sky Sports News, il a consulté à Bologne (nord de l’Italie) le même docteur que l’Italien Roberto Baggio (Brescia/D1 italienne), 35 ans, qui s’était rétabli en moins de trois mois d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche, mais qui n’a finalement pas été sélectionné pour le Mondial par Giovanni Trapattoni. «Je travaille cinq à six heures par jour depuis que je suis arrivé en Italie, a ajouté le joueur. Le docteur m’a dit que je ne pourrais pas courir avant la semaine prochaine, mais je fais de l’exercice sans courir. Il m’a dit que je pourrais m’entraîner normalement d’ici 15 jours, et que je pourrai jouer d’ici trois semaines», a-t-il poursuivi, lui qui est le meilleur ami de Diego Maradona. «Ce n’est pas de chance, car le premier match de l’Argentine est dans 26 jours, mais j’irai quand même à la Coupe du monde», a conclu Caniggia. Lors de la finale de samedi, il avait été victime d’une obstruction de la part d’un joueur du Celtic, Johan Mjallby, ce qui avait aggravé une blessure antérieure. Malgré cette blessure, Caniggia figurait dans la première liste de 12 noms, communiquée lundi à Buenos Aires par le sélectionneur argentin Marcelo Bielsa. Celui-ci doit faire examiner Caniggia cette semaine à Rome par le médecin de la sélection argentine.

Batistuta de retour (3 Avril)

Le buteur argentin de la Roma, Gabriel Batistuta, a été convoqué par Marcelo Bielsa pour le troisième match de préparation de l’Argentine, en vue du Mondial-2002, contre l’Allemagne le 17 avril à Stuttgart. Batistuta, souffrant d’un genou, n’avait plus été appelé depuis le mois de novembre 2001. Marcelo Bielsa a également convoqué Juan Sebastian Veron et le gardien German Burgos, pourtant blessés tous les deux. En revanche, il a fait confiance pour la troisième fois consécutive au revenant Claudio Caniggia qui a déjà participé aux matches contre le Pays de Galles (1-1) et contre le Cameroun (2-2). Sur les dix neuf joueurs convoqués, dix huit évoluent en Europe et le dernier, Juan Pablo Sorin, au Brésil.

Caniggia revient dans la sélection (13 mars 2002)

Le sélectionneur argentin Marcelo Bielsa a appelé l'attaquant Claudio Caniggia (Glasgow Rangers), mais pas retenu le buteur Gabriel Batistuta (AS Roma) pour le match amical contre le Cameroun, le 27 mars, dans le cadre de la préparation des deux équipes pour la Coupe du monde. Caniggia qui a fêté ses 35 ans début janvier, avait effectué son retour en sélection, le 13 février à Cardiff contre le pays de Galles (1-1).

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