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 Mondial 2002
Aujourd'hui
Une bonne mais pas une grande cuvée

À l'heure du bilan, cette dix-septième édition peut certainement être considérée comme une bonne Coupe du Monde, pas comme une grande Coupe du Monde, mais verra-t-on encore un jour des spectacles grandioses comme les éditions de 54, de 70 ou de 74, maintenant que les calendriers sont surchargés et que les meilleurs arrivent fatigués et sursaturés au Mondial?1. La coorganisation. Ce fut une réussite, malgré l'inimitié, pour ne pas dire la haine qui sépare les deux pays organisateurs. Ceci dit, quand c'est possible, il est évidemment préférable de tout centraliser dans le même Etat. La surenchère entre la Corée et le Japon s'est manifestée au niveau des stades: dix de chaque côté, ce n'était vraiment pas nécessaire. Et encore, les dix stades coréens ont tous été construits à cet effet et on se demande ce qu'on en fera à l'avenir. Quant aux sept nouveaux stades japonais, ils ont coûté plus cher encore, avec, rien que pour celui de Sapporo, une dépense de 500.000.000€ soit 20 milliards d'anciens francs pour trois matches! Personne ne pourra plus jamais se permettre ça.2. L'ambiance. Elle fut extraordinaire dans des stades magnifiques. À cet égard, le Mondial 2002 a un peu fait penser à celui de 1994, aux Etats-Unis, l'autre pays organisateur qui n'avait pas de véritable culture de football. Comme aux States, pas de violence, pas de hooliganisme dans des stades où le public était pourtant mélangé. Le football en paix, c'est donc possible, même au plus haut niveau.3. L'arbitrage. Il ne fut pas aussi médiocre que certains l'affirment, même s'il y eut des erreurs flagrantes, surtout au niveau des juges de touche. En fait, quelques pays qui pensaient aller beaucoup plus loin - l'Italie et l'Espagne, par exemple - ont mis leur élimination sur le dos de l'arbitrage. C'est plus facile. Ceci dit, une réforme est indispensable, et elle aura lieu. Il s'agit essentiellement de former des équipes d'arbitres homogènes, et de ne plus vouloir donner un os à ronger à certains pays non représentés par ailleurs en phases finales. En revanche, l'éternelle question de l'aide électronique pour aider les directeurs de jeu sur les phases difficiles n'est toujours pas d'actualité, même si la question revient, et reviendra régulièrement sur le tapis.4. La billetterie. Elle nous a moins touchés parce que l'événement se passait au bout du monde et qu'il y avait peu de candidats au voyage en Extrême Orient, mais il est urgent de revoir tout le système pour la prochaine édition, en Allemagne, où tous les stades, pourtant grands, seront trop petits. Peut-on vraiment, à l'heure où l'informatique fait des miracles, ne pas résoudre les problèmes des nombreux sièges vides alors qu'on les a refusés à maintes reprises? La Fifa a trois ans pour résoudre l'épineux problème.5. Les stars. Aucune d'entre elle n'a gagné à elle seule la Coupe du Monde comme ont pu le faire, dans le passé, Pelé, Beckenbauer ou Maradona. Beaucoup sont arrivées en Asie fatiguées par un calendrier démentiel, auquel a échappé, et ce n'est pas un hasard, Ronaldo qui, juste retour des choses, a été favorisé, au niveau de la fraîcheur, par ses nombreuses blessures et le peu de matches auxquels il avait participé. Mais quelques noms seront liés à cette édition du Mondial, et, parmi ceux-ci certainement Oliver Kahn et Michael Ballack. Le premier n'a commis qu'une erreur, mais elle fut fatale, le second a offert le plus beau cadeau aux Brésiliens en écopant d'un carton jaune en demi-finale, mais, cet important bémol mis à part, il fut l'homme de cette Coupe du Monde, dans tous les buts de l'Allemagne, aussi à l'aise comme créateur, dans les assists ou comme buteur.6. Les surprises. Ce fut à coup sûr le point le plus positif de cette Coupe du Monde. Si c'est pour toujours voir les favoris gagner, autant jouer la phase finale à huit, sinon à quatre. Le fait que des grands comme la France, l'Argentine, l'Italie, le Portugal et l'Espagne ont été bousculés et éliminés prématurément a permis à du sang neuf, venu des quatre coins du monde, de démontrer que l'universalité du football n'était pas anecdotique, mais pouvait, désormais, se manifester au plus haut niveau. Grâce soit rendue au Sénégal, au Japon, mais surtout aux Etats-Unis, à la Corée et à la Turquie qui ont été les vrais piments de la dix-septième Coupe du Monde.

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