"Le Mondial 2002 est à oublier, en août plus personne n'en parlera", et "le Brésil a joué de l'anti-football, ce n'est pas une équipe, elle n'a fait que profiter des erreurs de ses adversaires", a sévèrement analysé Johan Cruyff, ancienne star néerlandaise et ex-entraîneur du FC Barcelone.

Dans un commentaire pour la télévision néerlandaise, Johan Cruyff a notamment déclaré: "Le Brésil a mérité sa victoire, mais la France était meilleure en 1998. En finale, à ma propre surprise, l'équipe d'Allemagne s'est améliorée au fur et à mesure de la partie et elle a contrôlé le jeu". "Dans ce Mondial, il n'y avait pas de stars authentiques, a-t-il poursuivi. L'Allemagne avait une très bonne équipe avec Oliver Kahn à sa tête. Le Brésil n'était pas une équipe, elle n'a fait que profiter des erreurs de ses adversaires. Le premier but n'a pas été un exploit de Ronaldo, mais la conséquence d'erreurs de la défense allemande et de Kahn". "Malgré la victoire, le nom du sélectionneur brésilien ne passera pas à la postérité car il avait peur des Allemands". "La performance collective des Allemands a été bonne, mais il manque à cette équipe des personnalités comme Franz Beckenbauer ou Gerd Mueller", a estimé celui qui avait échoué face à la Mannschaft emmenée par le "Kaiser" et le "Bombardier" en finale du Mondial 1974 (1-2).

Quant au Brésil, "il va donner l'exemple au reste du monde avec son anti-football. Le Brésil n'a pas d'ailiers. J'espère que les Pays-Bas ne suivront pas cet exemple", a-t-il ajouté. Par ailleurs, Johan Cruyff s'est "réjoui des performances de la Turquie et de la Corée du sud. Avant tout, Guus Hiddink a mérité une médaille d'or, rien que pour l'extraordinaire façon dont il a représenté les Pays-Bas".