Les 72 arbitres retenus par la FIFA pour arbitrer la Coupe du monde ont reçu des instructions strictes pour lutter contre la tricherie sous toutes ses formes et devront prêter une attention toute particulière aux simulations de faute. Sur demande de la FIFA, les joueurs plongeant volontairement pour obtenir un penalty, ou simulant une blessure pour obtenir l'exclusion de leur adversaire, devront être sanctionnés plus sévèrement pendant les 64 matches de la phase finale. Les arbitres ont accueilli avec satisfaction les recommandations de la FIFA, à l'image de l'Anglais Graham Poll. La FIFA a très clairement dit qu'elle nous soutiendra dans nos efforts pour débarrasser le football de ce cancer, a ainsi précisé M. Poll. Le renforcement des sanctions sera nécessaire, car nous pensons que la simulation est un des problèmes principaux du jeu, estime-t-on à la commission d'arbitrage de la FIFA. Les joueurs ne tentent pas seulement de rouler les arbitres, ils tentent de tromper le jeu dans le but gagner à tout prix en raison de la pression énorme à cause de l'argent dans le football, souligne-t-on de même source. Les participants au séminaire organisé à Séoul en mars pour les arbitres ont ainsi pu analyser des vidéos montrant des simulations et différentes actions de jeu lors des Coupes du monde précédentes et autres tournois internationaux. Ils ont tous confirmé qu'aucun pays n'était épargné par la tricherie. M. Poll, le Français Gilles Veissière et l'Italien Pierluigi Collina ont confirmé l'augmentation des simulations dans leur championnat respectif. Il n'y a pas d'autre mot pour qualifier cela que tricherie. Les joueurs plongent et se roulent par terre prétendant être blessés alors qu'ils ont à peine été touchés, a souligné M. Poll. De nouvelles dispositions ont été prises pour dissuader un joueur de simuler une blessure. Ainsi, une fois sorti pour être soigné, celui-ci devra attendre la fin de l'action de jeu pour revenir sur la pelouse. L'Europe envoie le plus gros contingent avec 14 arbitres et 14 arbitres-assistants. La Confédération asiatique, qui accueille l'événement pour la première fois, en fournit respectivement cinq et sept.