Werner Helsen, préparateur physique des arbitres, les défend CHIBA Professeur à la KUL à Louvain, Werner Helsen baigne dans le milieu de l'arbitrage au plus haut niveau depuis plus de quatre ans. Si pour la troisième fois consécutive, les sifflets belges ne sont pas représentés au Mondial, cela n'empêche point le Louvaniste d'entraîner les meilleurs hommes en noir de la planète. Il est devenu le préparateur physique des arbitres depuis l' Euro 2000. Il fournit chaque semaine un programme d'entraînement à quelque 220 referees par le monde. Depuis le 22 mai, Werner Helsen se partage entre la Corée du Sud et le Japon pour suivre ses referees sur lesquels s'abattent des tonnes de critiques aujour- d'hui. `À l' Euro, les critiques avaient été positives, rappelle Werner Helsen. Les cotes attribuées aux arbitres à l'issue des rencontres par les responsables de l'Uefa n'avaient jamais été aussi hautes.´ C'est loin d'être le cas lors de ce Mondial. Pourtant, la préparation ne peut être mise en cause. `Les directeurs de jeu sont placés dans les meilleures conditions. Nous les préparons non seulement physiquement - de cette manière, il doit se trouver dans la meilleure position pour prendre la décision la plus adéquate - mais aussi mentalement -on utilise énormément la vidéo (pendant les préparatifs, l'accent avait particulièrement été mis sur l'analyse des simulations). Lors de cette Coupe du Monde, chaque stade est équipé d'une caméra qui suit uniquement les évolutions des arbitres. Chaque match est analysé par la commission d'arbitrage avec tous les referees pour tirer les leçons des diverses situations.´ Tout comme les bonzes de la Fifa, Werner Helsen s'érige en défenseur de ceux qui sont devenus de véritables amis au fil des mois. `Chaque arbitre doit prendre deux à trois décisions par minute, dont 62% en accord avec ses assistants. Les sources d'erreur restent donc grandes. On évoque souvent la possibilité d'utilisation de la vidéo. Il est clair qu'il faut offrir le panel le plus large d'aide à nos arbitres. Mais la Fifa veut qu'ils restent créatifs... © Les Sports 2002 Guerman Pascal