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Arbitrage

Mondial: vive polémique à propos de l'arbitrage (24/06/2002)

Mais coupez-leur donc le sifflet...

Le paradoxe prêterait à sourire si les circonstances étaient tout autres: l'Espagne est éliminée de la Coupe du Monde le jour où elle rend hommage à José Plaza, l'ancien président de la commission d'arbitrage de sa Fédération récemment décédé. Voilà pourquoi les joueurs de la Seleccin arboraient, ce samedi, un brassard noir à leur maillot. Or, si l'Espagne doit aussi cet échec à elle- même, cette contre-performance semble surtout liée à plusieurs erreurs commises par le trio arbitral désigné par la Fifa pour diriger ce match. Celui-ci s'est équitablement réparti la tâche, entre un directeur de jeu égyptien sanctionnant un tirage de maillot comme il s'en produit des dizaines à chaque rencontre (le but marqué contre son camp par Kim Tae-young), un premier juge de touche, trinidadien, mal placé et aveugle (le goal annulé de Morientes) et un second ougandais et sourd aux consignes de la Fifa (le hors-jeu inexistant de Luis Enrique).

L'Espagne, dès lors, passe à la trappe. Le président de sa fédération, Angel Maria Villar, présente, dans la foulée, sa démission des fonctions qu'il occupait au sein de la Fifa tandis que les propos tenus, avant la partie, sur Cadena Ser, une chaîne de radio nationale, par l'Italien Christian Panucci (`Il vous arrivera la même chose qu'à nous´, avait annoncé l'arrière italien à l'intention de ceux qui furent ses partenaires au Real Madrid) prennent, avec le recul, une valeur prémonitoire qu'on ne leur soupçonnait pas forcément.

Et pourtant, les précédents existent. Et pourtant, de sérieux doutes pesaient sur les facultés d'un trio aussi... exotique à officier lors d'un match d'un tel niveau. L'une des caractéristiques de cette Coupe du Monde concerne précisément la qualité offensive du jeu qui y est pratiqué. La vitesse des actions s'en trouve inévitablement accrue. D'où l'importance d'avoir sur le terrain, aux côtés d'athlètes de mieux en mieux préparés physiquement, des arbitres prêts à soutenir la comparaison. Ni un Egyptien, ni un Ougandais, ni un Trinidadien n'en sont capables. Cette considération n'est pas plus raciste qu'elle n'est opportuniste: elle est tout simplement pratique, pour reprendre une expression récemment utilisée par Fabio Capello, à qui l'on demandait son avis sur le sujet. D'opportunisme, il en est plutôt question dans le chef de la Fifa qui, pour des motifs purement électoralistes, a, dans un premier temps, décidé d'élargir sa Coupe du Monde à trente-deux participants (une hérésie), avant d'en confier les rênes disciplinaires au plus grand nombre, donc aux meilleurs comme, bien sûr et surtout, aux plus mauvais.

Il y a deux ans, lors du Championnat d'Europe organisé conjointement par la Belgique et la Hollande, la proportion d'erreurs commise au premier tour par le corps arbitral était de... un pour cent. Il descendit jusqu'à 0,3% tandis que l'épreuve montait en puissance. Un chiffre tout bonnement exceptionnel (on était, en quelque sorte, entre nous) et qui, naturellement, sera largement dépassé en Asie. Le mode de désignation utilisé par la Fifa pour se choisir 72 arbitres (36 arbitres de champ et 36 assistants) est incontestablement à revoir. Plus que tout autre continent, l'Europe est, dès lors, la mieux à même de fournir à la Fifa le plus grand nombre d'arbitres qualifiés, bien que ce soit un Danois qui soit à l'origine des deux goals italiens annulés par un... Anglais contre la Croatie. C'est, certes, la preuve que le sifflet magique n'a pas encore été inventé. Il ne le sera probablement jamais. Toutefois, il convient impérativement de le... couper à ceux qui sont incapables de faire face à leurs responsabilités. Chung Moong-jon, lui, a assumé les siennes. Inconnu du grand public, le coprésident du comité d'organisation de la Coupe du Monde fait aujourd'hui figure de `candidat consensuel à l'élection (future) présidentielle´ dans un pays qui, désormais, offre, grâce à son équipe nationale, l'image d'un pays uni comme il le fut rarement dans toute son histoire. Au même moment, Christian Panucci donnait une interview lourde de sous-entendus: la qualification de la Corée arrange décidément pas mal de monde.

© Les Sports 2002


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